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Série Lev Vygotski et l'éducation

Série Lev Vygotski et l'éducation
Nathalie Bulle et Julien Gautier vous proposent ici une série d'articles et d'extraits présentant la pensée du psychologue et pédagogue russe Lev Vygotski (1896-1934), dont les travaux nous semblent essentiels pour aborder les questions de l'enseignement scolaire. Vous trouverez en bas de cette page plusieurs liens vers des extraits de son œuvre majeure, Pensée et langage, ainsi que des éléments d'analyse de sa pensée. Lev Semionovitch Vygotski est né le 5 novembre 1896 dans la ville d’Orcha, en Biélorussie. Son instruction primaire lui fut donnée par un tuteur privé, avant son entrée au gymnasium. Etudiant particulièrement brillant, passionné par les humanités et les sciences sociales, il s’est inscrit en médecine à l’Université de Moscou en raison de la fermeture des carrières officielles, comme le professorat, aux étudiants juifs. Vygotski acheva son premier grand projet de recherche en 1925, La psychologie de l’art, thèse qu’il soutint à l’Institut de Psychologie de Moscou.

Éducation - L'Encyclopédie de L'Agora Les mots formation, éducation, enseignement et instruction suscitent bien des confusions qui ne sont pas étrangères à la crise de l'école. Nous proposons pour chacun de ces termes un sens qui le situe par rapport aux trois autres de telle sorte que l'ensemble des quatre termes rende compte adéquatement du phénomène en cause: l'accomplissement d'un être humain. Nous nous limitons ici au sens que nous proposons pour éviter les confusions. C'est une question d'accent. Pour Rabelais et Montaigne, au XVIe siècle, l’éducation est un fin dosage de nourriture et d’exercice destiné à aider chacun à s’accomplir selon sa nature. Composer avec la nature!

Gérard Miller – Site officiel Les origines morales de la banalité du mal selon Hannah Arendt - Texte écrit par Brice Cohen-Sabban Dans cette dernière sous-partie de notre première partie, je vais tenter de comprendre comment la banalité du mal émerge du mal radical et pourquoi cela ne pouvait être autrement. A première vue, lier directement « mal radical » et « banalité du mal » semble paradoxal, voire contradictoire. Pour quelles raisons ? Et comment y remédier ? Le mal radical, que l’on rencontre dans Les origines du totalitarisme, vient à la base de la pensée de Kant, dans La religion dans les limites de la simple raison. Dans Les origines du totalitarisme (et plus précisément dans Le système totalitaire), Hannah Arendt voit du mal radical dans le régime nazi dans la mesure où l’homme y est rendu superflu et sa pensée, de même que sa spontanéité, annihilées (ce qui le rend capable de tout) ; dès lors, ses actes échappent à l’entendement humain. On peut se questionner alors sur les liens entre le mal radical kantien et la banalité du mal arendtienne. [2] ARENDT, Hannah.

Les renseignements généreux Nous vous invitons à découvrir le troisième numéro de notre revue, La Traverse. À travers des entretiens, des analyses, des exposés, cette revue s'efforce de tendre vers deux directions : forger des outils d'autodéfense intellectuelle ; imaginer, construire et faire découvrir des actions politiques ou des alternatives qui nous semblent pertinentes. Dans ce troisième numéro vous trouverez : Qu'est-ce qui renforce les luttes collectives ? L'intégralité de la revue est consultable en ligne. Si vous souhaitez recevoir cette revue en format papier, à prix libre, écrivez-nous. Pour être averti-e de la sortie du prochain numéro, inscrivez-vous sur notre liste-de-diffusion.

L'intelligence collective On trouvera ici une versionPowerpoint™ de cet exposé. L’Internet n’est pas une technologie comme les autres, il a une valeur et un potentiel anthropologiques. C’est sur ce principe que Pierre Lévy, sociologue réputé, fonde le concept d’intelligence collective dans son ouvrage L’Intelligence collective : pour une anthropologie du cyberspace paru initialement en 1994. Le concept à valeur politique au sens large, celui se référant à toutes les activités humaines en société organisée. I ? De par sa formation, Pierre Lévy a les compétences requises pour comprendre et analyser les problématiques liées à l’impact des nouvelles technologies sur les systèmes de signes et l’évolution culturelle en général. Les réseaux numériques ne sont que le premier stade du cyberespace. Néanmoins une telle évolution n’est pas forcément nécessaire, encore moins évidente. D’abord les technologies dites archaïques, parfois tout simplement naturelles, qui étaient là à l’origine des temps. Un système de sens. II ?

