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CASTORIADIS. Autonomie et hétéronomie individuelles et collectives. Les fonctions de la vie imaginaire

CASTORIADIS. Autonomie et hétéronomie individuelles et collectives. Les fonctions de la vie imaginaire
Michèle Ansart-Dourlen Cornelius Castoriadis (1922-1997) a fait des études de philosophie et d’économie à Athènes avant d’arriver en France en 1945. Après sa rupture avec le mouvement trotskyste, il a fondé avec Claude Lefort la revue « Socialisme et barbarie », en 1948, consacrée à la critique du marxisme par ces anciens marxistes, et à l’analyse du totalitarisme soviétique. Après la dissolution de cette revue, en 1965, il s’est consacré à des travaux personnels et a enseigné, à partir de 1980 à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales. La notion d’autonomie est un thème central dans l’œuvre de Castoriadis ; il l’a analysée d’un point de vue philosophique, socio-politique et psychanalytique, -ces différentes approches étant selon lui indissociables. L’homme, selon Castoriadis, est un être « social-historique », étroitement dépendant de son milieu toujours conditionné par ce qu’il nomme « l’infra-institué » (il n’a choisi ni la date ni le lieu de sa naissance, ni sa famille).

L'institution imaginaire des normes sociales Le lien entre « normes sociales » et « processus cognitifs » nous invite à analyser d'une part le processus de construction de ces normes et d'autre part la représentation de leur champ de validité. Comment les normes sont-elles instituées et comment affectent-elles les individus qui discutent de leur pertinence ? Nous nous plaçons ici à un point de vue qui est celui des « normes idéelles sociales »et nous pouvons entendre le mot norme en deux sens. La norme désigne d'une part l'énonciation de lois qui définissent des droits et d'autre part la sanction implicite des mœurs et des règles. Nous essaierons d'abord de déterminer le rapport entre l'institution des normes sociales et la connaissance de ces normes, puis nous analyserons l'organisation des normes sociales. Théorie psychologique de Castoriadis Castoriadis se propose de rendre compte du processus de socialisation en tant qu'imposition de normes sociales à la psyché. Opposition psyché / société Les processus imitatifs Notes

Cornélius Castoriadis L’économie du partage face au modèle économique dominant | Mutinerie : Libres ensemble Il faut parfois savoir revenir aux fondamentaux. Particulièrement dans les périodes de crises structurelles comme celles que nous traversons aujourd’hui et qui remettent directement en cause les bases mêmes de nos économies. Nous ne pourrons pas comprendre ce que signifie économie du partage si l’on ne se demande pas d’abord ce que le mot « économie » veut vraiment dire. L’économie est l’activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l’échange et la consommation de biens et de services. Si l’on s’intéresse aux modifications structurelles que l’on doit apporter à nos économies, il faut se poser des questions telles que : Comment produit-t-on ? Je me suis demandé si nous pouvions comparer point par point le modèle économique dominant issu des théories classiques avec l’économie du Partage, modèle émergeant et prometteur mais qui doit encore prouver sa validité. Dans l’économie du Partage, le nombre d’intermédiaire tend à diminuer considérablement.

Cornelius Castoriadis Cornelius Castoriadis en 1990. Cornelius Castoriadis [kɔʁneljys kastɔʁjadis][1] (en grec moderne : Κορνήλιος Καστοριάδης [korˈneːlius kastoriˈaðis][2]), né le 11 mars 1922 à Constantinople et mort le 26 décembre 1997 à Paris 7e[3], est un philosophe, économiste et psychanalyste grec, fondateur avec Claude Lefort du groupe Socialisme ou barbarie. Il consacra une grande partie de sa réflexion à la notion d'autonomie, comme disposition à faire être du nouveau, projet de société visant l'autonomie individuelle et collective, soit une démocratie « radicale », qu'il opposait à l'hétéronomie, constitutive selon lui des sociétés religieuses et traditionnelles, ainsi que des régimes matérialistes productivistes industriels, capitalistes et communistes. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et formation[modifier | modifier le code] En 1948[4], il devient économiste à l'OCDE, poste qu'il occupe jusqu'en 1970[14]. Socialisme ou barbarie (1949-1967)[modifier | modifier le code]

Serge Latouche Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Latouche. Serge Latouche Serge Latouche en 2011 Activités[modifier | modifier le code] Travaux[modifier | modifier le code] Influencé par les travaux de François Partant, Serge Latouche est membre fondateur et ancien président de l'association La ligne d'horizon, dont l'objectif est de poursuivre la réflexion que François Partant a exprimée dans ses livres et dans ses articles[4]. Dans le domaine des sciences humaines, il a développé une théorie critique envers l'orthodoxie économique[5], et dénoncé l'économisme[6], l'utilitarisme dans les sciences sociales et la notion de développement[7]. Les auteurs Jean-Marie Furt et Franck Michel relèvent que « Serge Latouche a dévoilé les dangers de l'uniformisation du monde sous prétexte d'universalisation du modèle politico-économique »[13]. Bibliographie[modifier | modifier le code] Écrits de Serge Latouche[modifier | modifier le code] ↑ « Antiutilitarisme et décroissance.

Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs Première femme à obtenir un Prix Nobel d’économie (en 2009) pour ses développements sur la théorie des communs [1], Elinor Ostrom est décédée ce mardi 12 juin, à l’âge de 78 ans. Chercheuse politique infatigable et pédagogue ayant à cœur de transmettre aux jeunes générations ses observations et analyses, elle avait, malgré sa maladie, continué son cycle de conférences et la rencontre avec les jeunes chercheurs du domaine des communs au Mexique et en Inde. Récemment encore, elle exprimait son sentiment d’urgence à propos de la conférence Rio+20 qui se déroule actuellement [2]. Une conférence durant laquelle le terme de « communs » devient un point de ralliement, jusqu’à figurer dans le titre du « Sommet des Peuples pour la justice sociale et environnementale en défense des biens communs ». Leçons de l’histoire De la tragédie à l’écologie Elinor Ostrom a mis en place un cadre d’analyse et de développement institutionnel destiné à l’observation des communs. Les communs du numérique

CASTORIADIS. Autonomie et hétéronomie individuelles et collectives. Les fonctions de la vie imaginaire Michèle Ansart-Dourlen Cornelius Castoriadis (1922-1997) a fait des études de philosophie et d’économie à Athènes avant d’arriver en France en 1945. Après sa rupture avec le mouvement trotskyste, il a fondé avec Claude Lefort la revue « Socialisme et barbarie », en 1948, consacrée à la critique du marxisme par ces anciens marxistes, et à l’analyse du totalitarisme soviétique. La notion d’autonomie est un thème central dans l’œuvre de Castoriadis ; il l’a analysée d’un point de vue philosophique, socio-politique et psychanalytique, -ces différentes approches étant selon lui indissociables. Je me propose d’envisager d’abord la notion d’autonomie au niveau individuel, à partir de problématiques psychanalytiques, telles que Castoriadis les a reprises, en mettant fortement l’accent sur le rôle de l’imaginaire dans la vie psychique, et qu’il a élaborées dans un ouvrage essentiel, en 1975 : « L’institution imaginaire de la société ».

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