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Centres de connaissances et de culture : quelle dimension politique ?

Centres de connaissances et de culture : quelle dimension politique ?
Les réactions suscitées sur une liste professionnelle des professeurs-documentalistes par mon récent billet sur l’expérimentation proposée d’évolution des centres de documentation et d’information (CDI) en centres de connaissances et de culture[1] me conduisent à revenir sur la dimension politique de cette orientation. La loi d’orientation pour l’avenir de l’école du 23 avril 2005 stipule dans son article 2 qu’«outre la transmission des connaissances, la nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République». Elle réaffirme ainsi on ne peut plus clairement : - la place essentielle des savoirs dans la formation scolaire - la dimension politique de la mission de l’école ; le code de l’éducation rappelle, dans son article L 111.1, que « dans l’exercice de leurs missions, les personnels mettent en œuvre ces valeurs ». On le sait aussi, notre enseignement secondaire a du mal à tenir les deux bouts de cette chaîne. Related:  `test 1024

Mode d'emploi vers un 3C Par Frédérique Yvetot Lors du séminaire "Ressources numériques au CDI : un défi pour le développement des usages", les 10 et 11 mai 2012 au CDDP de Boulogne Billancourt, la sortie du vademecum « Vers des centres de connaissances et de culture » a été officiellement annoncée. Rappelez-vous... En avril dernier, la circulaire de rentrée avait mentionné la possibilité donnée aux établissements de réfléchir à la mise en œuvre de «centres de connaissances et de culture » (3C) ». Sur le site Éduscol, une présentation des 3C était faite, en prenant en exemple le lycée Émile-Mathis de Schiltigheim. « Réinventer le CDI » On le dit et redit constamment, on le constate tous les jours : les évolutions technologiques ont bouleversé les conditions d'accès à l'information et aux connaissances, et ont créé de nouveaux besoins et de nouvelles conditions de formation. Projet collectif et concerté Le 3C est un outil qui doit répondre aux besoins de tous. de la classe...). Repenser le temps et l'espace

CRDP-Académie d'Amiens Le CRDP et l’IPR EVS de l’académie d’Amiens ont organisé le 19 octobre 2011 une journée académique des documentalistes autour de la thématique : « Le professeur-documentaliste : évolutions du métier et de ses missions à l’heure des learning centres ». Jean-Louis Durpaire, IGEN EVS, en charge du dossier au niveau national, est intervenu pendant la matinée. Les missions du documentaliste dans le cadre du développement des technologies nouvelles, au cœur des réformes (l’école du socle et des lycées) ont été abordé sous différentes formes (exposés, témoignages, échanges). Le programme de la journée est téléchargeable ici. Accédez à l’intégralité de l’intervention de Jean-Louis Durpaire, IGEN EVS, en vidéo, ci-dessous : Introduction : le point de vue de l’expert Qu’est-ce qu’un CDI en 2011 Le CDI : un espace à repenser parmi d’autres espaces Retour sur les origines et la naissance des CDI Le CDI des années 2000 : entre multipolarité et virtualité Etat de la recherche.

Centres de connaissances et de culture : quel modèle politique d’éducation ? Dans un récent billet[1], nous nous sommes inquiétés des orientations et instructions pour la rentrée 2012 au sujet de la laïcité. Nous nous interrogeons aujourd’hui sur le sens d’une expérimentation proposée dans la même circulaire de préparation de rentrée[2] : la transformation des centres de documentation et d’information en centres de connaissances et de culture (3C). Le choix des mots Pour apprécier ce qui se joue dans ce changement d’appellation, on peut d’abord considérer ce qui est conservé et ce qui est modifié. Le terme de centre demeure. « De connaissances et de culture » remplace « de documentation et d’information ». Un modèle politique d’éducation vivant En valorisant les connaissances et la culture, la nouvelle appellation s’inscrit dans cette filiation : il s’agit bien, toujours, d’acquérir des connaissances qui constituent la culture nécessaire au citoyen. La transformation des CDI en centres de connaissances et de culture n’est pas un simple changement d’étiquette.

