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Dictionnaire des Incas

Dictionnaire des Incas

Civilisation inca Extension maximale de l'Empire inca et de ses quatre régions principales Elle est à l'origine de l'Empire inca, l'un des grands royaumes de l'Amérique précolombienne. Cet empire avait pour chef suprême le "Sapa Inca". L'une des grandes singularités de cet empire fut d'avoir intégré, dans une organisation étatique originale, la multiplicité socioculturelle des populations hétérogènes qui le composaient. Histoire[modifier | modifier le code] Héritage des civilisations précédentes[modifier | modifier le code] Premiers peuplements[modifier | modifier le code] Civilisation Chavín[modifier | modifier le code] Pérou. Tiwanaku et Huari[modifier | modifier le code] Empire Chimú[modifier | modifier le code] Carte de la culture Chimú Les États de Tiahuanaco et Huari s'effondrent brusquement au XIIe siècle. Origines de l'ethnie inca[modifier | modifier le code] Voir notamment la section La fondation du Cuzco et l'origine des Incas. Origines légendaires[modifier | modifier le code] Expansion de l'empire inca

Atahualpa En route pour Cuzco pour être couronné, Atahualpa reçoit la visite d'une expédition espagnole sous le commandement de Francisco Pizarro[6]. Par la suite, Pizarro le capture au moyen d'une ruse. Atahualpa offre de payer une énorme rançon en échange de sa liberté. Pizarro accepte son offre mais les Espagnols, craignant une attaque indigène, décident de se débarrasser de l'empereur. Après avoir reçu la rançon, les Espagnols l'accusent de trahison, de complot contre la couronne espagnole et d'être à l'origine de l'assassinat de son frère Huascar. L'empereur est condamné à mort et exécuté par étranglement. Bien qu'Atahualpa n'ait pas pu être reconnu par la noblesse de Cuzco, il est considéré comme le dernier empereur inca. Un avènement difficile[modifier | modifier le code] La date de naissance d'Atahualpa est incertaine. Fils d'une princesse de l'ancien Royaume de Quito et du Sapa Inca Huayna Capac, Atahualpa naît dans le royaume de Quito vers 1500. L'Empire inca est anéanti.

Huascar Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Inti Cusi Huallpa Huascar[1] (en quechua : Waskhar[2], qui signifie Fils de la joie), né vers 1491 et mort assassiné vers 1533, fut le quatrième empereur de l'Empire inca de 1527 à 1532, succédant à son père Huayna Capac et à son frère Ninan Cuyochi, tous deux morts de la variole lors d'une campagne près de Quito[3]. Huascar était souverain du Cuzco à l'arrivée des Espagnols au Pérou, en 1532. Biographie[modifier | modifier le code] Fils de Huayna Capac et d'une princesse du Cuzco, il est désigné par la noblesse du Cuzco comme successeur légitime à la mort de son père, en 1527[4]. Cette décision est contestée par la noblesse de Quito, qui lui préfère son demi-frère Atahualpa[5]. En 1532, alors qu'Atahualpa est séquestré par les Espagnols, ce dernier commande l'assassinat de son demi-frère pour s'assurer de sa victoire. Articles connexes[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code]

Francisco Pizarro Il est connu pour avoir emprisonné et condamné à mort en 1533 l'empereur inca Atahualpa après la bataille de Cajamarca. Biographie Origines Fils naturel et analphabète de l'officier d'infanterie Gonzalo Pizarro Rodríguez de Aguilar (es) (membre de la petite noblesse) et cousin de Hernan Cortés au deuxième degré, il s'engage avec son père dans l'armée, fait la campagne d'Italie, puis en compagnie de Nicolás de Ovando, gagne l'Amérique en 1502. Première expédition Maison et musée de Francisco Pizarro, à Trujillo. Statue de Pizarro, dans sa ville natale. Intéressé par les nouvelles de l'expédition vers le sud de Pascual de Andagoya en 1522, il organise en 1524 une première expédition à partir de Panama avec pour associés Diego de Almagro, Hernando de Luque et Pedro Arias Dávila. Deuxième expédition En 1526, une deuxième expédition, montée sans Dávila, tourne également au désastre dès juin 1527. Troisième expédition Carte de la conquête du Pérou en 1531. Les guerres entre conquistadors Bibliographie

Mythologie inca La mythologie inca regroupe l'ensemble des mythes et légendes qui expliquent, représentent ou symbolisent les diverses croyances incas[1]. À la suite de la conquête de l'Empire inca par Francisco Pizarro, la plupart des traces de la culture des Incas furent détruites (toutefois, une théorie avancée par Gary Urton affirme que les quipus constituent un système de notation qui aurait pu enregistrer des données phonologiques ou logographiques). Ce dont on est actuellement sûr est basé sur les témoignages des missionnaires, sur l'iconographie des poteries et de l'architecture inca, et sur les mythes et légendes que continuent à se transmettre les autochtones. Légendes fondatrices incas[modifier | modifier le code] Viracocha, divinité majeure de la mythologie Inca. Manco Cápac est le fondateur légendaire de la dynastie des Incas au Pérou et en Bolivie et de la dynastie Cuzco à Cuzco. Il existe de nombreux mythes autour de Manco Capac et son arrivée au pouvoir.

