background preloader

Transports : le défi écologique des nouvelles mobilités

Si ces nouveaux services, essentiellement urbains, pèsent encore peu en rapport aux 75% d'automobilistes quotidiens, l’Observatoire des mobilités émergentes note une inflexion de l'utilisation de la voiture pour les trajets journaliers. Le développement des services de mobilité, même s’il s’agit d’une pratique encore clivante, gagne peu à peu les populations et fait reculer l’idéal de la possession d’une voiture. Interrogés sur leur utilisation de la voiture, 10% des automobilistes se disent ouverts à un usage serviciel (autopartage, location ponctuelle) et 7% seraient prêts à se passer de voiture s'il disposent d'une alternative viable. Cette même étude fait état d'une progression des "agilités" pour les déplacements du quotidien dans les villes de plus de 100 000 habitants avec une hausse de la multimodalité (+8 points) dans un contexte où les contraintes liées aux déplacements professionnels se desserrent avec le télétravail.

Les nouvelles mobilités, le défi de la prochaine décennie La covid-19 ou la genèse d'une évolution indispensable Fin de l'hiver 2020, l'épidémie de covid-19 frappe l'Europe et la France de plein fouet. Les autorités n'ont d'autres options que de plonger le pays dans un confinement strict. Désormais, les sorties sont réglementées et le travail se fait à distance. Le retour à la mobilité individuelle En raison de l'instauration de la distanciation sociale pour éviter les contaminations, la crise sanitaire a favorisé le retour au transport individuel. Même si l'utilisation de la voiture individuelle montre ses limites, notamment dans les centres urbains embouteillés, de nombreux citoyens ne semblent plus enclins à retourner vers les transports collectifs. Le besoin d'un transport plus responsable La crise de la covid-19 a mis en exergue le lien entre la mobilité, l'environnement et le sanitaire. Si le vélo n'est pas une nouveauté, il devient cependant électrique pour plus de facilité. Les avancées technologiques en question

Le marché de la seconde main fait-il de nous des surconsommateurs ? Publié le 9 mai 2022 à 7:00Mis à jour le 13 févr. 2023 à 16:19 1. Oups, j'achète beaucoup plus 32.000 et des poussières. C'est le plus grand nombre d'évaluations laissées à une utilisatrice sur Vinted. Traduction textile : une montagne de vêtements achetés et expédiés partout en Europe. Sur le marché de l'occasion, une telle consommation - disons-le effrénée - ne se cantonne pas à la mode. Ce paradoxe a été expliqué par Joan Le Goff et Faouzi Bensebaa dans leur ouvrage « La Nouvelle Jeunesse de l'occasion » (Ed. Une partie des acheteurs de seconde main ne serait donc pas davantage dans la sobriété que le reste de la population. « Notre société est composée d'une diversité de consommateurs, donc autant de comportements différents même sur le marché de la seconde main », temporise Amandine Laré, professeure d'ESS à l'EM Normandie. Donc acheter en seconde main, c'est bien. 2. Avant de hausser le ton : « Ces plateformes bénéficient des atouts de la seconde main sans en assurer les coûts ! 3.

Mode éthique ou fast fashion ? La fast-fashion nuit gravement à l’environnement A rebours de la mode éthique, l'industrie de la fast-fashion cause de graves dégâts écologiques. Tour d’horizon. Le polyester, fléau des mers Le polyester, fibre synthétique dérivée du pétrole, est devenu la matière la plus utilisée par l’industrie textile. Elle est appréciée pour son élasticité, sa légèreté ou son faible pouvoir absorbant, qui permet d’évacuer facilement la transpiration. Problème : au lavage, des microfibres plastiques sont relâchées dans les cours d’eau, puis les océans. Le coton, roi des pesticides Le coton est la matière végétale la plus utilisée dans le monde. Le coton est la culture la plus gourmande en pesticides ! Un cocktail de produits chimiques Pour la teinture des vêtements, les industriels utilisent de nombreux produits toxiques (éthoxylates de nonylphénol, colorants azoïques, phtalates, formaldéhyde) qui terminent leur vie dans les cours d’eau. La fast-fashion, un poids croissant pour le climat

franceinfo conso. Peut-on vraiment manger local ? Manger local, une utopie ? C'est le sujet d'une nouvelle enquête du magazine 60 Millions de consommateurs ce mois-ci. Patricia Chairopoulos est l'auteur de ce dossier. franceinfo : Le manger local, c’est encore l’une des conséquences du coronavirus et du confinement ? Patricia Chairopoulos : Oui, d’une part parce que, pendant le confinement, beaucoup de consommateurs ont accordé plus d’attention à la qualité de leur alimentation, liée à la santé. De plus, les fermetures partielles de marchés en plein air et les réticences à fréquenter les grandes surfaces, pour éviter la promiscuité avec les autres clients, les ont poussés à s’intéresser au local et aux circuits courts. L’alimentation, c’est important pour les Français ? Bien-sûr ! Mais qu’est-ce qu’on entend par manger local ? Le local est un terme non réglementé ; il désigne une production réalisée grosso modo à moins de 150 km du point de vente. Ça veut dire qu’il ne faut pas confondre le "local" avec les circuits courts ? Exactement.