L'existentialisme athée L'existence précède l'essence Est-ce qu'au fond, ce qui fait peur, dans la doctrine que je vais essayer de vous exposer, ce n'est pas le fait qu'elle laisse une possibilité de choix à l'homme ? Pour le savoir, il faut que nous revoyions la question sur un plan strictement philosophique. Qu'est-ce qu'on appelle existentialisme ? La plupart des gens qui utilisent ce mot seraient bien embarrassés pour le justifier, puisque aujourd'hui [1945], que c'est devenu une mode, on déclare volontiers qu'un musicien ou qu'un peintre est existentialiste. Lorsque nous concevons un Dieu créateur, ce Dieu est assimilé la plupart du temps à un artisan supérieur ; et, quelle que soit la doctrine que nous considérions, qu'il s'agisse d'une doctrine comme celle de ou de la doctrine de , nous admettons toujours que la volonté suit plus ou moins l'entendement, ou tout au moins l'accompagne, et que Dieu, lorsqu'il crée, sait précisément ce qu'il crée.

La fabrication du consentement par Noam Chomsky Ce documentaire a été réalisé par Mark Achbar et Peter Wintonick (ONF 1992; 167 minutes). Le montage est composé d'entrevues, de documents d'archives et d'interventions télévisées. Pour en savoir plus. Ce documentaire a fait l'objet d'un livre d'accompagnement, édité séparément en 1994 par Mark Achbar. Ce documentaire de Noam Chomsky (Manufacturing consent) vous confirmera l’atroce vérité sur nos sociétés, la propagande devient un instrument indispensable dans nos démocraties. « La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures. » « Cette société durera, avec ses souffrances et ses injustices, tant et aussi longtemps qu’on prétendra que les engins de mort créés par les hommes sont limités, que la Terre est inépuisable et que le monde est une poubelle sans fond.

[Idée@jour : le quotidien de la vie intellectuelle] Cornélius Castoriadis La Kabbale, la science et sens de la vie ? laitman.fr La révolution par la gratuité La perspective révolutionnaire est-elle morte avec l'effondrement du modèle soviétique ? Ne peut-on penser pourtant que la crise écologique rend plus actuelles et urgentes que jamais les grandes questions que posaient jadis les différentes familles socialistes ? Le moment est incontestablement venu d'en finir avec une certaine gauche c'est-à-dire avec sa vision de l'histoire, sa conception du politique, son rêve d'un gâteau toujours croissant. En finir avec cette gauche-là est nécessaire pour retrouver, sous ses sédiments solidifiés, le sang qui vivifiait autrefois ses rêves, ses valeurs, ses projets, ses combats, ses conquêtes. Tout se passe comme si nous avions perdu la capacité d'imaginer un autre monde en raison de ce « trop plein de réalité » qui nous broie et interdit toute évasion. Nous ne pourrons renouer avec l'espérance que si nous rejetons à la fois l'idée qu'un autre monde ne serait pas possible et celle qu'un autre monde serait inéluctable. Quelle culture de la gratuité ?

Pierre Bourdieu : L'opinion publique n'existe pas, 1972. Exposé fait à Noroit (Arras) en janvier 1972 et paru dans Les temps modernes, 318, janvier 1973, pp. 1292-1309. Repris in Questions de sociologie, Paris, Les Éditions de Minuit, 1984, pp. 222-235. e voudrais préciser d'abord que mon propos n'est pas de dénoncer de façon mécanique et facile les sondages d'opinion, mais de procéder à une analyse rigoureuse de leur fonctionnement et de leurs fonctions. On fait très souvent aux sondages d'opinion des reproches techniques. Une analyse statistique sommaire des questions posées nous a fait voir que la grande majorité d'entre elles étaient directement liées aux préoccupations politiques du « personnel politique ». Les problématiques qui sont proposées par les sondages d'opinion sont subordonnées à des intérêts politiques, et cela commande très fortement à la fois la signification des réponses et la signification qui est donnée à la publication des résultats. En fait, il y a plusieurs principes à partir desquels on peut engendrer une réponse.

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