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Exposition Universelle de Paris en 1900

Exposition Universelle de Paris en 1900
Paris a accueilli, dans son histoire, 5 expositions universelles. Ces expositions universelles ont toutes indéniablement transformé notre capitale, mais aucune n’eut l’importance symbolique de celle de 1900. L’exposition universelle de 1900 est la dernière à être organisée à Paris après celle de 1855, 1867, 1878 et enfin celle de 1889 (l’expo du centenaire de la Révolution française marquée par la construction de la tour Eiffel). A l’origine, l’exposition de 1900 devait marquer le nouveau siècle : celui de l’électricité ! L’exposition a été inaugurée le 14 avril 1900 par le président de l’époque Émile Loubet et s’est terminée le 12 novembre, après 212 jours d’ouverture. Voici quelques exemples intéressants qui symbolisent l’exposition universelle de 1900 : La Tour Eiffel, elle, fut construite à l’occasion de l’exposition de 1889 ! Affiche de l’exposition universelle de Paris de 1900 Inauguration de l’exposition Universelle – 14 avril 1900 L’entrée de l’exposition par la place de la Concorde

Zola et Paris, vision de l'époque 1900 Émile Zola était un amoureux de Paris et sans doute l’un des auteurs qui en a décrit le mieux l’évolution. Il y est né en 1840, au n°10 de la rue Saint-Joseph, dans le 2ème arrondissement, au quatrième étage d’un immeuble qui existe encore aujourd’hui ! A partir de 1865, Zola quitte sa mère et emménage avec sa compagne dans le quartier des Batignolles, à proximité du faubourg Montmartre. Cet auteur trés prolixe sur Paris nous donne suffisamment de détail dans ses romans pour entrevoir ce qu’était Paris dans les années 1860-1900 en tant que ville mais également en tant que société. Voici donc sa vision d’un Paris souvent marqué par les nombreuses transformations d’Haussmann et l’évolution du peuple de Paris. Dans la Curée, on découvre les transformations haussmanniennes. Avec la creusée des grands boulevards, si souvent évoquées dans la Curée, ce sont des rues, des quartiers entiers qui disparaissent, engloutis par les spéculateurs. » C’est bête ces grandes villes !

Paris sous l'Occupation Le Russe Sergey Larenkov a une fascination pour la photo, les archives et l’histoire, surtout celle de la Seconde Guerre Mondiale. Il a réalisé l’incroyable travail de mixer des clichés de Paris des années 40 pendant l’Occupation Allemande avec des prises de vue d’aujourd’hui. Le résultat est saisissant, les fantômes d’Hitler et de l’Armée Allemande semblent se mêler aux touristes et parisiens se baladant insouciants dans les rues de Paris. Défilé de l’Armée Allemande devant l’Arc de Triomphe. 1940. Montmartre en 1940. Hitler et des généraux du Reich au Trocadéro Hitler accoudé devant la Tour Eiffel Barricade près de Notre Dame Drapeaux nazis rue de Rivoli Défilé sur les Champs Elysées Cavalerie Allemande dans les rues de Paris

Marthe de Florian Extrait d'une annonce de l'AFP du 04/10/2010 (Marie-Noëlle Blessig) : Mathilde Beaugiron, alias Marthe de Florian, est redevenue célèbre en 2010 lorsqu'on retrouvé un magnifique portrait d'elle réalisé par le peintre italien Giovanni Boldini. Cette toile a été adjugée à Paris pour un prix record mondial de 2,1 millions d'euros. Quand cette nouvelle s'est répandue dans la presse, j'ai tout de suite pensé aux filles Floriet présentes dans ma généalogie, sachant que Boldini avait déjà peint Jeanne Clémence Floriet, alias Jane Margyl. J'ai parlé de cette affaire à mon collègue PY. L'Humanité (Paris) Source: gallica.bnf.fr Par ailleurs, Marthe Florian est souvent citée dans la revue Gil Blas sur Gallicalabs. Articles de Gil Blas où est citée Marthe de Florian Gil Blas (Paris) Source: gallica.bnf.fr La Lanterne (Paris) Source: gallica.bnf.fr Le véritable nom de Noé-Girbault est Gaston Beaugiron. Annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical Source: gallica.bnf.fr

Crue de la Seine de 1910 La crue de janvier 1910 est la deuxième plus importante de son histoire après celle de 1658 (de seulement 30 centimètres !). Le zouave du pont de l’Alma, outil de mesure du niveau de la Seine se baigne jusqu’aux épaules. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la Seine n’a pas débordé instantanément puisque la montée des eaux a pris une dizaine de jours. Les causes de cette crue Les conditions météo de l’époque sont bien évidemment à l’origine de la crue de 1910. Pont de l’Alma © Albert Chevojon / BHVP / Roger-Viollet Paris plongé dans le chaos Pendant ces quelques jours de crue la vie s’est arrêtée. Boulevard Saint Germain Gare Saint Lazare Le bilan de la crue Cette crue exceptionnelle n’a fait qu’une seule victime, noyée lorsqu’une barque s’est renversée. Station du métro Odéon Avenue Ledru Rollin France / gallica.bnf.fr / Agence Rol’ Une telle crue est-elle possible aujourd’hui ? Quai de Grenelle Boulevard Haussmann

Visite du réservoir de Montsouris, Possible ? A proximité du parc Montsouris, une butte rectangulaire et couverte de pelouse se dresse. Il s’agit du réservoir de Montsouris l’un des cinq plus importants réservoirs d’eau de Paris qui représente 20% des ressources en eau potable de la capitale ! A sa construction, de 1868 à 1873, ce fut même le plus grand réservoir au monde avec ses 235 mètres de long sur 135 de large et ses murs de 2 mètres d’épaisseur. A l’origine, ces réservoirs avaient pour vocation de remplacer l’alimentation en eau des Parisiens, en provenance de la Seine, de plus en plus impropres à la consommation. Sous cette butte quelconque, se cache donc un inestimable trésor : une véritable cathédrale d’eau souterraine composée de 1800 arches de pierres directement taillées dans les carrières du 14ème . Une fois par an le réservoir de Montsouris est vidé pour être entretenu et désinfecté ! Comme pour les vins, il existe des crus d’eau millésimés comme par exemple le clos Loing-Lumain ou le château Vanne-Voulzie !

