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L'effet pygmalion à l'école

L'effet pygmalion à l'école
Il est très important de rappeler ici que les enseignants ne sont pas conscients des différences de comportements qu'ils opèrent en fonction des élèves. On parle également d'autoréalisation des prophéties pour qualifier ce processus. On peut d'ailleurs faire un parallèle avec l'effet placebo en médecine ou encore la suggestion en psychologie. On sait aujourd'hui que les élèves appartenant à des groupes dits stigmatisés réussissent moins bien l'école. On peut prendre comme exemple les enfants d'origine modeste, les enfants d'origine étrangère ou encore les filles en mathématique. Pourtant l'école de la république est supposée être démocratique et fondée sur le mérite et non sur la stigmatisation. Cependant, les élèves appartenant à ces groupes sont porteurs d'un stigmate et ont la réputation d'être moins performants au niveau scolaire. Pour prendre un exemple concret, un enseignant qui va être affecté en Zone d'Education Prioritaire (ZEP) va sans nul doute avoir quelques appréhensions. Related:  psycho

Rosenthal et Jacobson (1968): L'effet Pygmalion : je pense, donc tu es - Psychoweb Méfions nous de nos stéréotypes, de nos croyances : leur simple présence est un risque de distorsion de nos perceptions, de telle sorte que ce qu'autrui va voir en nous, va nous conditionner à le devenir... Un effet désormais bien connu, aussi intuitivement que dans le cadre théorique, depuis cette expérience de Rosenthal et Jacobson. 1. Il s'agit de passer inaperçu Dans leur expérimentation, ils essayaient de démontrer que des sujets ayant une attente vis-à-vis du comportement, de la façon d'être d'autres sujets, entraîneraient chez ces derniers les comportements attendus. Pour de nombreuses expériences de psychologie, une affabulation sur le but de l’étude est souvent nécessaire pour que les sujets répondent naturellement. 2. Au début du 3ème trimestre, les auteurs faisaient passer de nouveau le test de performance aux enfants (post-test) puis mesuraient la différence de performance entre pré et post-test. Les dieux sont-ils joueurs?

Je grandis > La plupart des consultations chez le psychologue ou en CMP sont motivées par des difficultés scolaires. En effet, les parents sont aisément alertés par les résultats scolaires de leur enfant et n’hésitent pas à consulter quand ce n’est pas l’école ou l’enseignant qui leur suggère. Entre la simple difficulté scolaire et l’échec scolaire massif, il n'existe pas de profil type de l'enfant en difficulté. Mais ce que l’on peut dire c’est que ce trouble recouvre bien souvent autre chose que des difficultés d’apprentissage. Il peut n’être que la partie visible de troubles psychopathologiques de l’enfant et de l’adolescent. Il constitue une voie commune à des causes aussi diverses qu'une pédagogie inadaptée, une origine organique, un retard mental, un événement traumatique, un conflit psychique, une organisation pathologique de la personnalité… Ainsi, il n’y a pas une seule cause à l’échec des acquisitions scolaires. Le déficit intellectuel La précocité intellectuelle L'inhibition scolaire

Du grain de sable à la perle - RolandPec.org La résilience est un terme issu de la physique. Il signifie la capacité d’un corps à résister à un choc. Transposée aux sciences sociales, cette notion désigne l’aptitude à se développer malgré l’adversité. La résilience n’est point liée à une quelconque appartenance culturelle. Mais la résilience apporte également son lot de souffrances. Quid de la transmission de la capacité à résilier, lorsque le trauma n’est pas digéré en une génération (comme c’est le cas pour les massacres et les génocides, par exemple) ? Aujourd’hui, on admet généralement qu’il faut quatre ou cinq générations pour digérer complètement un trauma global (de type massacre ou génocide).

