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Le Parlement de l’open source

Ce mardi à Paris, en partenariat avec OWNI, la culture de l'open source est entrée au Parlement. À l'Assemblée nationale se déroulait en France le premier GouvCamp. Un projet citoyen qui vise à fabriquer le droit en mutualisant toutes les compétences de la société civile. De la salle Lamartine de l’Assemblée Nationale, s’échappe un parfum de démocratie directe. Ce mardi 10 avril, les sièges disposés en cercles concentriques n’accueillent pas les parlementaires, qui occupent habituellement la salle de débat, mais des citoyens. Français, belges, suisses, tunisiens, syriens et même une délégation québécoise ont répondu présent pour ce GouvCamp à la française. Dans ce but, une plateforme web open source a été élaborée. Si l’initiative reste encore à un stade embryonnaire en Europe, dans l’hexagone le projet avance à grand pas. La France, elle, fait figure de retardataire dans ce domaine. Il ne peut y avoir de gouvernement ouvert sans une appropriation collective des logiciels libres.

Les fab labs, incubateurs de futur FabLab Toulouse Conference a réuni la semaine dernière un très beau plateau d'intervenants gravitant autour des fab labs, ces mini-usines citoyennes collaboratives de fabrication à la demande. Rencontres. Tomas Diez est directeur de projet Fab Lab Barcelona à l’IAAC (Institute for Advanced Architecture of Catalonia). L’idée est de faire de Barcelone une grande Fab City composée d’une communauté interconnectée de fab labs implantée dans les quartiers. Comment est venue l’idée de mettre en place une Fab City à Barcelone ? Le Barcelone d’aujourd’hui est le produit de grands évènements tels que les jeux olympiques de 1992 et le forum universel des cultures en 2004. Justement, quels sont les objectifs de Barcelone 5.0 ? Nous voulons retrouver l’esprit de production et d’invention de Barcelone tout au long des siècles passés mais avec de nouveaux outils et les nouvelles plateformes que sont les fab labs. Quels sont vos moyens pour mettre ce projet en place ? Et ces objets seront-ils gratuits ?

Compagnons du hacking Les hackers, ces personnes qui font un usage créatif des technologies, ont l'image de gens casaniers, planqués derrière un écran. En réalité, certains voyagent beaucoup, contribuant à l'essor de la communauté et au partage des connaissances. Le logo de Hackbus “Transportation hacking” : tel est l’intitulé d’un des projets soumis pour le 28C3, le prochain congrès du Chaos Computer Club (CCC), le plus grand collectif allemand de hackers, qui aura lieu à Berlin en décembre. Il faudra vous y faire : les hackers, ces bidouilleurs qui font un usage créatif des technologies, bougent, contribuant à l’essor de leur communauté. Mitch Altman, figure du milieu qui a créé Noisebridge, et voyageur inlassable, a même créé un passeport hacker qui “ressemble beaucoup aux passeports américains, sauf qu’il n’y a pas besoin d’empreintes digitales.” Aider à promouvoir les gens qui visitent autant de hackerspaces que possible dans le monde. Le dernier CCC a changé ma vie à jamais et celle de tant de gens.

Laura et les hackers: vers le neo-design Étudiante aux Beaux-Arts de Toulouse, Laura a croisé la route du hackerspace le Tetalab. DIY, transdisciplinarité et sens de l'indiscipline, elle s'y sent comme un poisson dans l'eau. Reste à poursuivre ce chemin dans la vie professionnelle. « Va donc au Tetalab et regarde si ça te plait. » En 2010, Nathalie Bruyère, professeur aux beaux-arts de Toulouse, suggère à son élève Laura d’aller faire un tour au tout récent hackerspace. Car Laura et les hackers, c’est une vieille histoire d’amour qui a commencé inconsciemment : Naturellement j’étais déjà un peu orientée dans cet univers, sans savoir qu’il existait. Quelques mois plus tôt, on a dit d’elle qu’elle faisait partie d’un groupe de “méchants hackers qui voulaient dérober des données.”, s’amuse-t-elle. Son devoir a moyennement plu à ladite mairie, qui lui a intenté un procès qui finira par un simple rappel à la loi. Oui Laura est une fille avec du vernis ET elle soude. « On t’apprend à être décomplexé par rapport à la technique »

Les bio-bidouilleurs s’enracinent La première communauté de biologistes hackers a vu le jour il y a quelques mois en France. Greffés au /tmp/lab, entre la Gaieté Lyrique et les locaux de l'Electrolab à Nanterre ils défrichent la génétique, pour le bien du citoyen. Un bain-marie, des agitateurs, une centrifugeuse, deux frigos (dont un pour les bactéries), une machine PCR (polymerase chain reaction, réaction en chaîne par polymérase, qui permet de séquencer le génome)… Tout le matériel, ou presque, accumulé par La Paillasse, le premier biohacklab français, vient de Génopôle, LE lieu de la recherche en génétique en France. Un donateur institutionnel et généreux dont la directrice de la recherche salue la « démarche citoyenne » des défenseurs du DIY (Do It Yourself, faites-le vous même) et de l’open source. « Il nous manque encore les consommables, des enzymes, des bactéries. DIYbio, kesako ? Le mouvement naît à Boston, aux Etats-Unis, il y a 3 ans autour du DIY Biogroup, fondé par des chercheurs du MIT et de Harvard.

Est-ce que la technologie désurbanise la ville ? Retour sur un des thèmes abordés dans le cadre de la conférence Lift France. La sociologue et économiste américaine Saskia Sassen a, entre autres, exposé son point de vue. Pour la sociologue et économiste américaine Saskia Sassen (Wikipédia), qui introduisait la 3e édition de la conférence Lift France qui se tenait la semaine dernière à Marseille, la ville est devenue un espace stratégique pour tout type d’applications technologiques, mais dans quelles mesures ces capacités technologiques déployées dans l’espace urbain urbanisent-elles véritablement la ville ? “A l’heure où tout le monde se demande comment utiliser la ville, diffuser ses services dans l’espace urbain, la question de savoir si les technologies urbanisent ou pas la ville me semble d’importance.” La ville doit pouvoir être hackée La technologie donne des capacités technologiques qui vont au-delà de la technologie elle-même. La ville est un espace complexe, anarchique, rappelle la spécialiste du sujet. Alain Renk. tarentula_in

En défense du porno Didier Lestrade ne cache pas ses films porno sous son lit. Et pour cause : "l’époque a changé, parce que le porno a changé, et que tout ça va devenir de plus en plus important." Note: certains liens de cet article sont NSFW Le porno est partout. Ça effraye beaucoup de monde parce que les gens n‘ont toujours pas compris à quoi ça sert. Pour commencer, quand j’écris sur le porno dans mon site perso, les pics de visites sont énormes. Récemment, il y a eu un échange assez vif sur Facebook avec des amis que j’aime beaucoup qui me mettaient en face de mes contradictions. Je suis absolument conscient de toutes ces questions. D’abord, j’ai absolument pas peur d’un quelconque backlash. Les secrets de l’homosexualité Tout ce qui était underground chez les gays est devenu majeur culturellement grâce à l’influence du porno. Car mon point de vue est très différent de ce qui se passe dans le porno hétéro. Le bus et le taxi Il y a une chose qui m’a toujours fascinée. Hello ? Treasure Island et la vanille

Pourquoi avons-nous besoin de prédictions? De la divination aux statistiques, l'homme a toujours eu besoin de prédire l'avenir, imaginer le futur et ses nouvelles technologies. Notre imagination nous rattrape, dans un monde en acceleration où l'ordinateur est devenu une pièce centrale. C’est la question que posait récemment le New York Times [en] dans un passionnant débat en ligne, qui revenait, 80 ans après avoir invité huit innovateurs des années 1930 à prédire la vie en l’an 2000, sur la question de notre avenir. Pour l’écrivain Simon Winchester (site) [en] : Les prévisions à long terme semblent un peu comme des capsules temporelles : plus conçues pour divertir les enfants rétrospectivement que pour être prises au sérieux lorsqu’elles sont prononcées.” Il neigera certainement demain. Nous avons besoin d’illusions À long terme, les changements environnementaux et sociaux peuvent être encore plus difficiles à prévoir. 1956 Our friend the atom Pour autant, les conséquences de mauvais pronostics ne sont pas toutes désastreuses.

Apprendre autrement : un scénario prospectif A quoi pourrait ressembler un système d’enseignement secondaire fondé sur une utilisation systématique des technologies de l’information et de la communication ? Tel est l’enjeu du scénario que décrit le consultant Jean Salmona pour la toute nouvelle ParisTech Review dont il est également le fondateur (et que nous vous recommandons). Dans cet article sous forme de scénario prospectif, parfois inégal, mais souvent stimulant, Jean Salmona ne fait pas qu’introduire des TIC dans le système éducatif, il redéfinit les principes de l’éducation pour les adapter à la modernité. ParisTechReview : un système d’enseignement secondaire base|zéro Comme tous les futurs articles de la série base|zéro, notre article inaugural est un exercice purement intellectuel. A propos de la série base|zéro Le système actuel a plus de 2000 ans Un expert parfaitement logique et ignorant des structures actuelles Sirius commencera par analyser les caractéristiques de la population concernée (les enfants de 10-11 ans). 1.

Du rôle du design dans les politiques publiques Co-conception, créativité, bottom-up, les politiques publiques ont beaucoup à apprendre du design. Synthèse. Publié en avril 2010 à la Documentation Française, le Design des politiques publiques est la première édition de la 27ème région, « laboratoire de transformation publique ». Issus du milieu du design, les acteurs de cette structure se proposent de réviser la conception de projets à caractère public à travers des méthodes liées au design. Comment cette discipline que l’on range habituellement dans le monde de la forme et de l’image peut-elle intervenir dans le débat public ? Du nom d’une 27ème région qui n’existe pas encore en France, Stéphane Vincent, directeur de projet, Romain Thévenet, chargé de mission “design de service” et Charlotte Rautureau, responsable administratif et financier, ont développé un petit laboratoire expérimental pour redynamiser les politiques publiques, répondant à la commande de l’Association des Régions de France. Bottom up Le rôle du designer

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