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Comment des entreprises françaises fabriquent et vendent de faux avis sur le Net

Comment des entreprises françaises fabriquent et vendent de faux avis sur le Net
“Aucune traçabilité possible”, “Aucun risque encouru,…”. C’est écrit noir sur blanc sur notre devis, les 250 commentaires sont facturés 3 750 euros hors taxes. Pour avoir cette estimation d’une agence parisienne d’e-reputation ayant pignon sur les Champs Elysées, nous ne sommes évidemment pas passés par le service com. Comme des clients potentiels, il a suffit de contacter – sous un faux nom – une dizaine d’agences d’e-reputation, en décrivant notre futur site de réservation d’hôtels, grossièrement appelé “Voyage 2.0″. Censé être en ligne dans 15 jours, nos partenaires imaginaires – environ 50 hôtels – désirent, pour notre lancement, des commentaires positifs de faux clients sur notre futur site et sur Tripadvisor. Selon une étude Nielsen datant de 2009, 70% des internautes font confiance aux avis d’autres consommateurs avant d’acheter un produit. 25 000 commentaires sur 3 mois Pour ne pas se faire repérer et ne pas être “traçable”, chaque prestataire en lice possède sa technique.

Internet, quand le murmure de la réception devient audible | Les Internets [Version révisée d'une communication présentée au colloque Si la photo est bonne - Institut National d'Histoire de l'Art, 20 et 21 octobre 2011] Tampons Like et Dislike en vente sur lavantgardiste.com. Dans le tome 1 de l’Invention du quotidien, publié en 1980, Michel de Certeau avait l’intuition de l’existence d’un murmure de la consommation, qu’il ne pouvait que conceptualiser en l’absence d’une médiatisation de cette activité. Il mettait face à face «une production rationalisée, expansionniste autant que centralisée, bruyante et spectaculaire», celle des industries culturelles pour reprendre le terme de notre colloque, et une«autre production, qualifiée de “consommation”: celle ci est rusée, elle est dispersée, mais elle s’insinue partout, silencieuse et quasi invisible, puisqu’elle ne signale pas avec des produits propres mais en manières d’employer les produits imposés par un ordre économique dominant» Capture d'écran YouTube le 19/10/2011. Capture d'écran YouTube le 19/10/2011.

westiseast.co.uk - My experience with a negative review scammer I just had one of the weirdest nights of my life, 'battling' with a tea reviewer who tried to scam me into paying money and promoting their site in return for not posting negative reviews. The kicker was that this guy had never even tried my teas! I run a Chinese tea store called the Min River Tea Farm. It's a new business, and I'm starting to get more active on social networks like Twitter. How it started I was following a user called "FoodBlogTeaShow", run by Brian and Lisa DiVita. “ XXX company's tea tastes like shit...spit spit ” “ dumb tea companies that don't follow us....prepare to fail ” It's not the sort of thing I need to see in my Twitter feed, so I unfollowed them. Negative reviews from FoodBlogTeaShow About a week ago now, I noticed a post from Brian referencing my company, which said something like "anyone tried @minrivertea? To say the least, I was pretty surprised - I was 100% sure this 'tea reviewer' had never tasted my Chinese teas! First contact with Brian What I've learned

Pour Tous Ceux Qui Se Son Fait Bloqué Par Facebook :( - Monkey like, Mail Chimp, Flickr CC licence by-nd - Petite leçon d'ingratitude du web. Comparons le rapport investissement/fréquentation de deux contenus sur la réforme des retraites. D'un côté, pris au hasard parmi la production journalistique, un long live-blogging de la manifestation du 2 octobre qui a mobilisé la rédaction de Rue89 pendant toute une après-midi. publicité De l'autre, une simple phrase postée par un internaute anonyme sur le site J'aime ça (qui n'aura coûté qu'une seule journée de développement). Comment atteindre un tel niveau d'audience pour un coût si faible? L'astuce du moment s'appelle la «like farm», une ferme de likes, ou pour le dire plus franchement, de l'élevage de likes en batterie. Le but de Facebook était de développer le partage de contenus: articles, vidéos, sites intéressants...etc. Quelques exemples, parmi les pages les plus populaires: - Si Toi Aussi tu prend Ton temp Quand le Prof Te demande de Changer de Place, -"Elle a combien d'ex elle? - On aime

