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Ces branchés qui débranchent

Ces branchés qui débranchent
M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Guillemette Faure. Illustrations : Le Creative Sweatshop PAS UN ORDINATEUR, pas une télé, pas le moindre petit ou grand écran à la Waldorf School of the Peninsula. En revanche, on a trouvé un four à pain dans le jardin, que les petites classes utilisent chaque semaine, des chaussettes faites main – les cours de tricot, pour filles comme pour garçons, commencent en CP –, des tableaux noirs et des craies de couleur. Mais on n'a pas vu les machines à coudre, sur un autre site, celui du collège, avec lesquelles les sixièmes se sont fait des pyjamas. Cette école privée – environ 20 000 dollars de frais de scolarité annuels – de la Silicon Valley recommande aux parents de limiter l'exposition aux écrans jusqu'à l'équivalent de la sixième et n'introduit l'outil informatique qu'en quatrième. Installé aux Etats-Unis depuis 1987, Pierre Laurent est l'un de ces parents. C'EST DÉJÀ LE CAS. "Il y a une aspiration très forte à faire des pauses. Related:  J'allais le dire

Nouvelles technologies : et si on se déconnectait ? Ordinateurs, smartphones, consoles de jeux : une mère de famille américaine a tout mis au placard pendant six mois. Une expérience passionnante qu'elle raconte dans Pause. Quel parent d'adolescent, exaspéré et inquiet de voir son enfant immergé dans son ordinateur envoyer des salves de SMS à longueur de journée, n'a-t-il pas rêvé de le débrancher de ces appareils numériques? Réaction de sa fille cadette, typique d'un adolescent d'aujourd'hui: «Ce n'est pas juste, ce que tu nous demandes. Dispo 24 heures sur 24 C'est donc au stylo qu'elle a tenu la chronique de leur cure de désintoxication. L'usage des SMS a une autre conséquence sur les ados, remarque-t-elle. Dix choses à la fois Les écrans et le travail scolaire: autre débat, d'autant plus aigu, aux États-Unis et en Australie, où réside cette famille, que beaucoup d'écoles donnent à leurs élèves un ordinateur pour rédiger leurs devoirs. «Pause», de Susan Maushart, traduit de l'anglais (États-Unis) par Pierre Reignier, NiL, 366 p., 20 €.

Mers du Nord Le projet que je souhaiterais développer s’intitule "Mers du Nord". C’est un voyage photographique dont le parcours s'étend des côtes de la Manche à celles de la mer Baltique. Ce projet de me lancer dans un voyage photographique est né, il y a maintenant 4 ans, quand en 2006, via une bourse de résidence et de création, accordée par la Conseil Général de la Moselle, je me suis installée à Berlin pour y vivre et y exercer la photographie. Durant ce séjour, qui a duré 2 ans, j'ai pu imprégner tous mes sens de la chaleureuse ambiance berlinoise. Me promenant à tout va dans tous les recoins de la ville pour ne rien manquer, il m'est venu un jour l'envie de monter dans un train pour me rendre sur les côtes allemandes. Loin des plages aux eaux chaudes que l'on fréquente communément en temps de vacances, les plages du nord aux longues étendues de sable fin nous ramènent à l'immensité fragile des paysages nordiques. Le fait d'avoir recours à un parcours photographique n'est pas anodin.

Céline Alvarez, une institutrice révolutionnaire L'ancienne enseignante a démissionné de l'éducation nationale, mais n'a pas renoncé à diffuser les outils de l'école de demain Ne dites pas d'elle qu'elle est « professeure » : cela efface son sourire, assombrit son humeur. D'abord parce que l'année scolaire qui vient de débuter se fera sans elle : Céline Alvarez n'a pas repris, ce 2 septembre, le chemin de l'école maternelle Jean-Lurçat de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) où elle avait entrepris, en 2011, de croiser la pédagogie Montessori avec la recherche en sciences cognitives. Faute de pouvoir élargir l'expérimentation, elle a pris la lourde décision de donner sa démission. « Manque de recul », « manque d'évaluation »... Au rectorat de Versailles, les arguments avancés sont un peu confus : « manque de recul », « manque d'évaluation », « manque de cadre »… On y renvoie la balle, un peu gêné, à « la DGESCO », la Direction générale de l'enseignement scolaire chargée d'appliquer la politique du ministre de l'éducation. Second déclic

