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Lascaux

Archéologie : Le parlement du Canada-Uni sort de terre | Arts et spectacles Une partie de l'histoire de Montréal est déterrée, explique André Bernard Vendredi, le musée Pointe-à-Callière dévoilait quelques-uns des 50 000 ossements d'animaux et pièces archéologiques retrouvés sur le site du marché Sainte-Anne, devenu le parlement de Montréal. Les plus importantes fouilles archéologiques dans la métropole depuis 20 ans ont permis ainsi de faire réapparaître une importante partie de notre passé, le parlement du Canada-Uni, qui a été incendié en 1849. « J'ai l'impression que c'est une histoire très méconnue de la plupart des Montréalais et des Québécois. Ce n'est pas un pan de l'histoire qu'on enseigne beaucoup, souligne l'archéologue Louise Pothier. Les parlementaires n'y ont cependant siégé que cinq ans. « C'est un site unique, une conservation extraordinaire des maçonneries, des murs, une richesse incroyable de culture matérielle de toutes les époques », affirme Louise Pothier. Les armoiries royales retrouvées Les armoiries royales Photo : Musée Pointe-à-Callière

Sur les traces des anciens peuples | Science Photo : Jason Ur L'analyse d'images satellites à l'aide d'un programme informatique a permis de découvrir environ 14 000 sites en Syrie ayant abrité d'anciens peuplements humains au cours des 7000 à 8000 dernières années. Le logiciel, né de la collaboration entre l'anthropologue Jason Ur de l'Université Harvard et des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology, s'appuie sur un ensemble d'indices, dont certaines décolorations du sol et des monticules particuliers à l'effondrement de maisons de briques de terre séchée. Selon le Pr Ur, cette méthode d'analyse permet d'identifier des lieux comme aucune autre ne l'a fait à ce jour. « Je pourrais parvenir aux mêmes résultats sur le terrain, mais cela me prendrait le reste de ma vie pour faire un relevé topographique d'une zone de cette superficie. » — Pr Jason Ur Ce travail de dépistage de sites permettra aux archéologues qui se rendent dans cette zone géographique pour des fouilles d'aller exactement aux bons endroits.

Les grottes ornées européennes plus anciennes qu'estimé jusqu'à présent | Science Des représentations de la grotte d'El Castillo en Espagne Photo : AFP/PEDRO SAURA Les plus anciennes peintures d'Europe pourraient être néandertaliennes, laissent à penser les plus récentes analyses menées dans certaines grottes ornées du nord-ouest de l'Espagne. L'archéologue britannique Alistair Pike et ses collègues de l'Université de Bristol ont daté des dépôts calcaires recouvrant 50 oeuvres d'art dans 11 grottes à l'aide d'une technique de datation à l'uranium-thorium. Cette technique est moins destructrice que celle du carbone 14 et ne demande que quelques milligrammes de matière pour l'analyse. Selon leurs analyses, la représentation d'un disque rouge date d'au moins 40 800 ans et celle d'une main faite au pochoir d'au moins 37 300 ans. Cette pratique artistique préhistorique a donc commencé en Europe environ 10 000 ans plus tôt qu'estimé jusqu'aujourd'hui. Le saviez-vous?

Découverte d'une frise maya exceptionnelle au Guatemala Une archéologue nettoie la frise maya découverte en juillet. Photo : Proyecto Arqueologico Holmul/Francisco Estrada-Belli Des archéologues ont découvert une frise maya qualifiée d'« extraordinaire » sur une pyramide du centre précolombien de Holmul, au Guatemala. La sculpture de pierre de 2 m sur 8 m est richement décorée d'images de dieux et de dirigeants, et comprend une longue dédicace. Elle a été découverte en juillet par l'archéologue guatémaltèque Francisco Estrada-Belli et son équipe dans la province de Peten, dans le nord du pays. « C'est une découverte extraordinaire qui n'arrive qu'une seule fois dans la vie d'un archéologue », s'est félicité l'expert lors d'une conférence de presse. Les archéologues exploraient une pyramide maya datant de l'an 600, dans un secteur où on retrouve d'autres ruines classiques. L'inscription composée de 30 symboles se trouve au bas de la frise.

Étude : l'homme de Néandertal aurait disparu plus tôt qu'on le pensait Des personnes regardent une oeuvre de l'exposition « Première humanité » au Musée national de Préhistoire, en France. Photo : AFP/Pierre Andrieu Nouvelle datation concernant l'extinction de l'homme de Néandertal : il avait totalement disparu d'Europe il y a 40 000 ans, estime une équipe internationale d'anthropologues. Son déclin aurait été progressif, et il aurait cohabité avec les humains anatomiquement modernes durant plusieurs milliers d'années avant de tirer sa révérence. L'équipe dirigée par Thomas Higham, de l'Université britannique d'Oxford, a analysé près de 200 échantillons d'os, de charbon et de coquillages provenant de 40 sites archéologiques majeurs en Europe, de l'Espagne à la Russie. Les nouvelles techniques de datation plus précises permettent de conclure que les Néandertaliens et les outils de pierre taillée qui leur sont associés avaient disparu de la surface de l'Europe il y a 39 000 à 41 000 ans. Le saviez-vous?

Tablettes de Vindolanda Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Tablette 343 : Lettre d'Octavius à Candidus concernant entre autres des provisions de blé Les tablettes de Vindolanda sont des tablettes de bois découvertes sur le site archéologique du fort romain de Vindolanda en 1973. 86 tablettes furent découvertes la première année et plusieurs centaines depuis, les découvertes se poursuivant. Les tablettes sont datées du 1er et du 2nd siècle de notre ère, ce qui en fait des éléments contemporains du Mur d'Hadrien, situé non loin de Vindolanda. Les tablettes sont des courriers à destination et écrits par les membres de la garnison de Vindolanda, leurs familles et leurs esclaves. Histoire[modifier | modifier le code] Les tablettes exposées au British Museum Les premières tablettes ont été découvertes par l'archéologue Robin Birley, lors de fouilles en 1973 d'un bâtiment antérieur au mur d'Hadrien, dans un dépotoir[1]. La datation va de 85 à 105, outre une tablette datée de Dioclétien[1]. Tablettes Albertini

L'épave du navire de Franklin devrait élucider des secrets importants | Expédition Franklin Cette image sonar montre l'épave retrouvée. Photo : Handout / Reuters La récente découverte de l'épave du navire NSM Erebus dans l'Arctique canadien a ouvert une fenêtre historique sur le 19e siècle, permettant aux archéologues d'enquêter sur l'expédition de John Franklin à l'image de détectives qui examineraient une scène de crime. Le NSM Erebus, le vaisseau à bord duquel naviguait l'explorateur anglais John Franklin, et le NSM Terror ont disparu lors de la quête en 1845 pour découvrir le passage du Nord-Ouest La découverte de l'épave, par onze mètres de fond dans la baie de la Reine-Maud, a été dévoilée en septembre, et l'identité a été confirmée plus tôt ce mois-ci. Marc-André Bernier, archéologue sous-marin œuvrant pour Parcs Canada, l'agence ayant mené six opérations majeures pour retrouver les vaisseaux depuis 2008, a affirmé jeudi que ses collègues s'étaient mis au travail immédiatement après la découverte. Des images de l'épaves retrouvée. M. Un mystère jamais résolu M.

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