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Rendre inaliénables les biens communs, par Ugo Mattei

Rendre inaliénables les biens communs, par Ugo Mattei
Lorsqu’un Etat privatise une voie ferrée, une ligne de transport aérien ou un hôpital, qu’il cède la distribution d’eau potable ou vend des universités, il exproprie la communauté d’une partie de ses biens ; une expropriation symétrique à celle qu’il réalise sur la propriété privée lorsqu’il souhaite construire une route ou tout autre ouvrage public. Dans un processus de privatisation, le gouvernement vend quelque chose qui n’est pas à lui, mais qui appartient proportionnellement à chacun des membres de la communauté, de la même manière que, lorsqu’il saisit un champ pour construire une autoroute, il acquiert par la coercition une propriété qui n’est pas la sienne. Cela revient à dire que toute privatisation décidée par l’autorité publique — représentée par le gouvernement du moment — prive chaque citoyen de sa quote-part du bien commun, comme dans le cas d’une saisine de bien privé. Taille de l’article complet : 2 012 mots. (4) Elinor Ostrom, Gouvernance des biens communs. (6) Carlo M. Related:  Ville contributive

Alan Moore: Designing Sustainable Towns and Cities Recently the Prime Minister's Office let it be known that Prime Minister David Cameron sees Letchworth as a model community wanting to apply the principles of Garden Cities throughout the UK. I was born in Letchworth in 1964 and my parents moved there from London in 1958 and still live there. There is no doubt that Letchworth was inspirational in its conception and design. Ebenezer Howard the Quaker creator of Letchworth as a sustainable, green and greenbelted economically vibrant community gave a significant gift of what a sustainable community might look like in 1903. The first Garden City Association conference was held in 1901. Returning to our current PM's interest in Letchworth and garden city principles the question is to which time period is Cameron or his policy advisors pointing? The indoor market made up of small local traders, existing since I was a boy is closing as the rents are no longer affordable, Argos stands in its place.

Passé et présent des biens communs Ouverture et enclosure Dans son film documentaire, Les Glaneurs et la glaneuse (2000), Agnès Varda revisite la pratique traditionnelle du glanage dans la France d’aujourd’hui. Son voyage à travers le pays à la recherche de déchets et d’objets de rebuts variés commence justement par la terre et par les tonnes de pommes de terre trop peu uniformes pour la vente en supermarché. En fouillant le tas de légumes imparfaits, elle trouve rapidement la première des pommes de terre en forme de cœur qui deviendra le symbole de son film et de sa suite, Les glaneurs et la glaneuse : deux ans après en 2002. Des grappes de raisin à l’art du collage, des pommes aux installations, Varda juxtapose avec fluidité nos usages de ressources tangibles et plus intangibles – ce qui « tombe entre les mots », comme le viticulteur et psychanalyste Jean Laplanche le dit poétiquement de son œuvre. © ciné-tamaris Le « premier » mouvement d’enclosure Ouverture Les communs de l’information Les glaneurs, c’est nous

« Design'in Pays de la Loire » est créé | Ouest France Entreprises Le Choletais Éric Violette devrait prendre la présidence de l'association regroupant les acteurs régionaux de la filière. « Ce n'est pas un hasard si c'est à Nantes que sont lancées les premières Rencontres du design. » Christophe Clergeau en est persuadé, il s'agit là d'une des clés du développement économique accompagnant l'innovation. Le premier vice-président du conseil régional a profité de l'opportunité des Rencontres internationales de l'industrie et du design, à Nantes, pour officiellement lancer « Design'in Pays de la Loire ». Une plateforme d'innovation régionale « en gestation depuis deux ans, qui devrait booster l'innovation pour la mise au point de produits, leur commercialisation et leur consommation ». Créer des prototypes Cette plateforme s'appuie sur la démarche de l'École du design Nantes-Atlantique mais aussi sur les entreprises, designers, établissements de formation et centres de recherche, et des partenaires économiques comme Le Mans Créapolis.

