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Avons-nous besoin d’Info Labs

Avons-nous besoin d’Info Labs
Grâce aux outils de prototypage rapide à commande numérique, à du matériel et du logiciel désormais facilement bricolables, demain, un grand nombre de personnes seront en mesure de concevoir et fabriquer des objets de leur choix, passant rapidement de l’idée au modèle numérique, du modèle au prototype, voire du prototype à l’objet tangible. C’est l’essence même du projet des Fab Labs (Wikipédia), ces espaces de travail, ces ateliers de fabrication ouverts et accessibles à tous. Mais pourquoi s’en tenir aux objets physiques et à la matière programmable ? La complexité de la matière numérique montre qu’on gagnerait certainement à étendre le concept aux données, aux statistiques, aux algorithmes… Et faire de la matière numérique un objet d’appropriation commun, comme les Fab Labs le proposent pour le monde physique. Le Lab « ouvert » comme modèle Avec plus d’une centaine de Fab Labs dans le monde, leur relative réussite interroge. Pourquoi avons-nous besoin de Labs consacrés aux données ?

Big Data, grande illusion La cause serait entendue : après le cloud computing et l’internet des objets, les « big data » constitueraient la prochaine « révolution » apportée par le numérique. Alan Mitchell, cofondateur et directeur de la stratégie du cabinet britannique Ctrl-Shift, n’est pas d’accord. Pour lui, les Big Data auraient presque un côté contre-révolutionnaire : le chant du cygne d’une informatique productiviste, centralisatrice, centrée sur les grandes organisations. « Les Big Data se fondent entièrement sur la statistique : dégager des schémas et des tendances à partir de grandes collections de données. La statistique fournit une manière extraordinairement puissante et utile de remettre en questions les suppositions et les inférences que les cerveaux humains produisent naturellement – et souvent de manière erronée. C’est formidable. « Mais le principal déficit que rencontre notre société ne réside pas dans la capacité de traiter un grand nombre de données, bien au contraire. Et pourquoi pas ?

Région PACA : Ouverture de la 4ème vague de l'appel à projets PACA Labs La 4ème vague d’appel à projets du dispositif PACA Labs s’ouvrira le 1er septembre prochain. Ce projet s’adresse aux entreprises membres d’un PRIDES de la région PACA, aux communautés d’agglomération, aux formations d’enseignement supérieur et de recherche, etc. Son objectif est de permettre : - aux PME du secteur TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) de la région de tester en situation réelle leur technologie ; - aux territoires et acteurs locaux d’anticiper l’appropriation de ces nouveaux usages ; - l’implication des acteurs de la formation et de la recherche. Il s’adresse aux porteurs de projets désireux de faire émerger des actions dans les trois axes suivants : - prototypage en grandeur nature de technologies et services numériques innovants sur les territoires ; - co-conception associant les usagers en amont dans le cadre d’un projet de recherche-expérimentation associant notamment des territoires et des établissements d’enseignements supérieur ;

Brèves de bibliothèque(S) | scoop.it Les enjeux de l’extension de l’Open Data au monde de l’entreprise « Ainsi donc, nous souhaitons étendre le nombre et la diversité des données réutilisables. Mais pourquoi, en fait ? Pourquoi, en particulier, les entreprises contribueraient-elles à l’Open Data ? Nous n’avons jamais pris les données au sérieux « Nous n’avons jamais pris les données au sérieux et aujourd’hui, elles se vengent », estime Daniel Kaplan. Les données sont pour la plupart des constructions ad hoc visant à remplir les variables des programmes, explique-t-il. Image : Daniel Kaplan sur la scène de l’Open Data Week, photographié par Mathieu Drouet pour la Fing. Mais à l’heure de l’innovation ouverte, la plupart des chaînes de valeur et des modèles de services associent de multiples organisations. Ce Nouveau Monde relie d’une manière souple les organisations, les projets, les services et les applications autour de données et de services (au sens de « web services »). L’ouverture banalisée Les enjeux des données d’entreprise ouvertes Hubert Guillaud

