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Naine blanche

Naine blanche
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une naine blanche est un objet céleste de forte densité, issu de l'évolution d'une étoile de masse modérée (de 8 à 10 masses solaires au maximum[1]) après la phase où se produisent des réactions thermonucléaires. Cet objet a alors une taille très petite comparativement à une étoile, et conserve longtemps une température de surface élevée, d'où son nom de « naine blanche ». Début 2009, le projet Research Consortium on Nearby Stars dénombre huit naines blanches dans les cent systèmes stellaires les plus proches du système solaire[3], mais étant donné la rareté des étoiles de grande masse, elles représentent le destin de 96 % des étoiles de notre galaxie[4]. Du fait de l'évolution de leur étoile parente (dictée par sa masse), les naines blanches existant aujourd'hui sont habituellement composées de carbone et d'oxygène. Découverte[modifier | modifier le code] Edward Charles Pickering Caractéristiques physiques[modifier | modifier le code] Related:  science : L'univers

Supernova Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La supernova SN 1994D (le point blanc brillant en bas à gauche de l'image), dans la partie externe du disque de la galaxie spiraleNGC 4526 (photo datant de 1994). Une supernova est l'ensemble des phénomènes conséquents à l'explosion d'une étoile, qui s'accompagne d'une augmentation brève mais fantastiquement grande de sa luminosité. Les supernovas[2] sont des événements rares à l'échelle humaine : leur taux est estimé à environ une à trois par siècle dans notre Voie lactée. Il est à noter qu'à notre époque aucune supernova n'a été observée dans notre galaxie, la Voie Lactée, depuis l'invention du télescope. Elles ont eu et jouent encore un rôle essentiel dans l'histoire de l'Univers, car c'est lors de son explosion en supernova que l'étoile libère les éléments chimiques qu'elle a synthétisés au cours de son existence — et pendant l'explosion même —, pour être diffusés dans le milieu interstellaire. Étymologie[modifier | modifier le code]

Objet compact Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Portail de l’astronomie Naine noire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une naine noire est une étoile naine blanche hypothétique, qui s’est suffisamment refroidie pour ne plus émettre de lumière visible[1]. Pour l'instant, aucune étoile de ce type n’a pu être repérée puisque l'Univers serait trop jeune pour qu'une naine blanche ait eu le temps de se refroidir et se transformer en naine noire[2]. Même à l’époque où les naines noires existeront, il sera extrêmement difficile de les détecter, car elles émettront un rayonnement thermique à une température à peine au-dessus de celui du rayonnement fossile micro-onde. L'une des seules manière de les détecter sera par leur influence gravitationnelle[3]. Le terme « naine noire » a déjà été utilisé pour désigner ce qui est aujourd'hui connu sous le nom de naine brune[4]. Notes et références[modifier | modifier le code] (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « black dwarf » (voir la liste des auteurs)

Une comète va-t-elle percuter Mars le 19 octobre 2014 ? Crédit : D.R. Vue d'artiste de ce à quoi pourrait ressembler la chute d'une comète géante sur [...] texte de Thibaut Alexandre publié le 28-02-2013 Depuis quelques jours, la rumeur enfle sur les sites internet consacrés à l'astronomie : en octobre 2014, la planète Mars va voir s'approcher une comète de très près. Si l'année 2013 a été baptisée « l'année des comètes » du fait de passages de très belles comètes dans notre ciel (C/2012 F6 Lemmon, C/2011 L4 PANSTARRS et C/2012 S1 ISON), l'année 2014 ne sera pas en reste en matière de « boules de neige sale », ce surnom donné aux comètes par Fred L. En effet, 2014 correspondra à l'arrivée de la sonde Rosetta autour du noyau de 67P/Churyumov-Gerasimenko, et de l'envoi à sa surface de l'atterrisseur Philae. Découverte le 3 janvier dernier par Rob H. Ces dernières années, suite à la collision entre les débris de Shoemaker-Levy 9 et la planète Jupiter en juillet 1994, Hollywood nous a habitué à bon nombre de films catastrophes (ou catastrophiques ?

Étoile à neutrons Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Historique[modifier | modifier le code] Le concept d'étoiles à neutrons est né immédiatement après la découverte du neutron en 1932 par James Chadwick. Le physicien Lev Landau proposa alors qu'il puisse exister des astres presque entièrement composés de neutrons et dont la structure serait déterminée par un effet de mécanique quantique appelé pression de dégénérescence, à l'instar d'une autre classe d'astres, les naines blanches dont la structure est déterminée par la pression de dégénérescence des électrons. Deux ans plus tard, en 1934, les astronomes Walter Baade et Fritz Zwicky eurent l'intuition que le passage d'une étoile ordinaire à une étoile à neutrons libèrerait une quantité considérable d'énergie et donc de rayonnement électromagnétique, donnant l'illusion de l'allumage d'un astre nouveau. L'étude des étoiles à neutrons n'a pris son essor qu'à partir de leur phénomène d'émission pulsée les révélant sous la forme de pulsar.