Petite histoire des quais de Seine La Seine est un fleuve chéri pour tous les parisiens et les touristes. Ses paysages connus des initiés, et 100 fois reproduits par les peintres et les aquarellistes font parties de notre partimoine sentimental. Quoi de plus charmant, qu’un voyage à travers Paris sur la seine ou ses berges? La seine mise à l’honneur il y a peu par Vanessa Paradis et Mathieu Chédid dans le duo “la Seine” a pourtant une histoire que l’on connait peu ou que l’on résume à sa simple place dans l’économie parisienne. Jusqu’au 18e siècle, grâce à son importance économique et sociale, la Seine et surtout ses berges faisaient du fleuve un haut-lieu parisien. Si l’on revient en arrière, on sait que les fêtes de la monarchie y étaient organisées ici, la population s’y retrouvait aussi afin de se laver ou laver le linge et le commerce y était extrêmement important. Hier, la Seine et ses berges Au 18e siècle, il est inconcevable de vivre à Paris sans fréquenter les berges de la Seine.

La commune de Paris 1871 A Paris, la commune de 1871 Retrouver les traces de la Commune de Paris dans les rues de la capitale peut être une passionnante randonnée ! Il est préférable cependant de connaître, de situer ce moment de l’histoire où le peuple de Paris prit le pouvoir. Il faut donc se souvenir de la guerre que Napoléon III déclare aux Prussiens en 1870. Le premier jour de la commune Le 18 mars au petit matin les troupes de Thiers montent sur la butte Montmartre où les parisiens, par précaution, ont rassemblé un grand nombre de leurs canons. Le général Thomas responsable de la répression de 1848, que les parisiens ont reconnu rodant au bas de la butte, et le général Lecomte sont fusillés par leurs propres troupes encouragées par la foule. Mise en place de la Commune La volonté d’une commune déjà revendiquée par les parisiens sous l’Empire, se met en place. Les 88 élus de la Commune, issus souvent des milieux ouvriers de la capitale, s’organisent. Les clubs nombreux avant la commune se développent.

La cour des miracles à Paris On se représente aujourd’hui l’expression « cour des miracles » comme un lieu unique à Paris ayant été mise en lumière par Victor Hugo, dans son roman Notre Dame de Paris. Il y décrivait la cour des miracles comme un Pandémonium, une véritable « verrue à la face de Paris ». En réalité le terme de cour des miracles dépasse le cadre de Paris puisque chaque ville en possédait une ou plusieurs. À l’origine la cour des miracles représentait une zone de non droit regroupant les reclus de la société du Moyen Âge. On trouvait donc prostituées, voleurs, vieillards, mendiants, infirmes, le tout formant un bel opéra d’hystérie collective. Les gens de l’époque évitaient donc de s’y aventurer et ces lieux perturbaient gravement la vie à Paris. La signification de cour des miracles provient du fait qu’une fois la nuit tombée ce beau monde disparaissait comme par magie. Ancienne Cour des Miracles rue des Forges « Le pauvre poète jeta les yeux autour de lui. Les Mendiants – Pierre Brueghel

Endroits disparus de Paris ! Aujourd’hui nous passons en revue quelques endroits de Paris qui ont disparu et pour lesquels les clichés Avant/Après prennent tout leur sens. La liste des endroits de Paris qui ont disparu ou beaucoup changé est longue. On vous propose donc un petit voyage dans le temps ! L’esplanade des invalides Là où aujourd’hui il y a les pelouses, il y avait des bâtiments extraordinaires voire exotiques construits en dur mais prévus juste pour une année. La galerie des machines La galerie des Mahines, vue depuis l’avenue de la Motte-Picquet. Un monument énorme pour l’exposition universelle de 1889. Le puit artésien de la place de Breteuil La tour a disparu en 1903, remplacée en 1904 par la statue de Pasteur Un puit qui a fonctionné pendant quelques années jusqu’à ce que la source se soit tarie. La fontaine de Saint Germain La fontaine Saint Germain à son ancien et nouvel emplacement Parfois il n’est pas facile de savoir quel type de cliché faire quand le monument existe toujours, mais a été déplacé.

la 1ère photo de Paris date de 1837 Nous sommes en 1839 à Paris Boulevard du Temple. Le cliché est anodin et pourtant il s’agit de la plus ancienne photo (un daguerréotype) de Paris. Le cliché semble avoir été pris depuis l’actuelle caserne Vérines, située place de la République. Il s’agit probablement aussi de la première photo d’une personne vivante. A noter que la photo représente une rue particulièrement fréquentée, cependant le temps d’exposition pour les photos de l’époque étant supérieure à 10 minutes, les passants en mouvement n’ont pas eu le temps d’imprégner le film … ils n’apparaissent donc pas sur le cliché. Seul apparaît l’homme en bas à gauche (cf ci dessous), resté immobile le temps de faire cirer ses chaussures. Voici une sélection des plus anciennes photos de Paris ou l’on découvre les premières photos du Pont Neuf, de Notre Dame et de Montmartre ! Boulevard du Temple en 1839 Le Pont Neuf prise par Daguerre en 1839 – Musée des Arts et Métiers Le Louvre en 1839 Vue du Pont neuf en 1839 La rive gauche en 1840

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