Un an sans Internet: peut-on encore vivre déconnecté ? - La social NewsRoom Internet a déjà commencé changer notre biologie, la façon dont nous pensons et communiquons, la manière dont nous nous développons. Je ne suis pas certain que l'on puisse revenir en arrière à moins de vouloir se couper de tout, comme on entrait jadis dans un monastère. Parce que le mouvement s'accélère, qu'il génère des mécanismes de réactions en chaîne incontrôlables, positifs autant que négatifs, il peut faire peur. Même si le négatif généré par Internet est autant dû à la résistance de nos modèles socio-économiques et de pensée, qu'à sa nature profonde. Mais c'est le monde dans lequel nous vivons. Internet créée de l'instabilité, du mouvement et de la vitesse, sans doute pour le meilleur. Et c'est justement ce qu'a fait Paul Miller : son aller-retour dans le no-man's land déconnecté lui a permis de prendre le recul nécessaire pour mieux appréhender la vie.

J'ai rêvé du Président : les vidéos | Le rêve de Jeanne M. | 28 minutes, du lundi au vendredi à 20h05 ARTE a récolté par petites annonces des rêves de Français où apparaît le président de la République. Les rêveurs ont témoigné par téléphone et envoyé une photo de leur chambre à coucher. Les deux réalisateurs ont mis en images les rêves les plus fous. Agressivité rentrée, désirs charnels, réactions craintives ou sentiment de toute puissance : morceaux choisis des pensées secrètes de la France qui dort. Chaque jour du 2 avril au 5 mai un nouveau rêve est mis en ligne.Vous pouvez suivre cet événement sur facebook : reveurs.fr Le rêve d'Ariane G." Le rêve de Zara R." Le rêve d'Eric F. "Il y a un petit lit en fer, sur lequel est allongé le Président de la République. Le rêve de Éric F.par jairevedupresident Le rêve de Jeanne M." Le rêve de Pierre P." Le rêve de Jeanne C." Le rêve de Raphaël T." Le rêve d'Hélène B." Le rêve de Bruno G." Le rêve d'Amina F." Le rêve de Chloé B." Le rêve de Jérémy C." Le rêve de Sonia A." Le rêve de Charlotte D." Le rêve de Renée V.H." Le rêve d'Anne B." Le rêve d'Elsa M."

the 8 happy things Vie numérique : une étude souligne le grand écart entre le discours et la pratique TECHNOLOGIE - Les nouvelles technologies n'ont pas toujours bonne presse. Téléphones portables accusés d'entraver la bonne marche des relations sociales, réseaux sociaux auxquels nous assujettirions notre vie privée ou encore incapacité à déconnecter, celles-ci nous rendraient accros, et constitueairent une menace autant pour notre vie intérieure que dans notre relation aux autres. Pour échapper à ce mal qui nous guette, il faudrait déconnecter, abandonner portable et réseaux sociaux, à l'image du blogueur Thierry Crouzet qui avait raconté dans J'ai débranché, les six mois qu'il avait passés sans Internet. D'un côté la vie hyper connectée, de l'autre la déconnexion... Est-ce vraiment aussi simple? Dans une étude que Le HuffPost publie en exclusivité, quatre chercheurs en sciences de l'information et de la communication du cabinet Discours & Pratiques affirment le contraire. Pour aller plus loin:» Le résumé de l'étude» Le fichier Powerpoint Autodiscipline Mieux. » Pas convaincu? Close

Jeunes journalistes: qu’est-ce qu’on attend pour ne plus suivre les règles du jeu ? Jeune journaliste web, Morgane Tual pousse un double coup de gueule contre ses confrères. Anciens ou petits nouveaux, secouez-vous ! [Préambule de Jean-Christophe Féraud, sur le blog duquel ce billet a été publié.] Cela faisait un moment que j’avais envie de savoir comment les jeunes journalistes web-natives vivaient leur entrée dans une profession qui, dans les faits, n’a plus rien d’un rêve de gosse rose bonbon : précarité institutionnalisée en forme de stages et CDD à répétition, productivisme Shiva en guise de vadémécum, règne des petits chefs sur des rédactions web organisées pour le flux et rien que pour le flux, arrogance aveugle des “newsosaures” de l’ère imprimée face à la grande mutation numérique de l’information… La condition faite à cette génération surdiplômée et bien mieux formée que nous ne l’étions est indigne. Envie d’écrire, mais manque d’inspiration. À la lecture, j’étais moyennement emballée. Les vieux cons Pas d’accord. Les jeunes cons Nous sommes la génération CPE.

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