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Les hypomnemata

Les hypomnemata
Le terme grec d’hypomnemata peut se traduire tout simplement par supports de mémoire. Michel Foucault, dans un article de 1983 intitulé L’écriture de soi, écrit : “Les hypomnemata, au sens technique, pouvait être des livres de compte, des registres publics, des carnets individuels servant d’aire-mémoire” (Foucault, Dits et écrits, t2, p. 1237). Ce texte de Foucault a été remis au goût du jour par Bernard Stiegler. Les hypomnemata sont, en tant qu’actes d’écriture de soi, une modalité de constitution de soi. Sans ces hypomnemata, le risque est grand de sombrer dans l’agitation de l’esprit (stultitia), c’est à dire dans une instabilité de l’attention, le changement des opinions et des volontés. On pourrait penser que les blogs sont des supports de mémoire au sens des hypomnemata.

"Edward Bernays ou la fabrique du consentement" - TROMMENSCHLAGER FRANCK -PSYCHANALYSTE ET PSYCHOSOCIOLOGUE SECTEUR LUXEUIL-LES-BAINS, LURE, SAULX, HAUTE SAONE 70 ET BESANÇON 25. Biographie et oeuvre de Bernays, le neveu de Freud, qui détourna les principes de la psychanalyse au profit du marketing ! Tout psychanalyste "pharmacologue" se doit de prendre connaissance de ses sombres desseins: Edward Bernays est né en 1891 à Vienne et il est mort en 1995 à Boston. 103 années d’une vie fructueuse. Une vie consacrée à l’une des tâches majeures de notre siècle : celle qui consista à pervertir les democraties pour faire plier les volontés des masses aux desseins des élites, en toute non-violence. Edward Bernays était le neveu de sigmund Freud et il a su exploiter les avancées apportées par son oncle, ainsi que le rayonnement scientifique de ce dernier dans le domaine de la connaissance de l’irrationnalité, à des fins économiques idéologiques et politiques. Sa discrétion dans notre paysage culturel actuel est inversement proportionnelle à l’ampleur de sa tâche. Le titre de son livre le plus célèbre ? Edward a 21 ans... Pourquoi les relations publiques ?

Les communs – Une introduction à la notion de communs METAXU ? On peut fouiller les textes à l’infini. On trouve toujours quelque chose. Est-ce nourrissant ? Extravagant ? Vain ? Non. Par exemple, pourquoi « trois hommes » rencontrent-ils Abraham à midi, dans les plaines de Mamré, au chapitre 18 de la Genèse, et pourquoi seulement « deux anges » rencontrent-ils ensuite Loth le soir même, à Sodome, au chapitre 19 ? Pourquoi trois hommes à midi, puis deux anges le soir? Une première interprétation vaut d’être citée, celle de Philon d’Alexandrie. « Alors que trois étaient apparus pourquoi l’Écriture dit-elle « Les deux anges vinrent à Sodome le soir » ? L’interprétation de Philon (« Les trois anges sont le Père, servi par les deux premières puissances »), est un peu gênante du point de vue d’une position strictement monothéiste. Plus de mille ans après Philon d’Alexandrie, le célèbre Rachi, de Troyes en Champagne, fournit une explication très différente de ces variations. A propos du verset 2 du chapitre 18, Rachi commente: « ET VOICI TROIS HOMMES.

Sérendipité : Tout est hasard... ou rien Pourquoi en êtes-vous là où vous en êtes ? La question mérite d’être posée. Elle peut même être décomposée. Bref, je pense que vous avez compris le principe. Ce mot n’est en effet pas des plus courant. « La sérendipité est le fait de réaliser une découverte inattendue grâce au hasard et à l’intelligence, au cours d’une recherche dirigée initialement vers un objet différent de cette découverte. Le mot fut créé par Walpole, le 28 janvier 1754, dans une lettre à son ami Horace Mann, envoyé du roi George II à Florence. De bien beaux antécédents pour ce mot et ce concept plus que jamais valides et occupant une place de plus en plus grande dans un monde d’informations et d’opportunités… Si le concept est vieux, il n’a jamais été aussi important qu’aujourd’hui. Face à cet univers rempli d’inconnues, deux attitudes possibles. La seconde option est d’ailleurs trop souvent celle des français. « J’connais pas, j’aime pas ». Cela peut paraitre étrange. Sources Photos :

