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Education : comment l'Etat favorise les plus privilégiés

Education : comment l'Etat favorise les plus privilégiés
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maryline Baumard L'éducation n'est plus nationale. Un rapport d'observations provisoires de la Cour des comptes que Le Monde s'est procuré montre pour la première fois l'injustice de la répartition des moyens d'enseignement sur le territoire. Quelque 93 pages d'un travail inédit dévoilent ligne après ligne comment l'Etat donne plus à ceux qui ont déjà plus et moins à ceux qui cumulent tous les risques de réussir moins bien. Un favoritisme qui s'est aggravé ces dernières années. L'académie de Créteil, qui était en 2006 dans la moyenne nationale pour la dépense par élève dans le primaire, est tombée au 22e rang sur 26. Ce travail est entre les mains du ministère et de quelques recteurs invités à faire part de leurs remarques à la Cour. En France, on sait où sont les élèves défavorisés, mais on ferme les yeux sur cette donnée lors de l'allocation des moyens. Pourtant, la différence de traitement commence dès qu'un enfant met un pied dans l'école. Related:  Education Nationale

Education : Sarkozy n'a pas les bons chiffres (détecteur de mensonges) Invité de RTL lundi matin, Nicolas Sarkozy est revenu sur la volonté de son adversaire socialiste de créer 60.000 postes supplémentaires dans l'éducation nationale. Le président-candidat a dénoncé "la démagogie extravagante" de François Hollande. "Je suis effaré qu'on puisse dire, avant même de commencer la discussion sur l'école, qu'il faut créer 60.000 postes en plus, avant même d'obtenir la moindre réforme", a lancé le chef de l'Etat, désormais en campagne. Et ce dernier - pour justifier ses dires - a avancé des chiffres : "Il y a un peu plus de 400.000 élèves de moins dans l'Education nationale depuis dix ans, et il y a 45.000 professeurs de plus." Avant de conclure : "S'il suffisait d'embaucher des profs pour que l'école fonctionne et que les profs soient heureux, on devrait avoir l'école qui fonctionne le mieux au monde et les professeurs les plus heureux du monde." Sauf que les chiffres de Nicolas Sarkozy ne sont pas exacts. Une baisse et non une hausse du personnel enseignant

La France manquera de diplômés du supérieur en 2020 Notre pays ne forme pas assez de jeunes pour répondre aux développements de l'économie du savoir. Selon les prédictions d'une étude, les diplômés de l'enseignement supérieur risquent de manquer d'ici 2020 aux secteurs qui en ont besoin. Pas très optimiste, l'Institut McKinsey. Dans un rapport publié vendredi 4 mai, le cabinet de conseil annonce, en France, une poursuite de la dégradation du marché de l'emploi d'ici 2020. "D'ici 2020, si les conditions du marché du travail restaient inchangées, il manquerait à la France 2,2 millions de diplômés (NDLR : niveau égal ou supérieur au bac), tandis que 2,3 millions d'actifs sans diplôme ne trouveraient pas d'emploi", conclut le rapport, sur la base de projections réalisées par les économistes du cabinet. Comment ? L'enquête montre par ailleurs que pour un même niveau d'études, certaines filières de formation offrent des garanties inégales en matière d'insertion sur le marché du travail.

Liste des conseillers TICE auprès des recteurs - Conseillers TICE auprès des recteurs Le DAN pilote une mission académique pour le numérique éducatif (MANE). Il anime aussi des personnels en EPLE (référents numériques, etc.) et des personnels ayant une mission académique (Interlocuteurs académiques TICE disciplinaires, etc.) Il s'appuie notamment sur les IEN TICE pour le 1er degré. Rôle et activités du délégué académique numérique (DAN) L'activité du délégué académique numérique s'articule autour de quatre axes essentiels : Elle se déploie en synergie avec les initiatives menées par les différents réseaux et acteurs académiques, le réseau Canopé, corps d'inspection, etc. Les délégués académiques numériques font partie d'un réseau national animé par la DGESCO. Liste des délégués académiques numériques

Réinventer le système éducatif, un impératif de ce quinquennat. L’élection présidentielle derrière nous, nous pouvons en retenir une chose : les cinq prochaines années seront décisives et l’équipe en place a un devoir de réussite. Sans quoi la France perdra non seulement sa stature à l’échelle mondiale mais, plus grave, notre génération handicapera durablement celle qui vient. En choisissant une croissance par la relance et une politique de demande, la France n’a pas d’autre solution que de réussir son pari. C’est un risque, mais c’est aussi probablement une réelle chance. En somme, nous avons 5 ans pour trouver des solutions aux dérèglements sociaux que la crise a générés et des solutions de financement optimales, peu coûteuses et à fort effet de levier. Ré-initialiser notre modèle éducatif est un impératif. Vous l’aurez compris, nous nous dirigeons vers un nouveau modèle radicalement ouvert, asynchrone et collaboratif. Il existe des initiatives, des projets qui ont montré la voie comme la célèbre Khan Academy.

