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Minorités

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Une des théories en vogue dans le Nord de l’Europe est que l’obésité est une maladie mentale. Ce serait une sorte d’anorexie à l’envers, mixée à des comportements d’addiction, de faiblesse morale et de dérèglements comportementaux. Au lieu de laisser les laboratoires nous mener en bateau et nous concocter des pilules magiques qui font maigrir sans aucun effet secondaire, les médecins et psychologues se voient en grands prêtres du contrôle de soi, à mettre en place des thérapies pour empêcher les gens de se bâfrer comme des cochons. Un truc de paresseux C’est vrai que je me sens mal à l’aise quand je vois à Amsterdam ces touristes américaines obèses qui se remplissent de mégamenus XL de frites, de hamburgers et de wraps (contenant au moins une demi-feuille de laitue) mais qui font une crise d’asthme si la serveuse leur sert un coca normal au lieu du coca light qu’elles ont demandé. Les psy ont beau essayer de nous vendre leur thérapie anti-morfales, je n’y crois pas. Un truc de classe

Quand la banque assasine les retraités... Une histoire vraie en passant, toute ressemblance avec des personnages réels ou faits similaires n'est pas pure coïncidence donc ! Ils sont retraités tous les deux, 65 ans pas plus. Mariés depuis 2007 ! Ça aurait pu être un conte de fées, mais c'est vite devenu un cauchemar ! Il était propriétaire d'une petite maison, il a voulu faire des travaux après sa rencontre avec celle qui allait devenir sa moitié. Mal conseillés, abusés par des entreprises peu scrupuleuses, ils ont contracté divers prêts bancaires pour financer les travaux. Ils ont cru avoir trouvé la BANQUE MIRACLE pour racheter leurs crédits, ils sont tombés sur des vautours ! " BANQUE MIRACLE, Prêteur Responsable ! " Parce qu’un crédit nous engage autant qu’il vous engage, Banque miracle s’investit depuis .... années dans une démarche « Prêteur Responsable ».... "Vous avez un projet ? Voila les arguments de ces nouvelles banques ! Aujourd'hui le couple est contraint de vendre leur maison et de prendre une location. Alors que faire ?

Vers 1880 surgirent des barrières douanières, par Serge Halimi ( Pourquoi des pays optent-ils pour le protectionnisme ? Dans quelles circonstances préfèrent-ils au contraire le libre-échange, y compris en période de récession ? La réponse ne tient guère au jugement d’un cénacle d’experts, fussent-ils presque unanimes. Les mille vingt-huit économistes qui, en 1930, se mobilisèrent contre les lois protectionnistes Smoot-Hawley votées par le Congrès américain n’empêchèrent en rien leur mise en œuvre. Pour chaque crise économique, plusieurs « réponses » sont envisageables : protectionnisme, monétarisme, nationalisations, dévaluation, révolution, etc. A ce niveau de généralité, et avec cinq variables — économique, politique, institutionnelle, idéologique, stratégique — difficiles à circonscrire, on pourrait s’estimer moyennement avancé. Taille de l’article complet : 2 321 mots. Vous êtes abonné(e) ? Connectez-vous pour accéder en ligne aux articles du journal. Vous n'êtes pas abonné(e) ? Accès sans abonnement

Il y en a assez du féminisme de classe moyenne « Changement de s Carrie Hamilton The Guardian je partage bien des remarques de cette analyse en particulier le fait que le féminisme tel qu’il se pratique est une manière de limiter les femmes à être les "personnes du sexe" et rien d’autre.Mais je voudrais prolonger l’analyse sur le fait que le féminisme aujourd’hui comme d’autres mouvements nécessaires est pris dans une vague globale réactionnaire qui fait du féminisme un communautarisme de plus, basé sur l’individualisme, la négation de tout engagement collectif contre le capitalisme. Le contraire du féminisme historique d’une Clara zetkin. je voudrais ajouter que la négation des luttes réelles des femmes dans le temps comme dans l’espace est insupportable. A titre d’exemple il faut citer la manière dont on a transformé cette réactionnaire royaliste d’Olympes de Gouges en porte-parole du féminisme. Le documentaire récent de la BBC "Mère", diffusé en quatres parties, a été conçu pour faire pleurer de désespoir n’importe quelle féministe expérimentée.

M6 : Pour un peuple presque parfait - Hein love, qu’est-ce qu’on ferait de tout ce temps libre ? Ne dialoguant pas sur la substance, imperméable au discernement, esquivant l’effort intellectuel, la génération M6 somatise énormément. Bien qu’elle se plaigne de la dette causée par les services publics de santé, on la retrouve régulièrement (comme ses parents) en consultation dans les cabinets médicaux ou aux urgences des hôpitaux dès que son nez coule (c’est à dire deux fois par mois) à la quête semi-honteuse de cet arrêt maladie qui lui permettrait de passer ses après-midi chez elle à mater Delarue sur le Plasma en bouffant des chipsters. Toujours là pour éponger les queues de tendances, elle attrape tout ce qui traîne, virus et autres gastro-entérites à diarrhées carabinées dont elle fait connaitre à son entourage, fréquence et consistance, avec force SMS (- Mais après 20h parce que tu comprends, entre 20 et 21 heures c’est illimité les textos sur mon forfait optimum-totale-liberté).