De l’utilité des recommandations sociales Après l’article d’investigation des Inrocks (concernant le business des faux avis en ligne) et tandis que TripAdvisor vient tout juste de passer le seuil des 50 millions d’avis publiés sur sa plateforme, il est temps aujourd’hui de s’interroger sur la nécessité du partage des avis sur les médias sociaux. De l'utilité des recommandations sociales Après avoir été victime d’un manque de professionnalisme affligeant de la part d’un restaurant sur le quai de Saint-Cloud (voir le billet de Mymy les bons tuyaux à ce sujet), nous avions envie de nous exprimer, chacun à notre façon, pour dire à quel point il est primordial pour les clients et futurs consommateurs, de partager leurs expériences grâce aux médias sociaux. En effet, je ne pense pas être le seul à penser que le web social se doit d’être utile : les recommandations sont une des réponses possibles dans cette quête perpétuelle de l’utilité. Un élément stratégique à exploiter pour les marques cliquez sur l'image pour voir l'infographie

Le CSA saisi des propos d'Ivan Levaï sur le viol L'association Osez Le Féminisme a envoyé une lettre au CSA pour saisir directement le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel sur le dérapage d'Ivan Levaï à la radio le 6 octobre. Le journaliste –premier mari d'Anne Sinclair, toujours proche d'elle et de Dominique Strauss-Kahn– participait à l'émission de Pascale Clark sur France Inter pour la sortie de son livre sur l'affaire DSK-Nafissatou Diallo, intitulé Chronique d'une exécution. Il s'était alors laissé aller à de nombreuses approximations sur le viol, affirmant notamment dans un passage avec Pascale Clark à propos de ce qui s'était passé entre l'ancien président du FMI et la femme de chambre du Sofitel: «IL: Moi je ne crois pas au viol. Pour un viol il faut un couteau, un pistolet, etc.PC: Pas forcément... Une déclaration qui avait par son inexactitude consterné de nombreux auditeurs –dont nous–, mais laissé de marbre le CSA, relève Julien Martin du Nouvel Observateur. Voyant que le Conseil ne s'autosaisissait pas, Osez le féminisme!

Philippe Bloch : Conférencier - animateur «Chacun sait»... rien (ou les ravages de la rhétorique) C’est une ficelle bien connue des psychologues sociaux et des profs de marketing: qui veut faire ingurgiter un anaconda à autrui, doit d’abord lui faire avaler une couleuvre (une petite, puis une grosse, puis un cobra, un boa constrictor, etc.). La technique repose sur cette règle simple: si j’entends une proposition dont l’intensité d’aberration est n («entendre» au sens de: considérer que je puis la prendre au sérieux, éventuellement la discuter, et tenir son énonciateur pour un interlocuteur possible), je suis prêt à entendre une nouvelle proposition dont ce degré sera n+a (a étant 3, ou 4, etc., variant selon les sociétés et l’échelle de mesure). Donc, à force de couleuvres toutes plus aberrantes l’une que l’autre (n+2a, n+3a, etc.), on sera préparé à entendre cet énoncé de degré n+10a qui est tel que, quelques temps auparavant, on n’aurait jamais imaginé qu’il fût possible de le proférer sérieusement. Cette technique est excellemment employée par nos gouvernants. publicité 1. 2.

Avant Hitler, qui était le mal personnifié? - Six portraits d'Adolph Hitler déguisé (par un maquilleur) de diverses façons, rendus publics par les Archives nationales américaines. REUTERS/HO Old - Retrouvez tous nos articles de la rubrique L'explication ici. Début octobre, la chaîne sportive ESPN a viré le chanteur Hank Williams Jr de son émission Monday Night Football après qu’il a publiquement comparé le président Obama à Adolf Hitler. publicité De nos jours, le Führer est universellement considéré comme la personnification du mal et comme l’exemple le plus commode de ce qu’il peut y avoir de pire dans l’homme. Les heures les plus sombres de l'histoire d'Egypte Le pharaon. Les orateurs qui cherchaient un symbole universel du mal se tournaient généralement vers des personnages tels que Judas Iscariote, Ponce Pilate ou, plus fréquemment, le Pharaon de l’Exode, qui avait préféré se voir infliger les dix plaies d’Egypte plutôt que de laisser les Hébreux partir. Des «Hitler» plus locaux Le monstre Abraham Lincoln Brian Palmer

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