Observatoire des inégalités 27 novembre 2012 - Dans le privé comme dans le public, il existe de fortes disparités entre les salariés en contrat à durée indéterminée et ceux en emploi précaire. Une dualité qui s’est aggravée avec la crise. Le point de vue de Jérôme Gautié, professeur d’économie. Extrait du hors-série poche Alternatives Économiques « Les inégalités en France ». Le marché du travail français est souvent dénoncé pour son caractère dualiste. Les salariés français sont en grande majorité (85 %) en contrat à durée indéterminée (CDI). La crise comme révélateur Ce caractère dualiste semble s’être particulièrement révélé pendant la crise entamée en 2008. Les insiders ont été bien davantage protégés, notamment dans les grandes entreprises. De façon plus générale, la grande majorité des salariés qui ont pu garder leur emploi pendant la crise ont vu leur salaire maintenu. Dans la fonction publique Au total, la formule « insiders contre outsiders » résume-t-elle bien les ajustements au cours de la crise ?

vivre hors sol - Amis de l’économie du partage, ne vous voilez pas la face : les 3 arguments de la conso collab sont fallacieux. Let's Talk Community Engagement Envision Sacramento Asked: How would you rate the overall quality of life in our community? Engage Oakland Asked: Would you favor more fenced dog parks in Oakland? Los Angeles Mobility Element Asked: How would you prefer to travel around in the future? La pauvreté comme acte de résistance ? Recensé : Giorgio Agamben, De la très haute pauvreté. Règles et forme de vie, Payot & Rivages, 2011 (réédition au format 10/18, Rivages poches, avril 2013). Traduit de l’italien par Joël Gayrault. 220 p., 20 €. Le philosophe Giorgio Agamben consacre le volume IV.1 de sa série intitulée Homo Sacer aux règles monastiques écrites entre le IVe et le XIIIe siècle, et à la pauvreté volontaire de l’ordre des frères mineurs (franciscains). Dans une première partie, l’auteur propose une analyse du rapport qui s’établit entre la règle et la vie, en se fondant sur la lecture de textes fondateurs du monachisme cénobitique (moines vivant en communauté et refusant d’être ermites). Règle de droit et règle de vie monastique Contrairement à la règle de droit, la norme monastique règlemente la vie dans tous les aspects quotidiens et même naturels (p. 45-46). Une vie en dehors du droit ? En procédant ainsi, les frères entendent se placer dans un « état de nécessité » où « tout est commun ».

Créer des emplois, oui, mais à quel prix ? Mardi, 26 Juin 2012 22:25 En échange de la création 500 emplois sur sa nouvelle plateforme de Chalon-sur-Saône, Amazon pourrait percevoir entre 4,5 et 12,5 millions d’euros de subventions. Problème : l’entreprise est pointée du doigt pour ses mauvaises conditions de travail et pour sa fiscalité très «évasive». Le site de vente en ligne états-unien Amazon a annoncé la création d’une troisième plate-forme logistique en France. Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) a été préféré à Beaune (Côte d’Or). Avec sa nouvelle plateforme, Amazon percevra les «aides légales» prévues en échange de création d’emplois. Cadences infernales Problème : aucune condition n’est a priori demandée en échange à partir du moment où le territoire qui bénéficie des créations d’emplois est éligible à ces aides publiques, car socialement en difficulté. Côté fiscalité, Amazon est aussi loin d’être exemplaire, le groupe échappant en grande partie à l’impôt en France. (Source : Bastamag)

Le métier de la foule "Pendant longtemps, on a pensé qu'on était les seuls à pouvoir prodiguer de l'information. Mais ce n'est pas comme cela que cela se passe. Ceux qui savent l'information dont ils ont besoin - et qui en détiennent d'ailleurs une partie -, ce sont les voyageurs eux-mêmes. Le métier de Transilien, c'est le métier de la foule. La mise à contribution des usagers dans les transports est une révélation pour les transporteurs. Derrière ces premiers constats, deux questions se profilent : Au-delà des bénéfices d'optimisation que promettent les intelligences activées par les grandes entreprises de service, n'y a-t-il pas d'autres leviers d'intelligences d'usage qui seraient autant de gisements de productivité ? La question vaut autant pour les ménages, les collectivités que pour les entreprises. Au-delà de la dimension économique, n'est-ce pas une manière nouvelle d'envisager le jeu des acteurs et la gouvernance de la Cité ? Le service public devient un service du public