Les mille démantèlements de l’Etat Le mardi 7 septembre, à l’heure où des millions de manifestants battaient le pavé un peu partout en France, M. Eric Woerth, ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique, martelait à la tribune de l’Assemblée nationale : « Notre réforme apporte des solutions raisonnables, efficaces et justes pour sauver le système de retraite par répartition de notre pays. » La réforme ou le chaos, en somme. Pour les retraites comme pour un nombre croissant des missions des Etats-providence, cet impératif « réformateur » est devenu le point de ralliement d’élites politiques (de droite comme de gauche), de hauts fonctionnaires nationaux et internationaux, mais aussi des intellectuels les plus en vue, de journalistes, voire de certains syndicalistes. Que recouvre cette « réforme de l’Etat » ? Comment a-t-elle été mise en œuvre depuis vingt ans ? C’est à l’ensemble de ces questions que s’efforce de répondre l’ouvrage L’Etat démantelé. Révolution silencieuse ?

10 Photographs That Changed the World Photography can take us places, we’ve never been before, perhaps never dreamed of. There are some photographs that will make you stop and think. These 10 photographs stopped the world and people hold their breaths for a few seconds to take it all in. The Photograph That Raised the Photojournalistic Stakes:“Omaha Beach, Normandy, France” Robert Capa, 1944 “If your pictures aren’t good enough,” war photographer Robert Capa used to say, “you aren’t close enough.” Caught under heavy fire, Capa dove for what little cover he could find, then shot all the film in his camera, and got out – just barely. In an ironic twist, however, that same mistake gave the few surviving exposures their famously surreal look (”slightly out of focus,” Life incorrectly explained upon printing them). The Photograph That Gave a Face to the Great Depression“Migrant Mother” Dorothea Lange, 1936 As era-defining photographs go, “Migrant Mother” pretty much takes the cake. Sociopathic thug?

Ma vie d'étudiante à faire semblant de ne pas être pauvre Photo : un néon de bar « happy hour » (Bob B. Brown/Flickr). « Les gens, ça les emmerde quand ils t’entendent dire que toi, t’as pas de thunes et que donc, tu peux pas les suivre. » Croisée au détour de la note de blog « Deux ou trois choses que je sais sur Francis, SDF, 60 ans passés », notre riveraine Kyste, 27 ans, a hésité avant de me rencontrer. « [...] ne s’être pas résigné, préférer une pauvreté visible à une pauvreté qui passe inaperçue, comme un doigt d’honneur. » Et de témoigner : « Tout le monde n’en a pas l’audace. » Elle, sa précarité d’étudiante, elle n’en parle à personne. « Je me tais sur ma situation auprès de la majorité des gens car êtrepauvre, ça exclut. » Quand, après ses cours, quelqu’un propose d’aller prendre une bière, elle raconte qu’elle boit trop en ce moment, qu’elle met la pédale douce sur l’alcool : « 3,70 euros le demi, c’est impossible. » « Ce n’est pas “normal” de vivre dans une telle situation » « Ça prend du temps d’être pauvre »

Le FMI, DSK, la réforme des retraites et le gel des salaires - Austérité Discrètement, le FMI distille ses conseils à la France en matière de politique économique et sociale. À lire sa prose, on se croirait revenu trente ans en arrière, à la grande époque des plans d’ajustement structurel qui ont saigné à blanc nombre de pays « en développement ». Suppression des systèmes de protection sociale, baisse du salaire minimum, privatisation des services (encore) publics… Telle serait la potion magique pour sortir la France et l’Europe de la crise. Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, candidat virtuel à l’élection présidentielle de 2012, soutient-il l’actuelle réforme des retraites ? Travailler plus, se soigner moins Pour remettre la France sur les rails de la reprise, des efforts doivent être consentis… par ceux qui bossent. Salaires et fonctionnaires : toujours trop chers Le « jeune » : une entrave à l’efficience du marché Les collègues de DSK distillent leurs conseils pour créer de l’emploi. Dérèglementer le bien-être

Les nouveaux poli-tics de langage | slate Il y a fort longtemps au royaume de France, les hommes politiques avaient une phrase fétiche. Une phrase culte à destination des journalistes, une phrase qu'ils égrenaient sur les plateaux de télé: C'est une excellente question et je vous remercie de me l'avoir posée. publicité Formule toute faite qui permettait à la fois de gagner du temps pour trouver une excellente réponse à cette excellente question, et au passage d'amadouer le journaliste en faisant couler le miel de la flatterie dans sa bouche. Signe du changement des temps, et peut-être de la crispation des politiques, «c'est une excellente question et je vous remercie de me l'avoir posée», qu'on traiterait sous l'acronyme CUEQEJVRDMAP, a été remplacé par «vous savez Laurence Ferrari», sa variante «Vous savez David Pujadas» ainsi que «Vous savez Arlette Chabot». Ça sert à quoi ? D'abord, «Vous savez» signifie que le locuteur va énoncer une vérité essentielle et réfléchie. Ce type d'introduction sert également à garder son calme.

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