background preloader

Petite histoire du tirage au sort en politique

Petite histoire du tirage au sort en politique
En France, il est courant de « tirer les rois » à l’épiphanie [1]. Les origines de cette coutume remontent au moins aux Saturnales, la principale fête romaine. De nature carnavalesque, elle avait lieu après le solstice d’hiver, dans les 12 jours intercalaires entre le cycle solaire et le cycle lunaire. Banquets et orgies se multipliaient alors. Les normes sociales ordinaires étaient suspendues. Anthropologues et historiens ont longuement débattu sur ce récit, qui relève sans doute plus du mythe que de la réalité historique [5]. À l’heure où le tirage au sort semble revenir après des siècles d’éclipse dans des centaines, voire des milliers d’expériences politiques [6], il est intéressant de s’interroger sur la façon dont cette procédure a été utilisée dans le passé. Des origines anciennes On tirait au sort au sort de deux manières. La Grèce classique et hellénistique : résolution impartiale des conflits et démocratie Comme l’écrit Moses I. Les jurys Le pouvoir sur tous de tout un chacun.

La vraie démocratie - Ce n'est pas ce que vous croyez Et si on tirait au sort nos élus? Temps de lecture: 9 min «Chacun constate que le suffrage universel ne tient pas ses promesses d’émancipation. L’élection induit mécaniquement une aristocratie élective, avec son cortège de malhonnêtetés et d’abus de pouvoir. Avec les élections, les riches gouvernent toujours, les pauvres jamais», assène Etienne Chouard. L’idée peut surprendre. «On a eu recours au tirage au sort de façon massive dans la première démocratie, à Athènes. Dans son ouvrage Petite histoire de l’expérimentation démocratique, le chercheur Yves Sintomer explicite la logique du tirage au sort chez les Athéniens: «Il s’agit de défendre l’égale liberté des membres de la Cité et de proclamer que tous ont légitimement part à la réflexion et à l’action politique, qui ne sont considérées ni l'une ni l'autre comme des activités spécialisées.» Une idée tombée en désuétude C'est pendant la révolution française que l’Abbé Siéyès va imposer populariser l’idée que gouverner suppose une véritable professionnalisation.

Cornelius Castoriadis et la création politique Cornelius Castoriadis et la création politique comme invention de nouvelles façons de vivre Aux amis des séminaires de Castoriadis, 1986-1995 [/one_half] Approche de l’œuvre de Castoriadis Je résumerai en quatre points les caractéristiques de l’approche de l’œuvre de Castoriadis dans cet exposé. Nous abordons la pensée d’un auteur qui a toujours soutenu que, même quand nous jugeons la société présente, nous sommes dans celle-ci, et qui reconnaît explicitement que, dans une société en « crise », « notre pensée ne peut être elle-même qu’en crise ». « C’est à nous d’en faire quelque chose », ajoute-t-il.[1] Ce « nous » nous inclut nous-mêmes, nous tous, aujourd’hui. La globalité de l’œuvre En préparant cette intervention, j’ai à nouveau survolé l’intégralité des écrits de Castoriadis ainsi que ce qui a été écrit sur lui. Un penseur politique original Avant de répondre à cette question, signalons que le travail même de Castoriadis constitue une nouvelle forme intellectuelle. I.

Organisation non gouvernementale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir ONG. Une organisation non gouvernementale (ONG) est une organisation d'intérêts publics qui ne relève ni de l'état ni d'institutions internationales[1]. Les ONG n'ont pas le statut de sujet de droit international. Une ONG est une association à but non lucratif. L'habitude est de réserver le terme aux personnes morales à but non lucratif financées par des fonds privés. l'origine privée de sa constitution ;le but non lucratif de son action ;l'indépendance financière ;l'indépendance politique ;la notion d'intérêt public. Une ONG est une personne morale[réf. nécessaire] qui, bien que n'étant pas un gouvernement, intervient dans le champ national ou international. Dans le cas d'organisations internationales, on parle également d'Associations de Solidarité Internationale (ASI) ou d'organisations non gouvernementales internationales. Histoire[modifier | modifier le code] Évaluation des ONG[modifier | modifier le code]

Plan C On n'est pas préparés à cette idée : la première fois qu'on nous parle de tirage au sort en politique, on ouvre tous des yeux incrédules et on se demande quelle est cette nouvelle lubie. Le mythe de l'élection est très puissant et il n'est pas facile de s'en déprendre, même quelques minutes pour voir. Portant, je vous conseille chaleureusement de laisser une chance à l'idée et de lire seulement quelques lignes sur le sujet : vous allez vite sentir en vous-même que, loin d'être une nouvelle lubie, c'est une bonne idée, et même une très bonne —et très vieille— idée, bien connue de nos aïeux et bien testée (pendant des siècles !) avec d'excellents résultats. Ø Pour se mettre en jambes, écoutez d'abord deux résumés audio en 6 et 4 minutes chrono : Pourquoi faut-il s’intéresser au tirage au sort ? (source : ITV audio pour Hervé Kempf, sur Reporterre.net, le 11 février 2011.) France Inter, "Un temps de Pauchon", 19 avril 2012 : ITV de 4 minutes, juste après le talk TEDx RS du 22 mars 2012, Oui.