Collaborative Cities | The Documentary Les boucles locales d’innovation : la démocratie pour reterritorialiser la mondialisation Depuis plus de vingt ans, les collectivités locales et les petites et moyennes entreprises (PME) étaient noyées dans la mondialisation, subissant de plein fouet les décisions des grands groupes. Les territoires étaient perçus comme de simples réserves de main-d’œuvre se différenciant les uns des autres par leurs salaires, leur productivité ou leur niveau d’infrastructures. De cette période, il reste bien plus que des traces : la création de richesse est toujours contrôlée par des groupes multinationaux qui se jouent des continents. C’est encore pour une bonne part dans les salles de marchés et les directions des achats des grandes entreprises que le travail, les capitaux ainsi que les connaissances et savoir-faire du monde entier sont combinés pour s’inscrire dans des chaînes de valeur globales. Les politiques industrielles échappent pour une grande part à la maîtrise d’institutions politiques engoncées dans leurs frontières. La mondialisation n’est plus ce qu’elle était Bibliographie

Comment travaillerons-nous A l’heure où les robots et les algorithmes sont perçus de plus en plus souvent comme une dépossession, nous subtilisant notre pouvoir, notre travail, notre connaissance, nous avons certainement besoin d’entendre d’autres manières d’interagir avec eux. “Nous avons besoin de nous engager directement avec les machines”, clame l’architecte Fabio Gramazio sur la scène de la conférence Lift, qui se tenait du 5 au 7 février 2014 à Genève. Fabio Gramazio est architecte au cabinet Gramazio & Kohler. Il enseigne l’architecture et la fabrication numérique à l’École polytechnique fédérale de Zurich et au Future Cities Laboratories de Singapour… A priori, on peut avoir tendance à penser que l’architecture n’a rien à voir avec la robotisation ou la fabrication numérique, et pourtant, l’architecte va brillamment nous prouver le contraire… Travailler avec les robots La fabrication numérique a le potentiel de créer une différenciation à coût zéro, estime Gramazio. Mesh-Mould from GramazioKohler on Vimeo.

Le mille-feuille à jamais irréformable ? XEnvoyer cet article par e-mail Le mille-feuille à jamais irréformable ? XEnvoyer cet article par e-mailLe mille-feuille à jamais irréformable ? Décentralisation Chaque échelon pourra continuer à s’occuper de ce que bon lui semble Avec son projet de décentralisation, François Hollande réinvente l’art de réformer sans réforme. En 2010 Nicolas Sarkozy avait à peine esquissé une vraie rationalisation du “millefeuille”. L’illisibilité des actions En Sorbonne, dans un discours magistral, le président de la République a bien posé la question : “Comment admettre l’illisibilité des actions, alors même que les élus se dévouent pour le bien commun mais n’arrivent pas à faire comprendre qui est responsable de quoi avec l’enchevêtrement des compétences ?” Après l’Acte I des lois Defferre et l’Acte II des lois Chirac et Raffarin, l’Acte III de la décentralisation signé Hollande misera sur le changement dans la continuité. Par Jean-Michel Lamy

Perdre son temps : la nouvelle fracture numérique La lecture de la semaine est un article paru mardi dans le New York Times sous la plume de Matt Richtel (@mrichtel), et il est intitulé « Perdre son temps : la nouvelle fracture numérique ». Un bon sujet de réflexion pour ceux qui ont l’accès à l’internet comme seule politique numérique. « Dans les années 90, commence l’article, le terme de « fracture numérique » est apparu pour décrire la séparation entre ceux qui possédaient la technologie, et ceux qui ne la possédaient pas. Il a été à l’origine de nombreux effort pour mettre dans les mains des Américains, en particulier des familles les plus défavorisées, les outils numériques dernier cri. Image : A quoi perdons-nous notre temps ? « Cette nouvelle fracture préoccupe à ce point les autorités que la Federal Communications Commission réfléchit à dépenser 200 millions de dollars pour créer un corps de formateurs dédié à l’alphabétisation numérique. Xavier de la Porte

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