La privatisation mondiale de l’éducation : Jean Charest au service d’une élite mondialiste « Le DÉCODEUR – média citoyen Par Eric Granger | La hausse des droits de scolarité au Québec s’insère dans un processus de privatisation mondiale de l’éducation, un processus dicté par une élite mondialiste dont Jean Charest fait partie. Line Beauchamp (Ministre de l’éducation) et Jean Charest (PM) Photo : Agence QMI L’entêtement du gouvernement Charest à vouloir augmenté les droits de scolarité, à bonifier les prêts étudiants et à instaurer un régime de remboursement proportionnel au revenu (RPR), cet entêtement est facile à comprendre lorsqu’on regarde de plus près d’où proviennent ces idées de réformes de l’éducation. De l’Angleterre au reste du monde Le programme mondial de privatisation du financement de l’éducation a débuté en Angleterre en 1998. Selon Barr, le RPR permet de maintenir l’accessibilité aux études supérieures pour les moins fortunés. Le cas du Québec Au Québec, une réforme du régime de prêts et bourses a été entreprise en 2003-2004 afin de le privatiser. Le secteur privé se réjouit M. M. M. M. M. M.

How Open Education is Changing the Texture of Content Digital Tools Teaching Strategies thinkstock By Frank Catalano Schools are moving from creamy to chunky — but not in relation to cafeteria peanut butter. Instruction that was structured linearly, captured in books that were all-inclusive monoliths with a predetermined progression for a uniform, somewhat “creamy” consistency, is shifting to newer forms of instructional content that are more “chunky,” beginning as a scattered landscape of digital pieces that are then assembled to support full courses The trend, steady and apparently inexorable, is inspired by higher education, driven by financial pressures, propelled by foundations and the federal government, and enabled by technology. Digital course materials are, of course, nothing new. Pluto’s planetary status in flux? Encouraging this acceleration of digital chunky content, in large part, is the Open Educational Resources (OER) movement. PRICE. AVAILABILITY. DISCOVERABILITY. Last November, the U.S. FLEXIBILITY. Related

Suppressions de postes: La FCPE dénonce une «curée» dans l'Education Publié le Mis à jour le La FCPE, principale fédération de parents d'élèves, dénonce les suppressions de postes dans l'Education nationale à la rentrée 2012, évoquant une "curée" et un "acharnement systématique" contre "l'école et les élèves", dans un communiqué publié ce mardi. "Pour 2012, les 14.200 suppressions de postes prévues (dont 200 dans l'enseignement agricole) se feront encore au détriment de l'accès à l'école maternelle, de la mise en place effective des remplacements des enseignants, de l'aide spécifique à apporter aux élèves en difficulté, des élèves de la voie professionnelle, des collégiens pourtant encore plus nombreux en 2012. 80.000 postes au total supprimés entre 2007 et 2012 Au total, 80.000 postes, essentiellement des postes d'enseignants, auront été supprimés entre 2007 et 2012. Mots-clés : Des impacts de balles découverts sur une vitre blindée d'une gendarmerie en Haute-Corse

Higher education for all is under threat Half a century ago Kingsley Amis, aided and abetted by the Times, moaned that "more means worse". A decade later, the notorious Black Papers were published, peddling the same reactionary views. But then the right abandoned its campaign against the expansion of higher education. Now the beast is back. Already, the prospects look bleak. But there is more – a steady trickle of articles trashing the value of higher education (not, of course, for "top people", but for the people at large) and talking up alternatives to university (whether apprenticeships or cheap substitutes provided by private colleges). Fees were introduced by the previous government to enable higher education to access more public funding by the back-door. Now, the combination of much higher fees and steep cuts in government funding has produced a counter-revolutionary moment, as elitist ideologies have re-emerged from the undergrowth. But let's be fair. Widening participation in higher eduction is off the agenda.

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