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Institut Européen du Salariat

LA VOIX DES RROMS Quand le gouvernement creuse lui-même le déficit de la caisse de La réforme des retraites devrait être la grande réforme de 2010. Toutes les solutions sont impopulaires : hausse de la durée de cotisation, âge légal de départ à la retraite repoussé, système mixte répartition/capitalisation. Pour essayer de faire passer la pilule, le gouvernement compte donc insister sur l'urgence de la situation avec des chiffres alarmistes, comme par exemple le paiement des pensions de retraite des fonctionnaires. Le message répété en boucle - "il y a trop de fonctionnaires" - peut être transposé à la réforme des retraites : "il y a trop de fonctionnaires, on ne pourra pas payer leurs pensions de retraite". Sauf que le gouvernement creuse lui-même le déficit de la caisse des retraites des fonctionnaires comme l'expliquait le Canard enchaîné dans son édition du 17 février 2010. Une information qui a manifestement dû mal à passer ailleurs :

Un salaire à vie. Pourquoi ? La retraite n'est pas une libération du travail mais une seconde carrière libérée de l'emploi. La pension de retraite a été construite avec comme objectif syndical la continuation à vie du salaire atteint à 55 ans. Le modèle a été le régime de la fonction publique, étendu à l’EDF (où on parle de « salaire d’inactivité »), à la SNCF et aux autres entreprises publiques. Une conquête révolutionnaire Ainsi, au début des années 1990, le taux de remplacement du dernier salaire net dans la première pension nette était dans le privé en moyenne de 84 % pour une carrière de 37,5 ans. L’objectif de la CGT n’était pas encore atteint, mais on s’en était considérablement rapproché. Les axes de l’action syndicale ont été la hausse du taux de cotisation afin d’arriver à un taux de remplacement de 75 % du meilleur salaire brut, soit 100 % du net, à un âge le plus bas possible (55 ans et 50 ans pour les métiers pénibles), avec indexation sur les salaires de la pension. La Revue du projet, n° 28, juin 2013

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Retraites, idées fausses et vrais enjeux Il est au moins un dirigeant en France pour lequel le droit à la retraite ne se discute pas : M. Henri Proglio. Ayant « cotisé pendant trente-huit ans dans l’entreprise, il est normal de bénéficier d’une retraite », a t-il expliqué pour justifier le million d’euros annuel de retraite chapeau (1) qu’il devrait recevoir à partir de cette année… à soixante ans et demi (il est né le 29 juin 1949). Pendant ce temps-là, on explique au commun des mortels qu’il va falloir travailler plus longtemps pour toucher moins. En fait, les pouvoirs veulent enfermer le débat dans une alternative obligatoire : soit on augmente le temps de travail soit on baisse les pensions. Travailler plus puisqu’on vit plus longtemps fait partie de ces idées nimbées de bon sens. Rien ne justifie que, tout d’un coup, certains décident d’inverser la tendance. Retarder l’âge de départ, donc ? Allonger le temps de cotisations ? Créer un système de comptes individuels notionnels, à la mode nordique ? M.

L’enjeu du salaire (Là bas si j'y suis) Ma réponse précédente n’était pas passée, sans doute trop longue. Je raccourcis. @Nicolas, merci pour votre réponse détaillée. D’abord, que quelqu’un passe beaucoup de temps sur des idées ne rend pas celles-ci incontestables. 1/ La pré-existence de quelque chose ne justifie pas son prolongement : diriez-vous la même chose des agences de notation ? 2/ Ce sera peut-être votre cas, et c’est tout à votre honneur. 3/ Il faudra bien une certification pour définir la qualification. 4/ La faillite ne se résume pas à un salaire : il faut des investissements se lancer (par ex. pour acheter du matériel agricole), que ce soit par l’épargne ou par l’emprunt. 5/ La technologie n’est pas encore prête pour remplacer la production humaine. 6/ Il y a l’ex-URSS, mais aussi la Chine de Mao, le Cambodge de Pol Pot, etc. ou encore actuellement la Corée du Nord : les exemples ne manquent pas.

actusquat | L'actualité des squats Retraites, chômage – Arrêtons la désinformation ! - Appel des ap Nous sommes des syndicalistes, des salariés, des économistes, des sociologues, des retraités. Les retraites et le chômage concernent toutes les générations. La désinformation permanente sur ces deux dossiers, volontaire ou involontaire, est dangereuse pour notre démocratie. Ensemble nous souhaitons ouvrir une brèche dans ce mur de la désinformation. Le chômage de masse, la précarité, le déficit des retraites, de la santé, du budget de l'Etat, ne sont que les multiples symptômes d'une même maladie. Celle de l'explosion des inégalités au cours des 30 dernières années, suite aux dérégulations qui ont laissé le champ libre à la goinfrerie sans bornes des dirigeants des grands groupes financiers et de leurs principaux actionnaires. Nous n'acceptons pas que les jeunes soient les premières victimes de la prochaine « réforme » des retraites. Nous n'acceptons pas l'idéologie du « travailler toujours plus » qui accentue les inégalités et peut conduire, parfois, aux pires extrémités.

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