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Veille et Analyses de l'ifé

Brigitte JUANALS "la culture de l'information. Du livre au numérique "Lavoisier, 2003. Sociologie de l'Information Préambule En Amérique du Nord, la culture de l’information s’est développée en trois phases distinctes. « Dans les années 1970, l’émergence de la société de l’information s’est accompagnée de la prise de conscience de la nécessaire maîtrise de l’information qui lui était liée ; dans les années 1980, le concept de l’information literacy s’est développé en même temps que les dispositifs informatisés, avec les savoirs et savoir-faire qui leur étaient associés ; dans les années 1990, la formation à l’information (assurée par les bibliothécaires et le corps enseignant) s’est étendue et a été envisagée comme une forma d’alphabétisation » p.18. Pour suivre cet ordre d’idées on note la création du B2i en France en 2000 par les pouvoirs publics (« Brevet Informatique et Internet ») dans les écoles, collèges, lycées. Il y a trois niveaux progressifs de compétences au sein de la culture informationnelle : - La maîtrise de l’accès à l’information - La culture de l’accès à l’information Dispositifs

Architecte d’information, designer d’interaction, ergonome : Qui fait quoi? Il ya une scène mémorable dans «la vie Monty Python de Brian ‘ où Brian s’approche timidement un petit groupe de personnes dirigées par John Cleese et demande: «Es-tu le Front populaire de Judée» après un jurons années, John Cleese explique qu’ils ne sont pas Front populaire de Judée – ils sont Le Front populaire de Judée. Le croquis fait valoir que ce qu’une personne considère comme une petite différence, une autre personne voit comme un changement de paradigme. Parfois, je me demande si nous nous lançons dans la même situation dans le domaine de l’expérience utilisateur. Mais quelles sont les différences? Architecture de l’information Architecture de l’information concerne la façon dont les données sont organisées ou structurées du point de vue de l’utilisateur – par opposition à la perspective du système. Au niveau d’un site web, architecture de l’information vise à définir les données sur chaque page et la façon dont ces pages se rapportent les uns aux autres. Interaction Design

Centres de connaissances et de culture : quelle dimension politique ? Les réactions suscitées sur une liste professionnelle des professeurs-documentalistes par mon récent billet sur l’expérimentation proposée d’évolution des centres de documentation et d’information (CDI) en centres de connaissances et de culture[1] me conduisent à revenir sur la dimension politique de cette orientation. La loi d’orientation pour l’avenir de l’école du 23 avril 2005 stipule dans son article 2 qu’«outre la transmission des connaissances, la nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République». Elle réaffirme ainsi on ne peut plus clairement : - la place essentielle des savoirs dans la formation scolaire - la dimension politique de la mission de l’école ; le code de l’éducation rappelle, dans son article L 111.1, que « dans l’exercice de leurs missions, les personnels mettent en œuvre ces valeurs ». On le sait aussi, notre enseignement secondaire a du mal à tenir les deux bouts de cette chaîne.

La relative stabilisation du document produite par l’imprimerie aurait disparu avec les réseaux numériques. - Interview de Jean-Michel Salaün Comment expliquer que l’extraordinaire développement du Web, réputé être un espace de liberté et de création, soit aussi un terreau fertile pour des multinationales per-çues comme une menace pour ces mêmes valeurs ? Les tentatives de réponse ne manquent pas, car l’histoire du Web s’écrit et se discute en temps réel. Mais cette transparence, en phase avec son objet, interdit le recul et mésestime certains déterminants structurels. Entretien avec Jean-Michel Salaün, auteur Vu, lu, su paru aux éditions La découverte. Le web, est-ce une bibliothèque dématérialisée avec quelques fonctions supplémentaires ? Oui et non. Le Web est à la fois un enfant des médias qui l’ont précédé, reprenant des caractéristiques du modèle de la bibliothèque et aussi de celui de la radio-télévision, et en même temps le résultat d’un renversement du raisonnement documentaire où le document est de moins en moins construit par le producteur et de plus en plus reconstruit, consciemment ou non, par l’internaute.

Drawing a Blueprint for a Scalable Taxonomy « Fil d’ariane Article dans Information Management, numéro de mai/juin 2012 de l’ARMA sur les bases d’une taxonomie pour aider à déterminer les propriétés (donc métadonnées) du contenu dans un contexte de gestion des documents d’entreprise indépendamment de la plateforme technologique. Voir illustration (fig. 2) d’une taxonomie axée sur le contenu lui-même inscrit sur un document générique dont la nature est de plus en plus précisée par rapport aux processus de la fonction d’entreprise qui ont amené à sa création. L’important est effectivement de comprendre la relation entre une classe de documents et la nature d’un document (type de document) – et d’éviter la confusion avec type de fichier qui constitue le support "physique" dans le domaine électronique. Réussir à comprendre et à jouer avec ces concepts de classe vs nature de document donne une grande flexibilité et la possibilité de beaucoup de variations tout en se rapportant à une structure sous contrôle et gérable.

CRDP-Académie d'Amiens Le CRDP et l’IPR EVS de l’académie d’Amiens ont organisé le 19 octobre 2011 une journée académique des documentalistes autour de la thématique : « Le professeur-documentaliste : évolutions du métier et de ses missions à l’heure des learning centres ». Jean-Louis Durpaire, IGEN EVS, en charge du dossier au niveau national, est intervenu pendant la matinée. Les missions du documentaliste dans le cadre du développement des technologies nouvelles, au cœur des réformes (l’école du socle et des lycées) ont été abordé sous différentes formes (exposés, témoignages, échanges). Le programme de la journée est téléchargeable ici. Accédez à l’intégralité de l’intervention de Jean-Louis Durpaire, IGEN EVS, en vidéo, ci-dessous : Introduction : le point de vue de l’expert Qu’est-ce qu’un CDI en 2011 Le CDI : un espace à repenser parmi d’autres espaces Retour sur les origines et la naissance des CDI Le CDI des années 2000 : entre multipolarité et virtualité Etat de la recherche.

Les nouveaux codes de la distinction - Xavier Molénat, article Sociologie Il y a trente ans, Pierre Bourdieu montrait comment les classes supérieures se distinguaient en s’appropriant les pratiques culturelles les plus nobles. Cette analyse est-elle toujours pertinente alors que le mélange des genres entre culture légitime et culture populaire semble être devenu la règle ? « Exister (...), c’est différer, être différent (1) » : voilà, présentée sous une forme lapidaire, l’idée centrale que Pierre Bourdieu disait avoir voulu développer dans son maître ouvrage, La Distinction (1979). Du snob à l’omnivore Bourdieu montre ainsi comment la logique de distinction traverse une société en forme de poupée gigogne : les oppositions entre groupes sociaux se répercutent au sein de ces groupes ainsi que dans les différents champs (littéraire, scientifique, politique…) dans lesquels s’investissent les agents. Véritable tour de force, La Distinction a longtemps subjugué les sociologues. Un sens intact des hiérarchies Des distinctions « en petit » Xavier Molénat Selon M.

Drupal, architecture de l'information ouverte Il existe plus d’une centaine d’applications qui entrent dans la catégorie CMS (en Open Source). S’invertir dans un outil est une approche de long terme, de plusieurs mois voire années, pour bien maîtriser les subtilités qui permettent de traiter les cas qui surviennent. Car il va de soi que les demandes clients n’entrent pas dans le cadre standard du CMS déployé en 10’, sinon, il ne ferait pas appel à une agence. Un tel investissement ne peut être consenti en changeant tout les 6 mois de CMS en fonction de l’air du temps des modes ou que sais je. Lorsque nous avons fait notre inventaire des CMS, principalement à partir de cmsmatrix, cinq sortaient du lot : Joomla Spip, Drupal, EZ Publish, Typo3. Compte tenu de notre vocation à travailler sur mesure, au plus près de la demande, un CMS façonnable à loisir est un vrai bonheur. Le principal avantage des CMS moderne est l’usage des tags (mots clés).

Centre de connaissances et culture - Les centres de connaissances et de culture Télécharger la vidéo " Du CDI au centre de connaissances et de culture " La transcription du clip Les centres de connaissances et de culture, dits "3C", sont des projets éducatifs et pédagogiques à part entière. Ils s'appuient sur les compétences du professeur-documentaliste, qui peuvent s'appuyer sur les CRDP. Les 3C font cohabiter le livre et le numérique. Ils proposent une approche centrée sur la maîtrise de la langue, en tant qu'appui indispensable aux autres apprentissages. Les centres de connaissances et de culture répondent aux changements qu'ont induit les évolutions technologiques dans l'accès à l'information et aux connaissances. Les centres de connaissances et de culture permettent aussi de décloisonner espaces et temps scolaires, pour donner aux élèves plus d'autonomie dans leur parcours et plus d'occasions de collaborer entre eux. Un centre de connaissances et de culture est un lieu d'accueil.

- Les Trois Couronnes - Didactique de l'Information Documentation - Pascal Duplessis Dans un article publié en juin 2010 sur le site des professeurs documentalistes de l'académie de Bordeaux, Vivianne Chabronnerie s'emploie à apporter une "définition des sciences de l'information et de la communication (SIC)". Elle rappelle, à cette fin, l'association étroite des champs disciplinaires Information et Communication qui, en France, ont été réunis en 1975 lors de la création de la 71ème section du CNU. Section à laquelle les professeurs documentalistes sont rattachés comme discipline de référence, ainsi que l'instaure le programme du CAPES (2004) et la nouvelle épreuve d'admissibilité du concours réformé suite à la mastérisation (2009). Dans une approche résolument didactique, l'auteure puise dans le domaine des SIC un corpus de notions info-documentaires qu'elle esquisse rapidement : document, source, information, processus de production et de diffusion de l'information, etc.

Architecte de l’information Présentation Au sein d’une équipe de conception de site web, d’intranet ou de logiciel, essentiellement en agence, l’architecte de l’information intervient en amont du projet et établit les spécifications fonctionnelles avant l’application de la couche graphique. Il travaille sur l’organisation des contenus, les cinématiques (enchaînement des pages entre elles) et sur l’interface visuelle. Il garantit la cohérence architectonique du site et optimise la navigation, en se focalisant sur la notion d’utilisabilité et l’expérience de l’utilisateur. Il a une forte sensibilité éditoriale et de bonnes notions d’ergonomie. Il est fortement impliqué dans la maîtrise d’usage. Dans la plupart des entreprises, ce métier est assumé par le chef de projet fonctionnel ou l’ergonome. Missions L’architecte de l'information est un interlocuteur du client. Il est responsable de l’architecture du contenu. Il définit la terminologie utilisée dans les libellés de rubriques, de boutons et de pages. Activité 1

Learning center et CDI Le futur CDI vu par l’institution Education Nationale (On attend toujours une circulaire de mission pour remplacer celle de 1986) est depuis peu associé au concept de Learning center jusque là appliqué aux bibliothèques universitaires. Ainsi un séminaire "du CDI au learning center" est-il prévu du mercredi 23 au vendredi 25 mars 2011 à l’ESEN pour creuser le sujet. Quelques professeurs documentalistes y ont été conviés. Déjà Le sigle ECDI utilisé par J.L Durpaire annonçait le glissement d’un CDI, centre d’apprentissage et de formation avec un enseignant documentaliste, vers un CDI, service ouvert de façon maximale à un public plus "autonome" organisant lui même son apprentissage à l’aide de nouveaux supports. Si tout n’est pas à rejeter dans cette vision futuriste (et anglophone ?) idéalement conçue comme un lieu de savoir, on sent cependant venir la dérive d’une économie de moyens et de personnels qualifiés, compensée par une technicité accrue. En savoir plus Learning center… purée !

La fabrique des débats publics, par Pierre Bourdieu Un homme officiel est un ventriloque qui parle au nom de l’Etat : il prend une posture officielle — il faudrait décrire la mise en scène de l’officiel —, il parle en faveur et à la place du groupe auquel il s’adresse, il parle pour et à la place de tous, il parle en tant que représentant de l’universel. On en vient ici à la notion moderne d’opinion publique. Qu’est-ce que cette opinion publique qu’invoquent les créateurs de droit des sociétés modernes, des sociétés dans lesquelles le droit existe ? La logique des commissions officielles est de créer un groupe ainsi constitué qu’il donne tous les signes extérieurs, socialement reconnus et reconnaissables, de la capacité d’exprimer l’opinion digne d’être exprimée, et dans les formes conformes. Le groupe dominant coopte des membres sur des indices minimes de comportement qui sont l’art de respecter la règle du jeu jusque dans les transgressions réglées de la règle du jeu : la bienséance, le maintien.

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