Supergéante rouge Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les supergéantes rouges sont produites par des étoiles dont la masse initiale est de l'ordre de 20 masses solaires. Elles sont les grandes sœurs des géantes rouges. Certaines étoiles (en fonction de cette masse initiale, et de l'intensité des vents stellaires durant la phase de séquence principale) finissent leur vie comme telles, et explosent en supernova. D'autres (les plus massives d'entre elles) entrent dans le stade Wolf-Rayet. Leur cœur s'est contracté jusqu'à ce que la température et la pression soient suffisantes pour que la fusion de l'hélium démarre. Une des anecdotes à propos des étoiles supergéantes rouges est que certaines d'entre elles pourraient être en fait des objets de Thorne-Zytkow. Articles connexes[modifier | modifier le code] Portail de l’astronomie

La désintégration mystérieuse d'un astéroïde a été observée par deux astronomes «Voir cet objet tomber en morceaux devant nos yeux était vraiment surprenant», commente David Jewitt, professeur d'astrophysique à l'Université de Californie à Los Angeles, qui a conduit ces observations. C'était «vraiment bizarre», renchérit Jessica Agarwal, une astronome du Max-Planck Institute en Allemagne, co-auteur de cette recherche. Un nuage de poussières d'un diamètre proche de celui de la Terre Cet astéroïde désintégré, initialement répertorié comme «P/2013 R3», avait été détecté pour la première fois le 15 septembre 2013 et décrit alors comme un objet inhabituel avec une apparence floue. Quatre fragments mesuraient jusqu'à 200 mètres de rayon Avec une résolution nettement supérieure, le télescope spatial Hubble a permis de révéler qu'il y avait en fait 10 objets distincts, chacun avec une sorte de queue comme une comète. Une accélération de sa vitesse de rotation Une source abondante de météorites dans l'avenir J.M. avec AFP

Magnétar Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vue d'artiste d'un magnétar. Des tensions provoquant des tremblements d'étoile se produisent parfois dans les couches externes des magnétars, constituées de plasma d'éléments lourds (principalement de fer). Ces vibrations très énergétiques produisent des bouffées de rayons X et gamma. Une telle étoile est nommée soft gamma repeater (SGR), soit sursauteur gamma mou. Il est estimé qu'une supernova sur dix donne naissance à un magnétar plutôt qu'à une étoile à neutrons ou à un pulsar. Les magnétars ont un champ magnétique bien supérieur à 10 gigateslas. Références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Portail de l’astronomie

Géante bleue Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. De gauche à droite: une naine rouge, le Soleil (naine jaune), une naine bleue, et la géante bleue R136a1. R136a1 n'est pas la plus grande étoile connue en termes de volume; ce titre appartient à l'hypergéante VY Canis Majoris . Une géante bleue est une étoile très chaude, très brillante et très massive (plus de 18 masses solaires), de couleur bleue et de type spectral O ou B. Dans le diagramme de Hertzsprung-Russell, les géantes bleues se trouvent dans le coin supérieur gauche à cause de leur luminosité et de leur couleur. Les géantes bleues sont extrêmement lumineuses, de magnitude absolue -5, -6 ou même moins. La majorité des étoiles de ce type se trouvent dans les associations O-B, des grands groupes d'étoiles jeunes. Portail de l’astronomie

La comète Panstarrs arrive Jusque-là réservée aux habitants de l'hémisphère Sud, la comète Panstarrs promet un beau spectacle dans le ciel boréal du soir. Dès le 12 mars 2013, il faut la chercher à l'œil nu et aux jumelles dans le crépuscule. Panstarrs a rendez-vous avec la Lune La date à retenir est le 13 mars. Ce soir-là, la comète Panstarrs se situe à seulement 16° du Soleil. C'est peu, mais vue depuis la France, elle forme avec notre étoile une ligne presque perpendiculaire à l'horizon. Nous avons donc une chance de la voir percer les lueurs du crépuscule, d'autant que sa luminosité devrait être comparable à celle d'une étoile brillante. Pour les spécialistes, sa magnitude est de l'ordre de 1,5 à cette date. Paré de sa lumière cendrée, il devrait renforcer la beauté du spectacle. A l'œil nu ou aux jumelles Si vous ne la voyez pas à l'œil nu, cherchez la comète aux jumelles. Il est impossible de dire exactement ce qui sera visible ou pas car les prévisions sont toujours très incertaines pour une comète.

Étoile étrange Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une étoile étrange (ou étoile à quarks) est une étoile très dense composée de quarks déconfinés, la plupart d'entre eux étant des quarks étranges. Le terme « étrange » doit être ici compris seulement comme étant le nom des particules quarks qui composent l'objet. Ces quarks S constituent les particules ayant un nombre quantique « d'étrangeté » non nul (la matière ordinaire en est dépourvue). C'est un des six types de quarks existants. Théorie[modifier | modifier le code] Imaginé par le physicien américain Edward Witten, ce type d'étoile « encore hypothétique » a été théorisé par deux Polonais, Pavel Haensel et Julian Zdunik, et par l'astrophysicien français Richard Schaeffer. En théorie, lorsque le neutronium d'une étoile à neutrons massive est soumis à une pression suffisante causée par la gravité de l'étoile, les neutrons du cœur s'effondrent et fusionnent, libérant les quarks qui les composent, pour former ainsi de la matière étrange.

Géante rouge Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une géante rouge est une étoile ayant évolué en dehors de la séquence principale, devenant ainsi géante[1]. Ce sont des étoiles d'une masse au moins égale à celle du Soleil qui, après avoir épuisé l'hydrogène de leur noyau, commencent à consommer l'hydrogène en couche autour du noyau riche en hélium. Deux phénomènes sont responsables de l'augmentation substantielle du rayon de l'étoile (qui peut atteindre un rayon 1 000 fois supérieur à celui du Soleil). Premièrement, la fusion en couche de l'hydrogène. Si l'étoile a une masse inférieure à 2,5 masses solaires (MS), l'apport d'hélium dans le noyau provenant de la fusion de l'hydrogène en couche peut provoquer ce qu'on appelle un flash de l'hélium : un sursaut rapide de la fusion de l'hélium dans le noyau quand les conditions de pression et de température sont suffisantes. Il est estimé que le Soleil deviendra une géante rouge d'ici environ 5,4 milliards d'années[2].

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