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La loi CISPA proche du vote, l'administration Obama s'y oppose

La loi CISPA proche du vote, l'administration Obama s'y oppose
Mise à jour : Interrogé par le Guardian, un membre de l'administation Obama a indiqué que le gouvernement des Etats-Unis s'opposait à l'adoption de la loi CISPA, qui fera l'objet d'un vote vendredi à la Chambre des Représentants. "Nous voulons une loi qui soit accompagnée des protections nécessaires pour les particuliers", a-t-il précisé. Ron Paul, candidat républicain à l'élection présidentielle, s'est également opposé avec vigueur à l'adoption du texte. "CISPA permet à la fois au gouvernement fédéral et aux sociétés privées de consulter vos communications en ligne privées sans contrôle judiciaire, pourvu qu'elles le fassent au nom de la cybersécurité. Dit plus simplement, Cispa encourage certaines de nos entreprises qui ont le plus de succès sur Internet à agir comme des espions du gouvernement". Article du 7 avril 2012 - Outre-Atlantique, l'effervescence législative a de quoi laisser songeur. Il n'en fallait pas moins pour que les premières réactions de la société civile émergent.

HADOPI : le grand détournement | Les blogs Voilà, la nouvelle campagne de communication pour HADOPI est annoncée... et déjà détournée ! Dans un premier temps, les chiffres ont fait bondir : Spots TV, radio, presse... Au total, la campagne réalisée par les agences H et Home a coûté 3 millions d'euros. Puis, les spots publicitaires ont fait sourire : Les affiches qui investiront bientôt nos espaces publics : Pour finir, HADOPI a réveillé ce qu'elle dit protéger : la créativité ! Le site Numérama propose aux internautes de réfléchir à "Si HADOPI n'existait pas Si vous aussi la campagne de pub HADOPI vous inspire : c'est ici. Le site hadopi.fr avait déjà fait l'objet d'un jeu-concours de détournement de la home page, organisé par PC INpact. A quand les détournements vidéos ? Margaux Duquesne

La loi CISPA menacée par un veto de Barack Obama Acronyme de Cyber Intelligence Sharing and Protection Act, la proposition de loi CISPA déposée par le Républicain Mike Rogers vise à faciliter l'accès des agences gouvernementales aux informations détenues par les FAI et les services de communication en ligne (comme les réseaux sociaux par exemple) dans le but de contrer les individus posant un problème de cyber-sécurité aux États-Unis. Longtemps passé inaperçu, le texte s'est finalement retrouvé sous le feu des projecteurs grâce à la veille attentive des ONG spécialisées dans la défense des droits individuels sur Internet. Soutenue par plusieurs entreprises américaines de premier plan, comme Facebook, IBM, Intel, Microsoft, Oracle ou encore Symantec, la loi doit être débattue ce jeudi à la Chambre des représentants et votée le lendemain. Or, la loi CISPA pourrait ne jamais voir le jour. ? ( photo : cyberspin - EFF )

IRAN • Le réseau local qui va tuer le web A l'approche des élections de mars, l'Iran verrouille le web. Au menu : règles draconiennes pour les cybercafés et préparatifs de lancement d'un Internet national. Selon des informations parues dans la presse locale, le ministère iranien de l'Information et des Technologies de communication mène actuellement des tests sur un réseau couvrant tout le pays. Cette semaine, la police a imposé des règles plus strictes aux cybercafés. "En outre, ces établissements sont censés relever d'autres informations sur le client, comme la date et la durée d'utilisation d'Internet, l'adresse IP [du poste informatique] et les adresses des sites web visités", poursuit Tabnak. "A en croire certains responsables du secteur des communications", commente Roozegar, "les tentatives de lancement d'un réseau national sont à l'origine de perturbations sur Internet et des ralentissements constatés ces dernières semaines".