Grèce : la Démocratie C'est en 507 avant J.C. qu'est née la démocratie dans la cité. Les grands principes de ce régime politique (littéralement "gouvernement par et pour le peuple") n'ont aujourd'hui pas changés. À l'époque, environ 40.000 personnes sur les 250.000 qui peuplaient l'Attique étaient des citoyens, c'est à dire qu'il avaient plus de 20 ans, qu'ils étaient de sexe masculin, libres (non-esclaves) et nés de parents athéniens. Ceux-là, et ceux-là seulement, avaient le privilège de siéger à "l'Ecclésia" (l'assemblée du peuple). Comment étaient représentés tous les citoyens ? C'est simple : chaque village s'appellait une dème. Les débats Chaque tribu élisait 50 représentants à l'Ecclésia : ils étaient nommés pour un an. Liturgies et mishtoï Il y avait bien sûr de nombreuses différences de revenus entre les citoyens, car ceux-ci pouvaient aussi bien être médecins qu'agriculteurs. La justice Il y avait à Athènes un tribunal du peuple, appellé l'Héliée. Devoirs du citoyen athénien L'ostracisme

7 Lessons for Social Justice Activists from the Zapatistas Written by: Justin Wedes (Zuccotti) I found myself on the eve of 2014 in San Cristobal de las Casas in the southernmost Chiapas state of Mexico, just above the border with Guatemala. The colonial city’s name itself betrays a kind of solidarity with the native peoples of this land: Bartolomé de las Casas was Christopher Columbus’s lesser-known companion, the first Bishop of Chiapas, and a fierce defender of indigenous peoples against enslavement and killing by the colonizers. When indigenous activists seized this city on January 1st, 1994 - the day the NAFTA treaty went into effect – they found the town cheering on their arrival including the Bishop Samuel Ruiz, a modern-day de las Casas. The Tzeltal and Tzotzil peoples call this place Jovel, the place in the clouds. Tonight, the air smells of sparklers and fireworks, mixed with fresh tamales and ponche de piña made and served in little street carts by poor street vendors. 1 -- Lead by Obeying / Obedecer y no Mandar

Stochocratie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La stochocratie, du grec kratein, « diriger, gouverner » et stokhastikos « conjectural, aléatoire », terme inventé en 1998, aussi parfois clérocratie, désigne le tirage au sort (ou élection par le sort) des gouvernants au niveau national ou local. Au Québec, l'action de choisir un représentant du peuple ou un magistrat par tirage au sort est parfois appelée « sortition », un emprunt direct de l'anglais. Origine[modifier | modifier le code] L’expression fut inventée par le philosophe Roger de Sizif, auteur du livre La Stochocratie (Les Belles Lettres, 1998). Applications[modifier | modifier le code] Dans plusieurs pays tels que la France, les États-Unis ou le Royaume-Uni, les jurés de certains procès sont tirés au sort parmi la population.L'Internet Engineering Task Force choisit le comité de sélection des candidats par tirage au sort. Athènes[modifier | modifier le code] Le système de Clisthène[modifier | modifier le code] On peut remarquer:

« Démocratie », par Nicolas Grimaldi • Les idées, Démocratie, Grimaldi C'est le plus paradoxal des régimes politiques. Quoiqu'il soit unanimement célébré, le grand art des constitutions a toujours consisté à s'en garder. « Tout pour le peuple, mais rien par le peuple », avait prévenu Voltaire, avant qu'aucune expérience ne l'en eût vraiment instruit. La démocratie, il n'est aujourd'hui jusqu'aux monarchies qui ne s'en réclament. Car la première chose à savoir, comme nous le rappelle Rousseau, c'est que la démocratie n'existe pas. La stigmergie: un nouveau modèle de gouvernance collaborative | Travail en Réseau - Lilian Ricaud Si le modèle concurrentiel crée des redondances et gâche des ressources sur la protection des idées, la publicité et autre, le modèle coopératif gâche beaucoup de temps et de ressources à discuter et à discuter les discussions. Entre ces deux modèles, la stigmergie, une nouvelle méthode de gouvernance inspirée du mode d’organisation des insectes sociaux, pourrait offrir un modèle alternatif plus adapté à la collaboration dans des grands groupes. C’est quoi la stigmergie ? Définition de la stigmergie par Wikipédia : Application du modèle stigmergique aux organisations La théoricienne Heather Marsh a écrit un article remarquable sur l’application de principes issus de la stigmergie à la collaboration dans des grands groupes et comme une méthode de gouvernance alternative à mi-chemin entre les organisations fonctionnant sur un modèle de compétition celles fonctionnant sur un modèle de coopération. Voici une copie de l’article traduit. Stigmergie Le problème des organisations actuelles Nœuds

Related: