background preloader

Et si nous avions fait fausse route depuis 60 ans ?

Fiscalité : le blues des « entrepreneurs pigeons » sur les réseaux sociaux Les entrepreneurs s’inquiètent des conséquences d’un alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail. Ils font part de leur inquiétude dans un groupe lancé sur les réseaux sociaux et dénommé « Les Pigeons : mouvement de défense des entrepreneurs français ». Il regroupe déjà 7 340 fans sur Facebook. Les administrateurs du groupe ont choisi Le Pigeon, réputé pour sa simplicité d’esprit qui en fait un animal facilement bernable, pour illustrer leur combat. Ils s’inquiètent des mesures fiscales envisagées par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault pour redresser les comptes publics. Selon Jean-David Chamboredon, représentant du fonds des entrepreneurs internet ISAI et administrateur de France Digitale, l’alourdissement de la fiscalité appliquée aux plus-values de cession va se traduire par l’équivalent d’une taxe de 60% sur chaque opération:

Le libéralisme pour les nuls Heures sup’ : « Voter PS et se retrouver avec 1 200 euros de moins » | Rue89 Eco Nous, les cadres pour beaucoup non syndiqués, on insulte la mesure [suppression des exonérations de cotisations sociales pour les heures supplémentaires, ndlr] sur notre profil Facebook, on « tweete » à nos amis – cadres pour la plupart – qui ont perdu tout simplement de la thune dans la bataille socialiste. Mais aucun syndicat ne descendra dans la rue avec nous. Heures sup’, nouveaux calculs Depuis le 1er septembre, les exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires (rémunérées 25% au-delà de la 35e heure, 50% après la 43e heure) ont été supprimées pour les salariés. Le salaire net imposable d’un employé rémunéré au smic et effectuant chaque semaine 4 heures supplémentaires sera de 1 316 euros après la réforme entrée en vigueur au 1er septembre, au lieu de 1 360 euros avant la loi abrogeant le dispositif introduit en 2007 par Nicolas Sarkozy. Quel que soit le niveau de salaire, 3,22% du salaire net imposable est perdu pour ceux qui travaillent 39 heures par semaine.

yoanmuller : @DefensePigeons ce matin dans... [Pigeons] Jean-David Chamboredon et Christophe Léon : « il faut continuer à avoir envie de créer » | FrenchWeb.fr Il n’aura échappé à personne : le mouvement de défense des entrepreneurs français, « les Pigeons » est une réaction directe au projet de loi des finances présenté en Conseil des ministres vendredi. Dans ce projet, les entrepreneurs s’inquiètent de l’alignement de l’imposition des revenus du capital à ceux du travail. Historique de trois jours de remous médiatiques : - Vendredi 28 septembre : Le projet de loi des finances 2013 (PLF 2013) est présenté en Conseil des Ministres. - Samedi 29 et dimanche 30 septembre : Montée en puissance du mouvement. - Lundi 1er octobre : Jean-David Chamboredon publie un autre article, qui reprend la dynamique des Pigeons. Interviews croisées avec Jean-David Chamboredon (Isaï) et Christophe Léon (PureAgency) :

« France PME » Pour un Pacte de compétitivité, de croissance et d’emploi « Le Blog des PME et des Entrepreneurs Afin d’assurer la compétitivité, la croissance et l’emploi des TPE et des PME, il faut une sécurité fiscale et sociale leur permettant de grandir, d’investir et de se développer à l’international, conditions nécessaires à leur réussite et à celle de la France. Création d’une Agence dématérialisée PME avec un guichet unique social et fiscal pour toutes les déclarations, réclamations et règlementsUn taux d’IS à 25% et non imposition des bénéfices réinvestisDes charges sociales sur les salaires limitées à 40% et progressives sur 3 ans Création d’un contrat de travail avec rupture transactionnelle initialeInterdiction de caution personnelle pour le chef d’entrepriseGarantie de l’Etat pour toute facilité de caisse à hauteur de 3 mois de BFRRéduction des délais de paiement à 30 jours Proposition 1 : Création d’une Agence PME dématérialisée L’Agence PME aurait un triple rôle : Information, Déclaration et Réclamation. Proposition 2 : un taux d’IS à 25% Like this: J'aime chargement…

