La viande provenant d’animaux clones est « sécuritaire », malgré les hésitations des consommateurs
Le grand public dispose de 90 jours pour faire connaître ses commentaires sur la question, qui elle-même a été révisée et examinée par des experts en clonage et santé animale. Si l’ébauche est ratifiée, ces produits entreront sur le marché, mais pas avant 2008. Durant la période de révision, la FDA a demandé aux fermiers, sur une base volontaire, de ne pas vendre de viande ou de lait provenant d’animaux clônés. Avant cette sonde lancée par la FDA, un sondage mené en décembre dernier par le Pew Initiative on Food and Biotechnology a démontré que même si les américains ne sont pas particulièrement bien informés au sujet du clonage animal (ce qui est aussi vrai concernant leur connaissances quant aux OGM, par ailleurs), ils n’en demeurent pas moins particulièrement réfractaires à la pratique : 61 pour cent des gens interrogés se déclaraient ambivalents au sujet du clonage animal, contre 27 pour cent que cela ne dérangeait pas.
Pas de clonage humain au Canada
Pas de clonage humain au Canada Mise à jour le mercredi 29 octobre 2003 à 11 h 45 Après dix ans de débat, le projet de loi sur la reproduction assistée a été adoptée en troisième lecture aux Communes par 149 voix contre 109. Ce projet de loi interdit le clonage humain, le recours aux mères porteuses rémunérées et le commerce de spermatozoïdes et d'ovules. Le projet de loi établit aussi des normes pour la recherche sur les cellules souches, en autorisant l'utilisation d'embryons congelés non utilisés par des couples infertiles, à condition qu'ils ne soient pas âgés de plus de 14 jours. Cette clause du texte a conduit les députés alliancistes, la plupart des députés conservateurs et 16 députés libéraux à voter contre. Le projet de loi devra maintenant franchir l'étape du Sénat, où il pourrait mourir au feuilleton si la session se termine avant que son étude soit complétée.
clonage
Indra Balassoupramaniane, avocate Le 24 avril dernier avait lieu le cocktail-causerie organisé une fois par an par l'Association des diplômés de droit de l'Université de Montréal (ADDUM) et le thème de cette soirée fut consacré au clonage humain. Devant près d'une quarantaine participants, le conférencier invité, Dr David Roy, a livré ses réflexions sur cette question difficile et controversée, en mettant essentiellement l'accent sur les aspects scientifiques. La présentation du Dr Roy a porté sur trois points particuliers du clonage : le clonage reproductif, le clonage thérapeutique et la thérapie génique. Le clonage reproductif Le Dr Roy amorce sa conférence en expliquant le fonctionnement du clonage reproductif : « Le clonage reproductif consiste à créer, à partir d'une cellule prélevée sur un organisme adulte, un être humain génétiquement identique à la personne sur qui a été prélevée la cellule ». Clonage thérapeutique : La thérapie génique
Mort de Dolly, la première brebis clonée
Par le Dr. Olivier Namy - Futura-Sciences Le 5 juillet 1996, les chercheurs du "Roslin Insitute" à Edinburgh annonçaient la naissance du premier mammifère cloné à partir de cellules adultes. Cette brebis répondait au nom de Dolly. Alors que la plupart des brebis vivent entre 11 et 12 ans, Dolly est morte à 6 ans et demi après avoir commencé à manifester des maladies souvent associées à la vieillesse dès l'âge de 5 ans 1/2. Avant le clonage de Dolly, les chercheurs étaient parvenus à cloner des brebis à partir de cellules embryonnaires. Des problèmes précoces habituellement liés à l'âge. Comme d'autres animaux clonés, Dolly possédait des télomères plus courts qu'un animal du même âge. De nombreux autres animaux clonés Depuis Dolly, les succès du clonage reproductif chez les animaux ont permis d'obtenir de nombreux animaux clonés, notamment des cochons, des vaches, des souris, et des chèvres. Ce sujet vous a intéressé ? Commenter cette actualité ou lire les commentaires
Pour et contre
Les scientifiques espèrent que les cellules souches humaines ouvriront des voies totalement nouvelle pour soigner des affections incurables comme la maladie de Parkinson, les maladies cardio-vasculaires, la maladie d'Alzheimer, les paralysies, les attaques cérébrales et le diabète. A l'heure actuelle, les cellules souches sont prélevées sur des embryons humains quelques jours seulement après la fécondation. A ce stade, l'embryon a la taille du quart d'une tête d'épingle ! "Instrumentaliser" ainsi l'embryon humain soulève d'énormes problèmes éthiques. Est-il -il éthiquement acceptable d'utiliser un embryon comme "usine" productrice de cellules souches? Un embryon est-il déjà un être humain, ou bien n'est-ce qu'un simple amas de cellules? A quel moment un embryon ou un fœtus deviennent-ils un être humain? Peut-on, de manière éthique, obtenir des embryons en grand nombre? Cette approche devrait-elle être adoptée dans toute l'Europe? D'autres sources de cellules souches?
Science Citoyen : Clonage
Le clonage animal permet de développer dans un premier temps une lignée de cellules animales à partir d’une cellule unique, et/ou dans un second temps d’obtenir un organisme vivant identique à un organisme d’origine. Si le concept n’attire vraiment l’attention que depuis près de cinq ans, il suffit pourtant d’ouvrir les yeux sur le monde qui nous entoure pour constater que le principe du clonage n’est pas une découverte scientifique. Quelques exemples Mais la révolution qui va remettre au goût du jour ce vieux thème de science-fiction a lieu en Ecosse, dans un laboratoire d’agronomie sur le port d’Edimbourg. Dolly, le premier mammifère issu d’un clonage génétique. Les autres animaux clonés depuis Dolly . Bilan sur le clonage animal (2006) . Le principe. Les conséquences : santé des clones et biodiversité.