Les learning centres dans le secondaire : stratégie institutionnelle et enjeux pour la formation des élèves et l’identité de l’enseignant documentaliste 1. Le CDI-learning centre, une idée qui prend forme rapidement Une activité et des avancées conséquentes sont observables sur les terrains institutionnel (DGESCO, IPR-EVS, réseau CRDP) et professionnel (les académies). En témoignent, pour le moins, un séminaire ESEN en mars 2011, un vademecum DGESCO dont la sortie est annoncée en mars 2012, ainsi que de nombreuses communications de l’Inspection générale écrites, vidéos et orales sur le web et dans divers colloques. Enfin, sachons qu’il existe déjà des CDI qui s’affichent comme des learning centres ou qui s’inscrivent dans des projets « innovants » à profil LC. Ce n'est donc plus une idée à la mode mais bien une réalité qui se met concrètement et sûrement en place, et pas si subrepticement qu’on pourrait le penser pour peu que l’on tienne une veille informationnelle sur la profession. 2. Premier repère : la déresponsabilisation pédagogique du professeur-documentaliste Second repère : l’ancrage à la Vie scolaire. Conclusion

Folksonomies Le terme de folksonomie est apparu récemment sur le web pour désigner le phénomène d’indexation des documents numériques par l’usager. On rencontre également fréquemment le mot tag qui désigne en quelque sorte un mot-clé. Le terme de folknologie est aussi employé, mais plus rarement. L’usage du mot folksonomie semble donc plus opportun. L’architecte de l’information Thomas Vander Wal a forgé ce terme en combinant la taxinomie (règles de classification, taxonomy en anglais) et les usagers (folk). Ce phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur avec l’avènement des nouvelles technologies du web, dites « web 2.0 », qui donnent plus de possibilités d’expression à l’internaute. Le phénomène est-il durable ou n’est-ce qu’un effet de mode ? Caractéristiques Les folksonomies constituent la possibilité pour l’usager d’indexer des documents afin qu’il puisse plus aisément les retrouver grâce à un système de mots-clés. L’ouverture d’esprit caractérise la folksonomie, comme le web 2.0. Conclusion

Les chercheurs et leur environnement numérique Une intéressante présentation de Joyce Seitzinger et Colin Warren sur les liens entre chercheurs et numérique. Plus exactement, il s'agit d'une formation donnée dans le cadre du Graduate Certificate in Higher Education, de l'université Deakins. Reprenant l'environnement numérique auquel peut être confronté le chercheur, les intervenants propose une progression à la découverte des outils numériques mis à sa disposition allant de la découverte d'outils permettant la gestion de son identité numérique à la mise en place d'outils de gestion de l'information, de sélection et de diffusion. Parmi ces "7 Habits of Networked Academics", on trouve donc :1. 3.

Social literacies: Some observations about writing and wikis In Literacy in the New Media Age, Gunther Kress (2003) argues that the image is displacing writing as the main resource for communication in Western societies. This does not mean, obviously, that writing is disappearing. But as Kress would put it, the world told is increasingly being replaced by the world shown—with all the social and cultural changes that this entails. An analysis of the considerations that go into how text is arranged and displayed on a web page, for example, suggests that Kress is correct in pointing out that writing is being treated more and more as a visual entity. No longer is the unbroken, uniform, left to right flow of text the norm. Instead, in the new media especially, text plays a secondary role to images, meandering around them, adjusting its visual properties (such as font, size and color) to fit the overall layout of the screen, and signaling different entry points into the non-linear flow of meaning. Content is ego-less, time-less, and never finished.

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