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Quelles lectures sur les écrans ? Quelles lectures enseigner

Quelles lectures sur les écrans ? Quelles lectures enseigner
En publiant une synthèse sur la lecture de livres, numériques ou non, présentée ainsi « un Baromètre sur les usages du livre numérique en France dont l’objectif est d’évaluer les usages licites et illicites du livre papier ou numérique. » , le ministère de l’éducation fait écho à une étude qui pose problème au delà de ses résultats au demeurant fort intéressants. Ce qui fait problème ce n’est pas le support de lecture (écran ou papier) mais bien le type de document lu (livre revue, lettre message article etc…) et donc le type de lecture auquel correspondent ces formes. Autrement dit peut-on isoler la lecture du livre de toutes les autres lectures. De ces questionnements va découler celle de l’enseignement des lectures et non pas de la lecture, qui est un autre aspect de l’accès à l’information et aux savoirs. Ce qui est impressionnant c’est d’assister au constant développement des lectures multimodales dans le quotidien. Faut-il enseigner toutes les lectures ? A suivre et à débattre

Les compétences du lecteur numérique La conférence <p>Merci d'activer le javascript de votre navigateur pour voir les informations supplémentaire</p> Date : 10/2011 Durée : 37min49s Auteur : CRDP Rennes Copyright : Savoirs CDI erratum : le titre inséré sur la vidéo est erroné. Veuillez lire "Les compétences du lecteur numérique". Les questions de la salle et les réponses de Pierre Fastrez Date : 10/2011 Durée : 20min30s Auteur : CRDP Rennes Copyright : Savoirs CDI Le support (format pdf) Télécharger le diaporama au format pdf. Lire sur internet, est-ce toujours lire ? Il y a plus de 5 000 ans l’homme inventait l’écriture et, au cours des siècles, le support d’écriture (tablettes, volumen, codex ou livre imprimé) se révéla toujours très stable, dans le sens où ce support ne modifiait pas la forme des textes au cours de la lecture. Cette stabilité facilitait notamment la mise en place de stratégies de lecture ou d’inspection visuelle. Or, depuis une trentaine d’années, le texte a tendance à proliférer sur des supports extrêmement variés : e-books, tablettes, smartphones, ordinateurs… qui modifient cette stabilité (le texte devenant dynamique) et entraînent une évolution de notre rapport à l’écrit et à la lecture. Est-ce toujours de la lecture ? D’abord, est-ce toujours de la lecture ? Le patchwork informationnel des pages du web, de certains manuels scolaires ou magazines, disperse l’attention du lecteur (les psychologues parlent d’attention partagée), rendant la compréhension et la mémorisation plus difficiles. Changer le rapport au temps

Appréhender la lecture numérique (1) : petit inventaire des savoirs associés Je prolonge ici les conclusions de ma série d’articles sur la notion de document abordée par le mind mapping. Le schéma heuristique que j’en ai extrait a placé la lecture numérique en situation de concept nodal, auquel je souhaite désormais me consacrer, sans toutefois prétendre à l’exhaustivité. Il me semble, en effet, que c’est là un objet d’étude trop récent pour qu’il soit tout à fait stabilisé, du moins selon une approche info-documentaire. Aussi, puisqu’il ne constitue pas (encore ?) une entrée du Dictionnaire des concepts info-documentaires, dont je me suis servi pour la notion de « document », je me propose de prendre appui sur celui de l’association Ars industrialis dont je vais m’inspirer. Il me semble, pour commencer, que la lecture numérique, au même titre que la lecture « classique », suppose que soit défini un projet de lecture. Concrètement, ce projet de lecture, caractérisé par l’intention du lecteur, se manifeste lors de la navigation hypertexte.

Nouveaux modes de lecture, les codes ont changé. Livre numérique by Ownipics « Il est sûr que lire la même œuvre dans une édition imprimée ou sur l’écran n’est pas lire le même livre»1 C’est dit. Ces propos de Roger Chartier nous confirment bel et bien qu’une nouvelle ère de lecture est entrain d’éclore peu à peu. La première grande révolution de l’acte de lire a été celle des moines copistes irlandais du xe siècle. Pour faciliter la lecture, ils ont effectivement rompu avec la tradition du sciptio continua, écriture attachée, sans aucun espace ou ponctuation, pour placer des blancs entre les mots. Lire sur le web, est-ce encore lire ? Tout d’abord, qu’appelle-t-on « lecteur » ? Si la lecture sur écran change profondément, celle sur Internet en est encore plus modifiée. La lecture sur écran aurait ainsi tendance à renouer avec la lecture sur volumen, le lecteur n’ayant accès qu’à une partie du texte, sans possibilité de se repérer spatialement dans celui-ci. La lecture sur tablette Pour aller plus loin : 7Cécité de changement