Comment internet va changer le monde ? Aujourd’hui, ce court billet évoquera la question de l’impact d’Internet dans la société. J’ai déjà, pour ma part, traité de ce sujet dans un précédent article où j’étudiais les changements qu’impliquait Internet sur le plan politique. Cette fois-ci, je vous propose de découvrir l’interview de Marco Ricca, fondateur de Satorys, spécialiste de la sécurité informatique, dans l’émission suisse 3516-emission … L’entretien (disponible en soundcast ci-dessous) évoque le changement profond introduit par internet dans la société, au même titre que l’invention de l’écriture puis de l’imprimerie auront permis, à chaque fois, une accélération notoire de la technologie disponible pour l’Humanité. Tout part finalement du constat que l’internet abaisse de façon extraordinaire le coût de l’accès à la connaissance. Non seulement, de nos jours, l’information est facile à écrire, elle est facile à lire, à reproduire, mais en plus, elle est très peu coûteuse à transmettre.

ÉTATS-UNIS • Internet : des lois qui font plutôt pire que mieux Deux projets de loi en discussion au Congrès visent à enrayer le téléchargement illégal. Les acteurs du web s'y opposent et ont lancé ce 18 janvier une grève de vingt-quatre heures. Il est nécessaire d'imaginer des solutions plus innovantes, estime l'éditorialiste d'un quotidien canadien. La libre circulation de l'information - la capacité à poster des images sur Facebook, à trouver des données sur Google ou à rédiger un blog sur Wordpress - est généralement considérée comme acquise. Cette législation, qui se compose de la Stop Online Piracy Act (Loi sur l'arrêt de la piraterie en ligne, Sopa), à la chambre des Représentants, et de la Protect Intellectual Property Act (Loi sur la protection de la propriété intellectuelle, Pipa) au Sénat, a pour objectif - et c'est certes louable - de lutter contre la piraterie sur Internet. Le débat autour de la Sopa et de la Pipa fait clairement apparaître un fossé entre anciens et nouveaux médias, entre esprit d'entreprise et intervention de l'Etat.

Cybersécurité: Mozilla prend position contre le projet de loi Internet CISPA Le cadavre de la loi antipiratage Sopa est à peine froid qu'un nouveau texte inquiète le Web américain. Son nom: CISPA, pour Cyber Intelligence Sharing and Protection Act. Voté par la Chambre jeudi dernier, il doit encore passer par le Sénat et fait face à un véto probable de Barack Obama. Ce qui n'a pas empêché Mozilla de monter au créneau, mardi Sopa avait mobilisé les acteurs de l'Internet contre lui. Big Brother Officiellement, CISPA veut rendre l'Internet «plus sûr». Facebook, Microsoft, IBM, Intel, Oracle, Symantec... Google, lui, n'a pas encore décidé. Elections européennes : le parti pirate suédois 7% L'effondrement des sociaux-démocrates lors du scrutin européen de ce dimanche constitue certainement l'enseignement le plus marquant de cette élection. Mais d'autres surprises ont eu lieu, notamment la belle percée du parti des pirates en Suède. Personne ne s'y attendait mais le 'Piratpartiet' a recueilli pas moins de 200 000 voix, soit 7,1% des suffrages exprimés ! Carton chez les jeunes Le Parti des pirates a été fondé il y a trois ans lutte pour faire évoluer le cadre législatif autour de la propriété intellectuelle. Ces partisans du téléchargement illégal, opposés à toute loi du type Hadopi, ont fait un carton plein chez les jeunes puisque 19% des électeurs âgés entre 18 et 30 ans ont voté pour la liste du Piratpartei. Pour les observateurs, cette percée s'explique par le tour de vis opéré en Suède en matière de téléchargement. En 2006, le parti des pirates ne dépassait pas les 1% lors des élections législatives suédoises. Amendement 138