Les Sept Boules de cristal Les Sept Boules de cristal est le treizième album de la série de bande dessinée Les Aventures de Tintin, créée par le dessinateur belge Hergé. L'histoire constitue la première partie d'un diptyque qui s'achève avec Le Temple du Soleil. Les Sept Boules de cristal apparaît dans son aspect graphique, son intrigue et sa narration comme une œuvre offrant une évolution notable voire une œuvre de maturité. S'observent ainsi un souci nouveau du détail et un meilleur rendu des décors. Quant au récit, les passages entre les différents formats de prépublication puis de publication imposent des contraintes qui obligent Hergé à plus de concision et d'efficacité. Enfin, Hergé déploie des thèmes qui lui sont chers. L'histoire[modifier | modifier le code] Synopsis[modifier | modifier le code] Les éléments de l'intrigue décrits ci-dessous concernent l'édition en couleur des Sept Boules de cristal. L'histoire continue dans l'album Le Temple du Soleil. Lieux et personnages[modifier | modifier le code]

Le Temple du Soleil Le Temple du Soleil est le quatorzième album de la série de bande dessinée Les Aventures de Tintin, créée par le dessinateur belge Hergé. L'histoire constitue la seconde partie d'un diptyque qui débute avec Les Sept Boules de cristal. La création du Temple du Soleil a lieu dans un contexte de post-libération de la Belgique. Pour avoir travaillé dans un journal sous direction de collaborateurs à l'Allemagne nazie, Hergé se retrouve au sortir de la Seconde Guerre mondiale sous le coup d'une interdiction de publier. Ceci le conduit à ne pouvoir faire paraître son récit que plus de deux ans après sa première partie et cela a des conséquences sur la narration de l'histoire. Par ailleurs, à cause notamment du départ de son complice, coloriste, décorateur et assistant scénariste Edgar P. L'œuvre est une création marquée également par un grand souci de réalisme, ce qui a amené son auteur à effectuer de multiples recherches dans des documents s'intéressant à la civilisation inca.

Viracocha Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « Wiracocha, le Dieu Créateur », tiré de Hergé dans Le Temple du Soleil, page de garde et dernière page (édition française) Viracocha est le principal dieu des civilisations de Tiwanaku[1], Huari et des Incas, dieu créateur, roi de la foudre et des tempêtes. Il est parfois représenté comme un vieil homme portant une barbe (symbole du dieu de l'eau), une longue robe et transportant un sac. Aussi orthographié Huiracocha, Wiracocha ou Wiraqocha, il était à l'origine adoré par les premiers habitants du Pérou et il fut intégré relativement tardivement au Panthéon inca, probablement sous l'empereur Viracocha Inca (mort en 1438), qui prit le nom du dieu. Mythologie[modifier | modifier le code] Avant Viracocha, le monde était sombre. Interprétations modernes[modifier | modifier le code] Kon-Tiki[modifier | modifier le code] Bande dessinée[modifier | modifier le code] Annexes[modifier | modifier le code] Sources[modifier | modifier le code]

Cuzco Enfants préparant une fête scolaire Plaza De Armas à Cuzco. Aout 2018. Cuzco est une ville d'altitude (environ 3 400 m) et compte une population de 437 000 habitants en 2017. Cuzco possède un aéroport (aéroport international Alejandro-Velasco-Astete, code AITA : CUZ, code ICAO : SPZO) qui doit être transféré à Chinchero. Toponymie[modifier | modifier le code] Étymologie[modifier | modifier le code] « "Allez-y en volant (on dit que des ailes lui avaient poussé) et, en vous asseyant, prenez possession du lieu où vous voyez cette borne, car nous irons bientôt le peupler et y vivre". Cette étymologie s'est largement perdue dans le savoir populaire, et Inca Garcilaso de la Vega en proposa une totalement différente[6] : C'est sans doute l'origine de l'étymologie largement diffusée de « milieu du pays » en quechua, langue vernaculaire de l'empire, mais non des Incas eux-mêmes. Graphie[modifier | modifier le code] Histoire et archéologie de Cuzco[modifier | modifier le code] (liste non exhaustive)

Manco Cápac Manco Cápac (en quechua Manqu Qhapaq) ou Ayar Manco fut, selon certains chroniqueurs, le premier empereur du peuple Inca à Cuzco. Il est le principal protagoniste des deux légendes les plus connues sur l'origine des Incas : la Légende de Manco Cápac et Mama Ocllo et la Légende des frères Ayar. Il eut comme épouse principale Mama Ocllo, avec laquelle il engendra son successeur Sinchi Roca, et beaucoup d'autres épouses comme Mama Huaco qui passait pour être une femme belliqueuse[2]. Controverse[modifier | modifier le code] L'existence historique de Manco Cápac a été mise en doute par certains historiens. Rôle principal dans les légendes[modifier | modifier le code] Manco Cápac est le protagoniste des deux principales légendes qui expliquent l'origine de l'empire Inca. Légende des frères Ayar[modifier | modifier le code] Cette légende Inca de tradition orale raconte que quatre frères, issus de la grotte de Pacaritambo, et leurs quatre épouses arrivèrent à Cuzco après une série d'aventures.

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