Centre de connaissances et de culture : vous avez dit « culture »? En choisissant de proposer une appellation française pour ce que les anglo-américains appellent learning centre, le ministère de l’éducation nationale a fait des choix de nombre. Les connaissances sont au pluriel, la culture au singulier. Si on imagine une appellation utilisant seulement le singulier – centre de connaissance et de culture- ou le pluriel – centre de connaissances et de cultures-, ou, pourquoi pas, une inversion du choix des nombres – centre de connaissance et de cultures, on voit bien que la signification s’en trouve modifiée. Il nous paraît intéressant de lire dans ces choix la confirmation de ce que nous avons écrit dans nos précédents billets du mois d’avril portant sur le modèle politique d’éducation en oeuvre[1], sur le sens politique[2] des centres de connaissances et de culture, mais aussi sur un autre aspect de la circulaire de préparation de la rentrée 2012 qui les promeut, touchant à la laïcité[3]. Mais la difficulté est bien plus grande encore.

Documentation : Du CDI au CCC dans les établissements scolaires ? CLDP, SDI, CDI, CCC,… s’agit-il uniquement d’un changement d’acronyme ? Internet, ressources numériques, tablettes, liseuses, wikipédia, moteurs de recherche, e-sidoc,… De nouveaux outils, de nouvelles sources d’information, n’est-ce pas le bon moment pour réfléchir à notre profession ? Lançons le débat ! « Et si on enseignait vraiment le numérique ? » Tel est le titre d’un article d’Olivier Ertzscheid publié dans le journal Le Monde du 3 avril 2012 dans lequel il est notamment écrit : « Il faut enseigner la publication. De sa naissance jusqu’à sa mort, le web fut et demeurera un média de la publication ». Lente évolution Si vous prenez Google Maps et que vous zoomez sur un établissement scolaire, que voyez-vous depuis de très nombreuses décennies ? Une place centrale Souvent central, au « cœur » de l’établissement diront certains… se trouve le CDI ou Centre de Documentation et d’Information. La « révolution » des réseaux Motivation par les réseaux Et le CCC est arrivé... Philippe Chavernac

Centre de connaissances et culture - Les centres de connaissances et de culture Télécharger la vidéo " Du CDI au centre de connaissances et de culture " La transcription du clip Les centres de connaissances et de culture, dits "3C", sont des projets éducatifs et pédagogiques à part entière. Ils s'appuient sur les compétences du professeur-documentaliste, qui peuvent s'appuyer sur les CRDP. Les 3C font cohabiter le livre et le numérique. Ils proposent une approche centrée sur la maîtrise de la langue, en tant qu'appui indispensable aux autres apprentissages. Les centres de connaissances et de culture répondent aux changements qu'ont induit les évolutions technologiques dans l'accès à l'information et aux connaissances. Les centres de connaissances et de culture permettent aussi de décloisonner espaces et temps scolaires, pour donner aux élèves plus d'autonomie dans leur parcours et plus d'occasions de collaborer entre eux. Un centre de connaissances et de culture est un lieu d'accueil.

Classification automatique - Déploiement de modèles Le déploiement est une étape importante du Data Mining. Dans le cas d'une typologie, il s'agit, après la construction des classes à l'aide d'un algorithme de classification automatique, d'affecter les individus supplémentaires aux groupes. Cette phase de catégorisation vient naturellement après le processus de modélisation. La construction et l'interprétation des groupes nous permettent de dégager des caractéristiques et des comportements types. Mais le traitement des individus supplémentaires peut aussi servir à renforcer les résultats. Dans ce didacticiel, nous construisons tout d'abord les groupes à l'aide de la méthode des K-Means (méthode des centres mobiles). Notre fichier est composé exclusivement de variables qualitatives. Nous utilisons Tanagra 1.4.28 et R 2.7.2 (avec le package FactoMineR pour l'analyse des correspondances multiples).