Une philosophie de la consommation - Chapitre 1. Consommation et bonheur - Presses universitaires du Septentrion 11. a) La théorie de la consommation répond à trois questions principales portant sur les richesses : quels sont les biens et les services dont on use à titre de richesses ; en quel lieu de vie, en quel espace et en quel temps s’exerce l’usage des richesses ; quels sont les désirs, les besoins ou les préférences investis dans l’usage des richesses. En répondant à ces questions, la théorie de la consommation se rattache immédiatement à la théorie du bonheur. 2Il est vrai que toute l’économie est orientée par l’idée de bonheur et qu’en tous ses actes –production, consommation, échange, partage, prêt ou don– l’agent économique peut être plus ou moins heureux, selon la manière dont il agit et le succès qu’il rencontre. 3b) Dans le développement de l’Économie Politique ou des sciences économiques depuis le 18e siècle, la consommation occupe une position paradoxale. 5Ensuite, l’espace et le temps de consommation sont réduits à l’espace et au temps de l’individu. 82. a) Dès A. 12b) Chez A.

La 3ème révolution alimentaire : vers un âge agro-communautaire Le secteur énergétique traverse une mutation profonde, qui l’emmène d’un modèle de production/distribution centralisé vers un modèle de production distribué couplé à des réseaux de distribution intelligents. L’agriculture suit le même chemin : après une tendance à la concentration et à l’intensification, une nouvelle révolution pointe le bout de son nez. Encore silencieuse, elle germe lentement, dans les jardins et dans les « hubs » que les communautés locales mettent en place. Les individus s’organisent, ensemble, pour construire leurs propres réseaux locaux de distribution, et les nouvelles technologies permettent maintenant à ces initiatives locales de changer d’échelle : elles peuvent se connecter les unes aux autres et échanger des biens et des services de façon décentralisée mais efficace, ouvrant la voie à l’émergence d’un nouveau système alimentaire, plus durable que l’ancien. Symptômes et causes premières d’un système alimentaire malade

Durée de vie des objets : au-delà du soupçon vis-à-vis de l’industrie, un engagement plus global des consommateurs | L’obsolescence observée | L’Observatoire HOP L’obsolescence programmée est souvent associée à la thématique de l’arnaque et du mensonge des industriels. Les multiples documentaires parus sur le sujet ont souvent traité la thématique sur le ton de la révélation et du scandale, présentant l’obsolescence programmée comme un délit inadmissible qui réduit le pouvoir d’achat du consommateur. Or, les individus qui cherchent à lutter contre l’obsolescence programmée ne jouent pas uniquement dans le registre de la punition des abus des industriels. Le combat dépasse celui de la défense des consommateurs pour porter, au-delà, sur la recherche d’une triple transformation : la remise en question du système économique actuel, l’adoption de modes de consommation plus vertueux, et la réduction des impacts environnementaux. Au-delà du discours de l’arnaque : protection de l’environnement et changement de système économique Mais d’autres enjeux sont identifiés. Par Julie Madon, doctorante au Centre de Sociologie des Organisations (SciencesPo)

Au revoir les produits, bonjour les services et les solutions ! Vendre moins de produits neufs et compenser cette baisse de revenus par la vente de services par abonnement. C’est ainsi que Fnac Darty se projette dans les 4 années à venir. Le groupe a formalisé cette vision dans un nouveau plan stratégique, Everyday, dévoilé fin février. « Nous voulons que le service devienne central, explique au journal Les Échos, Enrique Martinez, directeur général de Fnac Darty. « La conséquence est que nous vendrons demain moins de produits, même si nous en vendrons toujours, notamment des innovations », poursuit Enrique Martinez. Le client comme point de départ de la réflexion stratégique Le virage stratégique que prend Fnac Darty illustre bien un des défis majeurs auxquels marques et enseignes sont confrontées : continuer à créer de la valeur dans un contexte de croissance frugale, utilisant au mieux les ressources de la planète. Decathlon se transforme en « vendeur de pratiques » Leroy Merlin devient « un vendeur de solutions pour l’habitat »

Consommer autrement 1Responsable, Écologique, collaborative, décroissante, durable... la consommation se pare aujourd’hui d’épithètes vertueux, interrogeant en creux les manières plus « traditionnelles » de se procurer des biens et des services pour satisfaire nos besoins. Si certaines pratiques comme le jardinage, l’achat à la ferme ou le stop sont anciennes, elles se voient aujourd’hui investies de nouvelles significations, plus politiques, et viennent s’associer à un panel de pratiques plus récentes qui s’institutionnalisent peu à peu : l’adhésion à une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), le recours aux biens d’occasion, la fréquentation de lieux d’achats alternatifs ou le covoiturage ne sont plus des pratiques marginales, surtout depuis que le numérique, via des sites comme Le Bon Coin ou Blablacar, les a promues en valorisant le réemploi, l’usage et le partage des biens plutôt que leur appropriation (Ipsos/Ademe, 2013 ; Bigot, Daudey et Doidian, 2015).

Related: