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Déplacer le débat

Sur les hauts salaires, comme sur les retraites, raisonnons sur Examinons d’abord les écarts de revenus et de niveaux de vie en France. On divise la population en déciles, c’est-à-dire en tranches regroupant chacune 10% des citoyens ou ménages français, en les classant des plus bas aux plus hauts revenus. Selon ce classement, en ce qui concerne le salaire et des indemnités de chômage, les 10% de nos concitoyens les moins bien lotis ont reçu moins de 4 687 € en 2007, et les 10% les plus aisés, plus de 34.081 €. En 2007, le revenu disponible annuel moyen des 26,2 millions de ménages était de 33 100 €. Des revenus disponible des ménages, passons aux niveaux de vie, qui sont calculés par individu dans le ménage en divisant le revenu disponible par le nombre d’unités de consommation : 0,5 part pour un enfant majeur de 14 ans, et 0,3 pour un mineur. Les deux chiffres limites deviennent 7.700€ et 29770€, soit un ratio de 3,18, inférieur donc à celui des revenus disponibles. Une société modérément inégalitaire Des hauts salaires obscènes

Zone A Défendre - Tritons crété-e-s contre béton armé Peut-on parler des classes populaires ? Avant-propos Centré sur la notion de « classes populaires », le texte présenté ci-dessous est constitué d’un ensemble d’extraits tirés d’un mémoire que j’ai rédigé en 1997 en vue d’une habilitation à diriger des recherches soutenue en février 1998. Dans le cadre de la politique éditoriale qu’ils souhaitent développer cette année, les responsables de La vie des idées m’ont proposé de publier des extraits de ce mémoire. Deux remarques tout d’abord sur la date et le contexte. Les préoccupations qui ont été les miennes dans ce mémoire ont été les suivantes. En ce qui concerne cette dernière question, il faut en souligner l’importance. Les préoccupations qui ont été les miennes dans ce mémoire ont donc été constituées par cet ensemble de questions. Qu’il me soit ici permis, au moment de clore cette présentation, de terminer par un souhait, certes « décalé » par rapport au texte présenté ci-dessous. Une hypothèse Pour aborder ces questions, je partirai d’une remarque de Marcel Maget.

Pourquoi la réforme des retraites n'aura pas lieu | Rue89 La comparaison est un exercice cruel mais révélateur et souvent instructif. Par ces coïncidences ironiques dont l’histoire a le secret, voici la notion de « réforme » soumise à cette épreuve en France et aux Etats-Unis. En toute généralité, une réforme est une transformation structurelle visant à remplir un objectif clairement posé, proposant un ou des instruments pour y parvenir, rassemblant une majorité pour la voter, et qui doit pouvoir être expliquée en termes simples à tous de façon à convaincre de sa légitimité et son intérêt. Nicolas Sarkozy a construit sa campagne présidentielle de 2007 sur sa volonté et sa capacité à mener à bien un ensemble de réformes structurelles indispensables mais longtemps retardées dans le pays. Dans un tout autre contexte, la rupture avec les pratiques de l’administration Bush et le recentrage sur les questions économiques et sociales domestiques face à la crise qui se développait ont été également au cœur de l’élection américaine de 2008.

Les trois dogmes assassins à l’origine de la désindustrialisation de la France XEnvoyer cet article par e-mail Les trois dogmes assassins à l’origine de la désindustrialisation de la France Nouveau ! Pas le temps de lire cet article ? Fermer Industrie Mais il n’est peut-être pas trop tard La France, cimetière d’usines : 900 fermées en trois ans. Ainsi, dans la zone euro, entre 2000 et 2010, le poids de la valeur ajoutée de l’industrie manufacturière dans le PIB accuse un recul de 3,7 points contre 5,2 points en France (plus de 100 milliards d’euros). Du côté des exportations dont la balance commerciale accuse 70 milliards de déficit, les performances son calamiteuses : la France a perdu de 1998 à 2012, 41 % de ses parts de marché, le double de l’OCDE, le triple de l’Allemagne. Sans industrie, point de R&D Or à elle seule, l’industrie réalise plus des trois quarts des exportations, 85 % des investissements en R&D. Pente fatale. On le voit bien, d’anciennes causes de nature culturelle plombent notre dynamique industrielle. Par Patrick Arnoux

Vivons-nous encore dans une société de classes ? Ce texte est la version rédigée de l’allocution prononcée par l’auteur lors du forum Réinventer la démocratie, organisé par La République des Idées à Grenoble en mai 2009. Olivier Schwartz participait à une table-ronde consacrée au thème « Classes, générations, âge », aux côtés de Louis Chauvel et de François Héran. L’enregistrement audio de cette table-ronde est disponible en podcast sur le site de La République des Idées]. Photo : (cc)Alain Bachellier La question de la démocratie qui nous est posée aujourd’hui, c’est au fond celle de savoir dans quelle mesure nous sommes aujourd’hui capables, pour reprendre une expression de Robert Castel, de continuer à former, ou de recommencer à former une société qui soit une « société de semblables ». Pour que mon propos soit sans ambiguïté, il va de soi que j’adhère complètement et pleinement à cet objectif à la fois civique et politique. Extension du domaine du désavantage social Et par ailleurs, il y a les jeunes.

Les départs en retraite ne font PAS baisser le chômage L'idée intuitive selon laquelle un chômeur va prendre la place de chaque retraité qui quitte le marché du travail est totalement erronée car elle repose sur une hypothèse fausse. On attend souvent dire que le départ en retraite d'un salarié libère une place sur le marché de l'emploi. Or ceci n'est le cas que sous l'hypothèse qu'on peut remplacer un salarié âgé par un salarié plus jeune sans que cela n'ait la moindre incidence sur la production. Dans notre jargon, on dirait que les "jeunes" et les "seniors" sont substituables. Est-ce que l'hypothèse contraire est envisageable ? Si c'est le cas, les départs en retraite massifs des seniors ont plutôt tendance à réduire la productivité des travailleurs, ce qui augmenterait le chômage plus que ça ne le réduirait ! Trois chercheurs ont voulu en savoir plus et ont analysé une base de données assez vaste sur 22 pays de l'OCDE et sur une période de temps allant de 1960 à 2004. Je partage l'avis des auteurs :

Le boom des monnaies parallèles Depuis le début des années 80, les monnaies complémentaires fleurissent en marge des Etats. Avec des motivations très diverses, qui vont du gain individuel à la recherche de lien social. En 1981, la compagnie aérienne American Airlines distribuait les premiers miles à ses clients. Aujourd'hui, plus de 160 compagnies ont adopté ce système, qui "paie" 20 millions de voyages chaque année. 1983: dans un Vancouver sinistré par la crise économique, le premier LETS (Local Exchange Trading System) est créé pour favoriser les échanges de biens et de services entre personnes. Mais s'agit-il encore de monnaie? Fidéliser le client La logique peut être purement commerciale. Les entreprises peuvent aussi avoir intérêt à se passer de monnaie officielle quand elles échangent entre elles. Logique sociale Mais c'est une tout autre logique qui anime les monnaies dites sociales. Le Cercle économique WIR Le WIR est un survivant de la grande crise. Monnaies locales Les monnaies parallèles et l'Etat Impact limité

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