Ces économistes de gauche atterrés par François Hollande Au printemps, dans une floraison d'optimisme et par une bruyante tribune, ils hurlaient leur soutien à François Hollande. L'automne fait à peine tomber les feuilles, et les voici désenchantés. Nombreux sont les "économistes de gauche", tendance sociale-démocrate et non radicale, à dire aujourd'hui leur déception sur le nouveau pouvoir, qui présentera vendredi 28 septembre son budget pour 2013. Ce projet de loi de finances, qui doit devenir le premier marqueur du quinquennat Hollande, se donne pour objectif de ramener le déficit public à 3% du PIB à la fin de l'année prochaine. A l'approche de ce grand rendez-vous, les économistes de gauche tancent pêle-mêle l'absence de grande réforme fiscale, l'alignement de l'imposition des revenus du capital et du travail et la conversion à l'orthodoxie budgétaire. Piketty attend toujours une grande réforme fiscale Il s'en prend particulièrement aux "bricolages" fiscaux du gouvernement. Pour Sterdyniak, les revenus du capital sont déjà très taxés

60 millions de pigeons La grogne des entrepreneurs, indépendants et patrons de start-ups prend de l’ampleur et, petit à petit, les langues se délient : décidément, la multiplication de coups bas d’une gauche en roue libre depuis l’euphorie des élections était trop rapide pour que les plus autonomes des Français encaissent sans broncher. Et rapidement, le mouvement né sur Facebook à la suite d’une conversation désabusée rassemble plusieurs milliers de personnes qui participent maintenant au groupe. Une manifestation, prévue dimanche 7 octobre vers 15h à Paris, permettra de compter vraiment ceux qui sont prêts à se mobiliser pour défendre une certaine idée de l’entreprise en France. En attendant, la presse s’empare timidement du sujet. Et lorsqu’on voit les quelques articles produits, on ne peut que noter l’habituelle tendance des journalistes à raconter un peu n’importe quoi. Oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, ces gens étranges qui refusent de se faire tondre ont une idéologie.

Pigeons entrepreneurs : au-delà de la politique, une certaine vision du monde de demain J'ai un peu hésité avant de publier, à mon tour, un billet sur la fronde des "Pigeons". Le mouvement anti projet de loi de finances 2013 est parti comme une trainée de poudre après la publication, jeudi, du coup de gueule de Jean-David Chamboredon sur la Tribune (lire également son deuxième billet ici). Il se trouve que j'ai été par hasard dans l'échange de mails qui a précédé cette publication sur le site du quotidien écomique, que j'accompagne depuis le mois de jullet dans sa mutation numérique. Mais ce n'est pas la raison pour laquelle je me sens aujourd'hui, pour la première fois, profondément préoccupé par une mesure politique. Quand je me suis lancé en 2010 dans l'aventure entreprenariale, j'ai découvert un monde passionnant. Je me suis toujours refusé à mélanger business et politique. J'ai toujours payé mes impots sans raler. Je suis un optimiste et un homme heureux, je n'ai pas envie de rejoindre la horde des raleurs qui se plaignent sans arret des taxes et de l'Etat.

"'Pigeons", la grogne des entrepreneurs gagne la Toile Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent Ils se sont baptisés "les pigeons". Depuis quelques jours, un petit groupe d'entrepreneurs, allié à plusieurs blogueurs et utilisateurs de Twitter d'obédience libérale, a décidé d'exprimer sa grogne à l'égard du projet de loi de finances et des réformes qu'il contient. Deux éléments distincts, et parfois opposés, s'entremêlent : d'une part, le cas des auto-entrepreneurs, dont les cotisations vont être alignées sur le régime général, alors même que le gouvernement avait amorcé une concertation sur ce régime. Ensuite, selon ce collectif, la taxation des plus-values en cas de revente d'une entreprise pourrait passer de 32 % à 60,5 %. Le projet de loi prévoit des exceptions pour les entreprises innovantes (JEI), et conditionne les taxes à la durée de détention des parts d'entreprises. Lire : "Pigeons", des inquiétudes, beaucoup d'approximations Au-delà de la politique, le mouvement a éveillé la sympathie des militants libéraux du Web.

extremecentre C’est moi ou ça sent le moment historique ? Une belle Fronde bien de chez nous… Face au projet de Loi de Finances 2013 du gouvernement, des milliers d’entrepreneurs se mobilisent pour que l’entrepreneuriat en France puisse continuer à exister et que le fruit de leur créativité, travail et prise de risque ne subisse pas la razzia fiscale étatiste, menaçant même d’aller créer de la richesse ailleurs. Avec ce mouvement des « pigeons » ou des #geonpi, assisterions-nous au premier mouvement de type « Tea Party » à la française, ces angry birds frondeurs ayant décidé de menacer de quitter le navire plutôt que de se contenter de jeter des ballots de thé par dessus bord. On applaudit bien fort le gouvernement Ayrault pour cette nouvelle belle réussite ! Nos Frondeurs ont appelé à une manifestation, le dimanche 7 octobre devant l’Assemblée Nationale, à 15 heures… Tous ensemble !

Related: