background preloader

La fausse démocratie expliquée en 10 minutes par Etienne Chouard

La fausse démocratie expliquée en 10 minutes par Etienne Chouard

Halte à la mortelle croissance débridée : L'humanité perdra la partie « Nous avons presque 100 ans de réserves de gaz naturel (avec la fracturation hydraulique) et mon administration va faire tout ce qui est possible pour développer cette énergie. On n'a pas besoin de choisir entre notre environnement et notre économie. » Président Obama fin janvier 2012 Nous sommes à quelques encablures du Sommet de Rio avec plus que jamais une anomie totale, du fait que les pays industrialisés mais aussi les pays émergents font une course de plus en plus rapide vers l'abîme de la croissance débridée, entraînant dans leur chute les 4/5 de la planète qui ne sont pour rien dans l'affolement des indicateurs de la vie au sens large. Où en sommes-nous depuis Rio et les promesses sans lendemain ? Selon un document présenté par trois groupes de recherche sur le climat à Bonn, les émissions de gaz à effet de serre en 2020, pourraient excéder de neuf milliards de tonnes la limite fixée pour contenir le réchauffement de la planète. Un exemple de course vers l'abîme 3.

Face au Pacte budgétaire, les alternatives existent ! La violence des politiques entreprises par la Troïka dans les pays surendettés, la radicalisation de l’agenda néolibéral et des reculs sociaux changent donc la donne. Un large front de forces sociales peut émerger pour imposer une rupture avec cette logique néolibérale radicalisée, comme en témoignent les mobilisations qui ont eu lieu fin septembre en Grèce, Espagne, Portugal, Allemagne et en France. Cette rupture doit reposer sur deux principes : une politique économique alternative, une rénovation complète de la démocratie en Europe. Sortir l’Europe de la mainmise des marchés Une véritable solidarité européenne : avec une intervention directe de la BCE pour dissuader la spéculation et sortir de l’asphyxie les économies des pays surendettés par de massifs investissements publics. Dans le même temps, des audits de la dette doivent aboutir à des restructurations importantes, avec participation du secteur privé. Une rénovation démocratique complète

Le revenu universel dans tous ses états (ou presque) | Les dossiers Mercredi, 19 Octobre 2011 09:33 Alors que le «plein emploi» et la «valeur travail» se muent en chimères, certains estiment qu'il faut en finir avec l'«emploi» en tant que pilier de la société et déconnecter le «travail» du «revenu». Ils proposent de modifier en profondeur l'organisation de la distribution des richesses par le biais d'un revenu universel (versé à tous) et inconditionnel (exempté de tout contrôle social), procurant à chacun autonomie et liberté de choix. Plusieurs projets avant-gardistes aux appellations diverses et variées — revenu, allocation, salaire - universel, de base, d'existence, à vie… —, cumulables avec une activité rémunérée non obligatoire, sont mis sur la table. Le principe du concept est toujours le même, mais ce sont les sensibilités économiques et politiques, les modes de financement et de gestion qui différent. Petit tour d'horizon, de droite à gauche. <div style="background-color:red;color:white;width:160px"><strong>JavaScript est désactivé!

Pourquoi le capitalisme n'est pas un système démocratique mais bel et bien une dictature Mercredi, 12 Mai 2010 22:20 Non, “dictature” n'est pas un mot trop fort pour qualifier l'hégémonie mondiale de la finance sur nos vies et, plus que jamais, son usage dans nos propos est totalement justifié. Alors qu'il se vante d'être le seul système économique qui favorise la démocratie sur Terre (postulat à la base mensonger, puisque de nombreuses dictatures ont été installées puis soutenues par des pays «démocratiques» dont, en tête, les USA…), le capitalisme financiarisé, par ses agissements à l'encontre des puissances publiques qui se sont massivement endettées afin de le sauver de ses propres abus, nous prouve aujourd'hui qu'il n'en est rien. Ce qui distingue les démocraties des dictatures, c'est la liberté politique et la séparation des pouvoirs, jumelées à l'existence d'un rituel électoral qui permette aux peuples d'exercer, de temps à autre, leur «souveraineté». «Avons-nous élu les marchés ? Nos démocraties ne sont même plus indirectes ou semi-directes.

Pourquoi les emplois disparaissent... Vendredi, 05 Juin 2009 18:13 Au delà de «la crise» qui les détruit actuellement par centaines de milliers, il est bon de se pencher sur des mutations antérieures ayant favorisé le phénomène sans y apporter de compensations notables. A titre de réflexion, voici trois lectures éclairantes. Déniché sur Eco89, ce premier article tout à fait intéressant : Quand le consommateur travaille gratis sans le savoir Régler ses achats à une caisse automatique, enregistrer ses bagages, suivre les instructions d'une boîte vocale pour changer de forfait téléphonique, participer à des tests de produits, poster des vidéos sur Youtube : le consommateur bosse à l'œil sans le savoir. En effet, grâce à l'extension du self-service, on assiste à une externalisation — très insidieuse — de tâches simples vers le consommateur. Lu dans Contre-Info, pour l'économiste américain Robert Reich, Le progrès technique est la cause réelle de la désindustrialisation

La figure du chômeur, une construction imaginaire | Vivre le chômage Un texte lumineux - "intello" dirons certains, "super long" dirons d'autres -, mais indispensable. Si vous êtes tout juste chômeur, lisez-le et revenez-y dans quelques temps... Si vous êtes chômeur de longue durée, vous comprendrez tout de suite. Si vous êtes agent à Pôle Emploi, peut-être vous y retrouverez-vous... Stéphanie a 28 ans, vit en concubinage, sans enfant. Stéphanie est donc relativement isolée. Agée de 56 ans, Antoinette est employée à l’ANPE. Ces deux histoires de vie, l’une d’une chômeuse, l’autre d’une employée de l’ANPE, nous offrent à voir deux situations en miroir de part et d’autre de la frontière de l’emploi, du guichet de l’ANPE. Or ces souffrances croisées ne nous semblent pas relever de la psychologie, mais de la sociologie. En effet, la manière dont les individus de notre société ressentent le chômage ne va pas de soi. La question est de savoir comment et pourquoi s’est produit un tel retournement. «On a l’impression qu’on est rien, c’est ça le problème.

Derrière le pacte de croissance de Hollande, le futur grand marché transatlantique Bon parce que vous m’avez l’air euro-critique du genre fdg - Généreux (il m’avait interpellé il y a quelque temps), je vous réponds en retranscrivant ,en partie, un texte d’Asselineau : " Vous faites partie de ces très nombreux Français, réfléchis et de bonne foi, qui ont maintenant bien compris que la “construction européenne” est en train de détruire la France, son économie, ses acquis sociaux, son mode de vie, sa langue, son identité, sa place dans le monde, etc., mais qui, pour autant, ont encore des réticences à en tirer la seule conséquence qui s’impose, à savoir qu’il faut sortir de cette servitude volontaire en quittant purement et simplement la prétendue “Union européenne”. Je ne vous reproche rien, bien entendu, et il est parfaitement normal que vous ayez des réticences, comme nous en avons tous eues. La bonne question que vous devez donc vous poser n’est pas “quelle serait l’Europe idéale ?” Pourquoi cela ? Là encore, réfléchissez à ces deux exemples : du Royaume-Uni bien sûr,