Bibliothèques et écoles à l’ère numérique : quelles convergences ? Pour un observateur du monde de l’éducation, la journée d’étude consacrée le 31 mai, à Bordeaux, aux Politiques documentaires jeunesse à l’heure du numérique[1] ne manquait pas d’intérêt. Elle a permis en effet de mettre en lumière les changements en cours dans les bibliothèques. L’essor du numérique n’est pas un simple ajout à la typologie des supports documentaires. Il constitue, comme l’a dit, en ouverture de cette journée, Benoît Tuleu[2], « un vrai changement de paradigme ». Il se manifeste notamment par la création de bibliothèques sans livres imprimés ou presque, comme Sophie Danis[3] l’a montré en présentant l’atelier numérique de Versailles. Comment ne pas reconnaître à travers ces constats, ces questionnements, des enjeux communs, partagés par les professionnels des bibliothèques et ceux des établissements scolaires ? D’une part, le contexte concurrentiel est bien présent aussi pour l’école. Il serait vain de vouloir se livrer à un exercice prospectif à long terme.

Le Learning Centre n'est plus, vive le 3C ? Par Frédérique Yvetot La circulaire de rentrée est enfin parue et, cette année, un paragraphe va particulièrement intéresser les professeurs documentalistes : l'annexe 7. Et que dit cette annexe intitulée "Encourager la dynamique pédagogique et l'innovation" ? Elle explique, entre autres, que « dans le cadre d'expérimentations, les établissements peuvent réfléchir à la mise en œuvre de «centres de connaissances et de culture » (3C) ». Évolutions, omissions, imprécisions Une évolution sans en être une... Ainsi on ne parle plus de Learning centre mais de Centre de Connaissances et de Culture (3C, CCC, C3) : « des espaces de ressources à la fois au centre des établissements scolaires et intégrés à leur environnement local », « des projets éducatifs et pédagogiq Intégrer les nouvelles modalités d'accès à l'information Le Centre de Connaissances et de Culture semble vouloir avant tout répondre aux changements de notre temps en intégrant davantage les nouvelles modalités d'accès à l'information.

Learning center et CDI Le futur CDI vu par l’institution Education Nationale (On attend toujours une circulaire de mission pour remplacer celle de 1986) est depuis peu associé au concept de Learning center jusque là appliqué aux bibliothèques universitaires. Ainsi un séminaire "du CDI au learning center" est-il prévu du mercredi 23 au vendredi 25 mars 2011 à l’ESEN pour creuser le sujet. Quelques professeurs documentalistes y ont été conviés. Déjà Le sigle ECDI utilisé par J.L Durpaire annonçait le glissement d’un CDI, centre d’apprentissage et de formation avec un enseignant documentaliste, vers un CDI, service ouvert de façon maximale à un public plus "autonome" organisant lui même son apprentissage à l’aide de nouveaux supports. Si tout n’est pas à rejeter dans cette vision futuriste (et anglophone ?) idéalement conçue comme un lieu de savoir, on sent cependant venir la dérive d’une économie de moyens et de personnels qualifiés, compensée par une technicité accrue. En savoir plus Learning center… purée !

Classifying depression: should paradigms los... [Am J Psychiatry. 2000 Objective: Classification of the depressive disorders has long been controversial. The dominant current model is unitarian, with disorders largely distinguished on the basis of severity. Both the unitarian and the contrasting binarian views (of two principal types) have proved to be unsatisfactory. The binarian model's procrustean requirements are too inflexible to address the evident heterogeneity contributed to by clinical manifestations and underlying personality features. Method: This article briefly reviews the historically favored unitarian and binarian viewpoints on classification of depression. Results: The author argues that the "final common pathway" model, articulated in the early 1970s, helped to cement psychiatric classification in subsequent DSM and ICD revisions into a unitarian framework, leading to a relatively sterile period of depression research.

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