Barack Obama veut que le Cybersecurity Act 2012 soit voté rapidement 01net. le 23/07/12 à 19h15 Dans une lettre ouverte, publiée en fin de semaine et également parue dans le Wall Street Journal, Barack Obama enjoint les deux chambres américaines à voter rapidement le Cybersecurity Act 2012. Non sans mettre en scène un danger imminent qui pourrait mettre à terre l’économie américaine et la nation toute entière. L’heure de faire un petit point. Une loi corrigée Depuis le début de l’année, aux Etats-Unis, plusieurs lois ont défrayé la chronique et inquiété les défenseurs des libertés sur Internet. Non pas que ces dernières soient désormais enclines à applaudir des deux mains ce genre de loi. « Ne vous y trompez pas, nous restons persuadés qu’aucune des mesures de cybersécurité proposées n'est nécessaire », expliquait ainsi l’Electronic Frontier Foundation (EFF), le 19 juillet dernier. L’ennemi aux portes C’est donc ce texte, édulcoré et moins dangereux pour les Internautes américains et du monde entier, que Barack Obama enjoint à voter rapidement.

Jacques Attali : "Hadopi ne servira Quasiment adoptée, la loi Hadopi continue à susciter une forte polémique. Jacques Attali, l'ancien conseiller spécial de François Mitterrand n'a jamais caché son opposition au texte. Dans une récente interview accordée à Ecrans (Libération), il en remet une couche. Il faut dire que l'intellectuel a un peu l'impression de s'être fait endormir par le gouvernement. Plus d'un an plus tard, force est de constater qu'en matière de technologies de l'information, les pistes évoquées par Attali sont restées lettre morte. Le gouvernement a choisi le camp des Majors "Il convient de faire verser par les fournisseurs d’accès Internet une contribution aux ayants droit auprès des différentes sociétés de gestion collective des droits d’auteur, sous la forme d’une rémunération assise sur le volume global d’échanges de fichiers vidéo ou musicaux. Sauf qu'Hadopi et son régime répressif proposent exactement le contraire de cette approche. Cette loi "ne servira à rien", explique-t-il à Ecrans.

CISPA : Obama appelé à prendre un décret contre les cyber-menaces Acronyme de Cyber Intelligence Sharing and Protection Act, le texte de loi CISPA (ou H.R. 3523) est une proposition législative apparue fin 2011 visant à donner aux États-Unis les moyens de lutter contre les "cyber-menaces". Comment ? En facilitant les échanges d'informations entre l'administration américaine, les agences fédérales et les entreprises privées. Problème, la proposition de loi a une définition très floue de la cyber-menace. Adopté en avril par la chambre des représentants, le texte a fini sa course au sénat faute d'un soutien suffisamment massif. Est-ce à dire que la loi CISPA est définitivement enterrée ? Principal argument avancé par les supporteurs de CISPA : l'urgence commande d'aller très vite sur ce sujet, le pays ne pouvant pas atteindre - selon eux - que le congrès américain se mette en branle. The Hill explique ainsi que le décret présidentiel doit encourager les entreprises à atteindre un certain standard en matière de cyber-sécurité.

La loi CISPA sur les cyber-menaces relancée aux USA La détermination des politiques à soutenir certaines propositions de loi vire parfois à l'obstination. Aux États-Unis, cet acharnement est illustré ces jours-ci par deux élus de la Chambre des représentants, Dutch Ruppersberger (démocrate) et Mike Rogers (républicain). Les deux parlementaires comptent remettre sur les rails leur proposition de loi CISPA. Acronyme de Cyber Intelligence Sharing and Protection Act, la loi CISPA (ou H.R. 3523) est un texte encourageant la coopération entre le gouvernement américain, les agences fédérales et les sociétés afin de mieux combattre les "cyber-menaces". Adopté au mois d'avril 2012 par la chambre basse du congrès, le texte s'est néanmoins heurté au désintérêt de la chambre haute. L'administration Obama avait en effet prévenu que le président pourrait utiliser son droit de véto pour bloquer l'entrée en vigueur du texte.

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