"Des charges lourdes ne permettent pas de lancer aisément des projets innovants" ENQUÊTE ENTRETIEN Hugues-Arnaud Mayer est le président de la commission innovation du Medef. Il est engagé dans des créations d'entreprises innovantes. Selon lui, la clé d'un réveil de l'innovation en France passe par un meilleur partage de la connaissance entre public et privé, et d'une "grande impulsion". L'Usine Nouvelle - L'innovation en France, on en parle beaucoup mais elle ne brille pas sur la scène internationale. Seul l'environnement réglementaire est en cause ? Vous demandez plus de subventions ? Une grande impulsion, cela se concrétise comment ? Il faut aussi continuer à motiver les collaborations entre entreprises et recherche publique, mais plus uniquement au plan national, comme l'incitent les pôles souvent trop franco-français. Et les entreprises, ont-elles un rôle à jouer ? Au Medef, Nous réfléchissons aussi à solliciter les seniors de l'industrie à la retraite, comme le font les Italiens, pour chapeauter les projets de recherche collaboratifs.

Que peuvent bien fabriquer bibliothèque et Fab Lab ensemble ? | Carrefour numérique², qui veut du rab’ ? Certain·e·s bibliothécaires commencent à expérimenter l’imbrication de la bricole des Fab Labs et des savoirs disponibles dans les bibliothèques. Le Carrefour Numérique² et leurs collègues de la bibliothèque de la Cité des sciences ont entamé leur réflexion. Le lien ne coule pas de source pour le moment. En 1970, une bibliothèque proposait des livres et des revues. En 2000, elle offrait en plus des CD et des DVD. Aux États-Unis, le mélange des deux univers s’est concrétisé en 2012 et la sphère française n’a pas tardé à embrayer. Malentendus et points communs Mais ce mariage des deux univers est-il si évident ? Passés ces malentendus, on peut enfin se pencher sur les points communs. Partage de la connaissance Matthieu souligne aussi le potentiel de médiation : Cela met de la vie, ça change de la routine, ça ne peut que faire du bien. Ces deux aspects en recouvrent un troisième, la question du service public du partage de la connaissance qui est un trait d’union fort entre les deux espaces.

Big Data : Making sense at scale D'un récent voyage dans la Silicon Valley (merci aux amis du Orange Institute), je rentre avec une conviction : tout ce que nous connaissions du web va changer à nouveau avec le phénomène des big data. Il pose à nouveau, sur des bases différentes, presque toutes les questions liées à la transformation numérique. En 2008, l’humanité a déversé 480 milliards de Gigabytes sur Internet. Ces données ne sont pas toutes des oeuvres. Naviguer dans ce nouveau web demande une nouvelle science. L’actualité de la semaine nous a donné une petite illustration de ce qui se passe à grande échelle. Le web était globalement transactionnel. Le web, aujourd'hui, produit aujourd’hui des masses de données, des masses de sens, qui échappent complètement aux principaux acteurs. On sent bien que l’on est tout près d’un phénomène d’émergence. Ce qui est fascinant avec la Silicon Valley, c’est qu’une telle perspective y devient immédiatement un carburant pour la recherche et la création.

"Le design doit être au cœur de la politique industrielle" Bonne nouvelle pour le design. La Paris Design Week bat son plein, des docks de la Cité de la mode et du design aux marchés Paul Bert et Serpette de Saint-Ouen, les événements, expositions ou conférences proposent à tous de se plonger dans un univers multiple (Cliquez ici pour découvrir le programme). Surtout, le gouvernement, par la voix de Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l’innovation et de l’économie numérique paraît prendre la mesure de cette discipline trop souvent cantonnée –en France – à la décoration. C’est au Lieu du design, espace de rencontre entre les entreprises d’Ile de France et les designers que la ministre a exprimé sa vision du design. "Dans un contexte de crise économique, de concurrence exacerbée et de délocalisation d’activité, le design a un rôle stratégique à jouer" a expliqué la jeune ministre dans son discours d’ouverture de la Paris design week.

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