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Michel Clouscard

Michel Clouscard
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Michel Clouscard, né en 1928 à Montpinier et mort le à Gaillac, est un sociologue et philosophe français. Proche du Parti communiste français, il est notamment connu pour sa critique du libéralisme libertaire en tant que stade actuel du capitalisme. Opposant au capitalisme, démarqué du stalinisme, critique de l'évolution des idées de progrès confrontées aux mutations libérales de la fin du XXe siècle, son œuvre se rattache à la pensée de Rousseau, Hegel et Marx dont il montre les liens et l'unité. Sa contribution visait à fournir une base conceptuelle pour penser une philosophie politique démocratique et autogestionnaire permettant le dépassement de la gestion des richesses, des nations et de l'éducation politique des citoyens par la classe capitaliste. Biographie[modifier | modifier le code] En février 2008, Michel Clouscard était devenu président d'honneur de l'association qui porte son nom. Œuvres[modifier | modifier le code]

Le capitalisme selon Michel Clouscard, Patrick Coulon Libéralisme classique, national-socialisme, néolibéralisme : ces notions sont au cœur des travaux entrepris par Michel Clouscard. Comment ne pas constater qu’elles sont d’une actualité saisissante ? Michel Clouscard (1928-2009) eut un parcours de vie bien singulier. Tour à tour champion de haut niveau (il fut présélectionné pour les Jeux olympiques d’été de 1948 à l’épreuve des 200 mètres), étudiant en lettres et philosophie, puis professeur de sociologie à l’université de Poitiers, il consacra l’essentiel de ses recherches à l’analyse de l’aliénation économique (la répression sur le producteur) ou de l’aliénation anthropologique (le dressage libéral libertaire). Le capitalisme de la séductionNous consacrerons cet article à un résumé de deux de ses ouvrages principaux ainsi qu’un rapide coup de projecteurs sur les concepts qu’il forgea.Le Capitalisme de la séduction, certainement l’ouvrage le plus connu de Michel Clouscard paru en 1981. Rapide bibliographie :

Vers une philosophie du capitalisme. Une lecture de Gilles Deleuze. -- Jean-Jacques Cadet En bon ¨marxiste¨, Gilles Deleuze va beaucoup s’appuyer sur les thèses de Karl Marx développées depuis les Manuscrits de 1844 jusqu’au Capital pour construire cette intelligibilité philosophique autour du capitalisme réservé généralement au champ économique. Un tel croisement avec Marx (et avec d’autres auteurs) enrichit la philosophie deleuzienne du capitalisme. Quels sont les contours de cette philosophie du capitalisme ? Dans quel niveau la philosophie peut appréhender le capitalisme qui est avant tout un système économique ? Peut-il exister une philosophie du capitalisme ? Le capitalisme est selon Gilles Deleuze une ¨entreprise mondiale de subjectivation¨ . Cet assujettissement produit selon Deleuze une division constitutive du sujet. Avec Deleuze, le capitalisme est caractérisé par des ¨flux de détérioration¨. Tout le projet de Gilles Deleuze à travers les deux tomes du Capitalisme et Schizophrénie c’est de trouver des moyens de combattre le capitalisme.

Philosophie de la technique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les effets de la technique[modifier | modifier le code] Descartes explique dans son Discours de la méthode que la technique, un des fruits de l'arbre de la science avec la morale et la médecine, nous rend comme maîtres et possesseurs de la nature. Le "comme" n'est pas sans importance. En effet, « connaissant la force et les actions du feu, de l'eau, de l'air, des astres, des cieux, et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la Nature.», nous pourrons donc facilement mettre la nature au service de nos besoins déterminés. Descartes ne veut pas dire que la technique est étrangère à la nature, ni qu'elle la dépasse de manière inconditionnelle. "La pratique innombrable rejoint un jour l’idéal, et s’y arrête.

L'hypothèse du "capitalisme cognitif" : pertinences et limites -- Jean-Jacques CADET Dwaabala, L’épuisement des ressources naturelles non renouvelables est une réalité. Nous assistons depuis le début de la révolution industrielle à une explosion exponentielle de l’exploitation de ses ressources. Si au lieu de considérer cette explosion exponentielle sur une période de deux siècles, nous la considérons sur les quelques millions d’années qu’à duré l’humanité, cela donne une fonction de Dirac, c’est à dire une droite presque horizontale avec aujourd’hui une autre droite, mais verticale celle-ci. Et demain, nous serons de nouveau en bas de la courbe sur une droite horizontale, ceci pas en raison d’un faible niveau technologique, mais bel et bien parce que nous aurons épuisé les ressources et que dans de telles conditions, une bonne partie de notre technologie ne nous servira plus à rien. C’est imparable et mathématique. Quand aux nouvelles technologies dont les ressources renouvelables, elles ne résolvent pas grand chose.

Makers (2/2) : Refabriquer la société Le mouvement makers est en plein essor, comme le montre la multiplication des lieux qui leurs sont dédiés (voir la première partie de ce dossier). L’éclosion des TechShops, des foires, des ateliers, qui sont pour beaucoup dans une logique de développement et d’essaimage du modèle y participe pleinement. A certains endroits, à San Francisco, le TechShop est au cœur de la réhabilitation d’un quartier (comme c’est le cas à South Market). Mais surtout, ces lieux s’implantent au coeur d’un écosystème qui favorise leur développement : écoles, musées, start-ups et grands acteurs de l’internet qui souhaitent redéployer leur activité en centre-ville… Faire société : des lieux et de leurs enjeux Pour Michael Shiloh, l’enjeu va bien au-delà des lieux. On devine derrière ce mouvement makers, un véritable enjeu pour un apprentissage différent. Reprendre confiance dans sa capacité à créer Image : visite du Maker Space avec Michael Shiloh. Image : la voiture-oeuvre en forme de maison victorienne…

Makers (1/2) : Faire société “We are all makers” (Nous sommes tous des artisans). Le credo de Dale Dougherty, fondateur de Make Magazine et de Maker Faire, le plus grand événement dédié au mouvement “makers”, est en passe de devenir le nom de référence d’une communauté extrêmement diverse et dynamique, en pleine expansion. Derrière ce sigle rassembleur, inventé par Make Magazine il y a plus de 10 ans au sein même d’O’Reilly Media, géant de l’édition orientée techno fondée par Tim O’Reilly l’un des gourous de l’internet à l’origine du concept de Web 2.0, on trouve une idée clé : il faut encourager la créativité individuelle car elle est porteuse de plus de conscience et responsabilité sociale, comme l’exprimait Dale Dougherty sur la scène de TED. Profitant de la vague du DIY (Do it yourself, pour “Fais le toi-même !”) Qui sont les makers ? La place particulière de San Francisco dans ce monde des makers est peut être à trouver dans le fait que les gens, ici, ont eu le talent d’initier le réseau. Image : Noisebridge.

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