lettres - le numérique pour rendre compte d’une lecture cursive Le numérique permet de renouveler les modalités de restitution et de validation de lecture cursive, en incitant les élèves à réagir soit au cours de leur lecture, soit à son terme, par des productions enrichies. Grâce au numérique, le lecteur solitaire peut entrer en réseau, rejoindre une communauté de lecteurs afin de partager, réagir, analyser. En laissant un espace pour l’expression de la sensibilité, le numérique favorise le passage des impressions de lecture vers une compréhension plus fine de l’œuvre. Faire commenter une œuvre par les élèves au cours de la lecture Le numérique offre aux élèves la possibilité de commenter ses lectures et de partager ses impressions avec ses camarades. ► Créer un padlet pour la classe afin de recueillir les impressions de lecture. ► Utiliser un site comme GLOSE : une plateforme mettant en ligne des œuvres libres de droits. Réaliser des documents enrichis pour traduire les impressions de lecture et la compréhension des œuvres Pour prolonger la réflexion

La lecture de livres sur tablette favorise l'apprentissage des tout-petits Brad Flickinger, CC BY 2.0 Une étude menée auprès d’enfants âgés de trois ans et plus suggère en effet que les fonctionnalités enrichies des livres numériques exercent un pouvoir plus grand sur ces très jeunes lecteurs. Face à un livre d’images imprimé, et donc statique, la tablette offre des options de lecture et d’animation évidemment absentes chez son rival. Diffusée par Frontiers in Psychology, l’étude en question, menée par Gabrielle Strouse de l’université du Dakota du Sud, et Patricia Ganea à l’Université de Toronto, concernait 102 enfants, de 17 à 26 mois. Pour l’analyse, chaque paire parent-enfant a été recomposée au hasard, avec pour objectif la lecture de 10 pages d’un ouvrage numérique éducatif. Puis, de deux autres livres, disposant du même contenu, mais en format papier. En analysant les vidéos de cette expérience, il apparaît que l’adulte faisait plus souvent référence à un détail dans la page avec l’imprimé.

De l'écriture à l'écran Anne-Marie Christin, professeure émérite à l'université Paris Diderot-Paris 7. Fondatrice du CEEI " Où va l'écriture ? Tous les systèmes actuellement en usage dans le monde sont concernés par les nouvelles technologies, chacun à sa façon : alphabet latin, grec ou cyrillique, écriture arabe, idéogrammes chinois, système japonais, alphabet coréen - pour ne citer que ceux d'entre eux qui sont couramment disponibles sur Internet. On peut voir dans cet aveuglement l'effet d'un ethnocentrisme somme toute assez banal, et dont nous n'avons d'ailleurs pas l'exclusivité : l'alphabet est au centre du monde occidental - et partant de l'ensemble des cultures écrites, pensons-nous - comme l'idéogramme chinois l'est en Extrême-Orient et du point de vue des civilisations asiatiques. " Connecter le réseau ", Graphimage de Wu Hua (2003), (c) Wu Hua et Centre d'étude de l'écriture et de l'image Extrait de L'immédiate, n° 6, Typo-graphies, réalisation Marcel Jacno, hiver 1975-76, p.10-11.

Carole Lipsyc Carole Lipsyc, docteur en Sciences de l’information et de la communication, est un acteur pionnier de la culture numérique. Artiste, chercheur et entrepreneur, c’est une personnalité hors silo. Dans les années 2000, elle comprend ce que sera le transmédia et, pour le maîtriser, elle invente une « grammaire » (la Sémantique analogique) et une technologie de gestion-distribution (plate-forme Topos de Social Knowledge Management). Entre 2001 et 2008, elle se consacre ainsi à la création et à la production de 3 Espaces, le premier récit littéraire transmédia. Depuis, elle développe et déploie ce savoir-faire dans les industries de la culture et de la citoyenneté, encadrant de grandes opérations comme la concertation sur le Grand Paris (2012) et poursuivant ses activités de recherche en Ingénierie des Connaissances et en Épistémologie. Son intervention : « Le numérique jubilatoire : de l’énonciation à la médiatisation »

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