Psychologik: Quelques raisons de haïr son enfant Dans "La haine dans le contre-transfert" D. W. Winnicott donne quelques raisons pour lesquelles une mère peut haïr son enfant. La liste n'est bien entendue pas close et les raisons de haïr un enfant sont variée. L'enfant n'est pas sa propre conception (mentale). Empathie, conscience morale et psychopathie – l'intelligence émotionnelle (partie 2/3) « La conscience est la lumière de l’intelligence pour distinguer le bien du mal. » Bien que séparé par près de 2 500 ans d’histoire, cette citation de CONFUCIUS n’aurait certainement pas déplu à Antonio DAMASIO et son équipe pour qui : « Les émotions sont inséparables de l’idée de récompense ou de punition, de plaisir ou de peine, d’approche ou de retrait, d’avantage ou de désavantage personnel. Inévitablement, les émotions sont inséparables de l’idée de bien et de mal »[1]. Ces chercheurs se sont fixés pour tâche de percer les mystères de la conscience, de la raison et des émotions, en étudiant un très large panel de personnes atteintes de troubles neurologiques suite à divers traumatismes cérébraux. Mais qu’est-ce que la notion de bien et de mal a à voir avec la conscience et/ou les émotions (i.e. l’intelligence émotionnelle) ? C’est ce que nous allons découvrir dans cet article en explorant plusieurs voies. Un si fragile vernis d’humanité – Banalité du mal, banalité du bien : À suivre…

Comment autant de scientifiques ont-ils pu tous se tromper à ce point? Une éminente théorie psychologique vérifiée par des centaines d’expériences est sur le point d’être contredite. Ce n’est pas juste inquiétant. C’est terrifiant. Ce furent les effluves de chocolat les plus importants de toute l’histoire de la psychologie. Voici comment fonctionnait l’expérience. Baumeister et Tice chronométrèrent les étudiants pendant qu’ils tentaient de résoudre le casse-tête pour voir combien de temps ils mettaient à abandonner. Les auteurs baptisèrent cet effet «ego depletion», l’épuisement du moi, et affirmèrent qu’il révélait un trait fondamental de l’esprit humain: nous possédons tous une réserve de volonté limitée qui diminue quand on l’utilise trop. Cette idée simple –peut-être intuitive pour les non-scientifiques, mais révolutionnaire dans le domaine– s’est transformée en poids lourd de la recherche. Phénomène constant En 2011, Baumeister et John Tierney, du New York Times, ont publié un livre scientifique et de développement personnel basé sur cette recherche.

21 manières de demeurer en paix Introduction Ce qui suit représente des pratiques simples mais puissantes qui peuvent vous offrir de nouvelles manières de considérer les circonstances de votre vie et, par cela, de créer de nouvelles possibilités de réalisation de soi. 1. Inverser les jugements Remarquez dans la pratique lorsque vous jugez ou critiquez quelqu'un ou quelque chose. Par exemple, au rayon de l'épicerie, vous êtes impatient et pensez que la personne devant vous est mal organisée et impolie. Pervers narcissiques : "Les personnes les plus intelligentes sont les plus exposées" - 30 mars 2012 Dans votre manuscrit, vous analysez longuement la relation d’emprise, véritable "main basse sur l’esprit" selon le psychanalyste Saverio Tomasella, qui permet de pendre le pouvoir sur quelqu’un. En quoi consiste-t-elle ? Nous pourrions le définir en un seul mot : "décervelage". Comme le fait de penser que les personnes manipulées sont "faibles" ? Tout à fait. Mais nous commençons aujourd’hui à mieux connaître ces processus grâce aux travaux de certains neuropsychiatres, comme le docteur Muriel Salmona, présidente de l'association Mémoire traumatique et victimologie, qui décrivent comment le mécanisme de disjonction opère chez une personne traumatisée. Comme souvent, la pluridisciplinarité favoriserait une meilleure compréhension des choses... Oui. Vous écrivez que "la manipulation altère profondément la personnalité du manipulé".

L'homme et le corbeau, une étrange proximité Voici bien un fléau devant lequel nous sommes résolus à garder tout notre sang froid : il paraît que depuis deux étés des corneilles sont arrivées en nombre dans les grandes villes et d’abord à Paris, inquiétantes par leur agressivité. On apprenait ainsi, en juin 2014, qu’une femme avait été blessée au front par l’un de ces volatiles dans le jardin de la Cité universitaire. À telle enseigne qu’un responsable de ce domaine s’est cru obligé de rassurer les habitants de la capitale en affirmant qu’il n’y avait pas eu de plaintes massives concernant des nuisances liées à la corneille noire ou a son cousin le corbeau. Et même si des battues administratives ont été menées au jardin du Luxembourg pour piéger ces oiseaux, toute référence au film fameux de Hitchcock montrant des nuées de volatiles attaquant des passants affolés est apparu comme relevant d’un délire incongru. Prenons donc notre envol pour une heure avec le corbeau. Jean-Noël Jeanneney Programmation sonore : Bibliographie :

Histoire de la Folie Théorie de la Synchronicité

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