Une crise qui n'est pas financière : contre Myret Zaki, Lordon, Généreux et alii Le site de l'ARSIN regroupe des blogueurs souverainistes, principalement dans la gauche républicaine, dont nous publions les articles. Nous présentons ici une tribune de notre partenaire Edgar ( Au risque de paraître ravi d'occuper une position totalement isolée, je vois mal en quoi la crise actuelle serait une crise financière. Les avis ne manquent pas pour condamner la finance, l'ennemi personnel de François Hollande. Ainsi de Myret Zaki, dont plusieurs personnes m'ont signalé une conférence où elle fait peser la responsabilité de la crise sur la finance anglo-saxonne, accusée de vouloir saboter la gentille Europe. Pour écarter cette explication, j'ai essayé de décrire ci-dessous la façon dont je m'explique la crise. 1. Une élite mondiale s'est constituée, bien décrite par Zygmunt Bauman. 2. Depuis la deuxième guerre mondiale, et même si ce leadership leur est contesté, les Etats-Unis organisent le monde. 3. Pas de complotisme. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12.

Oui Jean-Luc Mélenchon a eu raison d'aller à Hénin-Beaumont ! A gauche pour de vrai ! on n’en a pas dormi de toute la nuit du dimanche 10 juin au lundi 11 juin. La question tournait en boucle, faisait mille détours, revenait en spirale et recommençait sa boucle : Jean-Luc Mélenchon a-t-il eu raison de prendre un risque aussi énorme de se présenter dans le 11e circonscription du Pas de Calais alors qu’une élection facile l’attendait ailleurs ? Et cette question en induisait d’autres, inévitablement, inéluctablement, durablement cette nuit du 10 juin au 11 juin : pourquoi prendre le risque de ne pas avoir un tel porte voix à l’assemblée ? Impossible de nous apaiser, de nous calmer, de cesser de penser… Quand soudain, non brutalement, le mot RISQUE nous a donné la réponse. En politique, si vous voulez gagner, prendre un siège à l’assemblée, sans faire campagne, sans poser les débats de fond il vous suffit de ne surtout prendre aucun risque. Ce problème c’est la Ve république et ses institutions. Sydne93

Olivier Falorni en tête des sondages : Valérie Trierweiler a achevé Ségolène Royal Valérie Trierweiler salue Ségolène Royal à Rennes le 4 avril 2012 (F. DUFOUR/AFP) À moins d’un improbable retournement de dernière minute, Ségolène Royal devrait être sévèrement battue par Olivier Falorni . 58% des intentions de vote pour ce dernier contre 42% pour la présidente de la région Poitou-Charentes, c’est une bérézina. Voilà comment la première dame a achevé la première femme. Le tweet de Valérie Trierweiller a porté le coup de grâce à Ségolène Royal qui, après le premier tour, était à terre. Car les ingrédients étaient déjà là : en ne se présentant pas au vote des militants , Ségolène Royal, apôtre de la démocratie participative, n’y a pas seulement fait une entorse, elle a conforté l’image d’un PS parisien sûr de lui et dominateur, où les éléphants se moquent des militants. Mais les responsabilités sont équitablement partagées. Elle va devoir se résoudre à n’être qu’une ex, dans le domaine politique comme dans le domaine privé.

Crise : la consommation collaborative, un moyen d'améliorer le pouvoir d'achat Autolib, un des exemples connus de partage de véhicule by Francisco J. Gonzalez via Flickr / CC Licence by Nicolas Sarkozy voulait être le président du pouvoir d'achat. Cinq après, la situation ne s'est pas arrangée, bien au contraire. Face à ce constat, alors que l'on nous promet la rigueur voire la récession lors des années à venir, la consommation collaborative s'impose à mes yeux. Grâce à Internet, notamment, qui met en relation des gens qui préfèrent l'usage à la propriété, il devient possible de ne payer que ce qu'on consomme. Un exemple parlant : la voiture coûte en moyenne 5.500 euros par an alors qu’elle n’est utilisée que 8% du temps. En ville et en banlieue, pourquoi s'évertuer à posséder une voiture si se contenter de l'usage coûte moins et est plus pratique ? Aujourd'hui, sept sites internet permettent de trouver une voiture à louer à un particulier (Voiturelib, Buzzcar, Zilok, Deways, 1voiturealouer...). Pas seulement un truc de "bobo" urbain Et que dire du covoiturage ?

Related: