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Le numérique sauvera-t-il l’Ecole ?

Le numérique sauvera-t-il l’Ecole ?
Par François Jarraud et Françoise Solliec La Tour de Babel peut-elle être numérique ? Jeudi 5 avril, à l’appel de Cap Digital et Microsoft, en partenariat avec le Café pédagogique, les Assises nationales de l'éducation et de la formation numériques ont été un vrai succès réunissant près de 500 chercheurs, enseignants industriels et politiques, français et étrangers. Au terme de la journée on trouve sans doute des utopies, des impasses, des points de vue opposés, des questions sans réponses mais aussi quelques pistes pour l’Ecole de demain. La première bonne nouvelle de ces Assises c'est qu'elles font bouger. Près de 500 personnes sont présentes le 5 avril. Pour l’inventeur des Digitales Natives, Marc Prensky, qui ouvre la journée, « un nouveau monde arrive ». Et le plaisir ? Alors le numérique va t-il permettre d’apprendre dans le plaisir ? Divina Frau Meigs est bien d’accord sur l’idée d’une rupture. Eric Charbonnier (OCDE) ramène la table ronde à la question première. Les Assises 2010

2 000 mentors recherchés! (Communiqué) MR3 Montréal Relève, organisme créé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et la Ville de Montréal, est à la recherche d’au moins 2 000 mentors pour participer à l’édition 2012 de son programme de stages hebdomadaires d’exploration de carrières Classes Affaires, une formule tout à fait unique mise sur pied à l’intention d’adolescents du secondaire âgés de 14 à 17 ans. Une formule unique et gagnante qui a influencé favorablement le cheminement scolaire et le parcours professionnel de milliers de jeunes au cours de la dernière décennie en leur permettant de vivre une première expérience en entreprise dans une vingtaine de secteurs d’activité. Un gigantesque défi collectif Pour l’édition 2011-2012, une vingtaine d’écoles secondaires publiques sont inscrites et MR3 Montréal Relève a besoin d’au moins 2 000 mentors, car leur participation enthousiaste est au cœur même de son concept. Un programme favorisant la persévérance scolaire Près de 9 000 stagiaires à ce jour

Hollande : Un grand plan numérique pour l'Ecole Par François Jarraud Intervenant à l'occasion du colloque "Le numérique, moteur du changement", organisé par l'Institut Edgar Quinet, le 30 mars, Vincent Peillon a annoncé "un grand plan e-education" en cas de victoire de François Hollande. "Nous devons porter une très grande ambition pour la e-education", a-t-il ajouté. Pourquoi un plan numérique ? Vincent Peillon a rappelé le "retard français" en équipement principalement au primaire et dans les usages estimant que l'école doit "préparer au monde de demain". Peut-on parler de "retard français" ? Un programme en 5 points. Au primaire : V Peillon estime qu'il faut lui donner la priorité pour l'équipement. La production de produits pédagogiques serait encouragée au sein de l'éducation nationale et avec des aides pour le privé. Il annonce la création d'une "e-école publique", une plate forme unique, gratuite, publique, centralisant les produits pédagogiques réalisés par l'éducation nationale et les grands établissements publics.

La pédagogie de « l’obstinage » dans une classe ultratechnologique L’école secondaire Dalbé-Viau a lancé cette année un programme d’enrichissement des apprentissages informatisé (PEAi). Ce projet ultratechnologique a été présenté dans le cadre du 30e colloque de l’AQUOPS. La classe du PEAi propose six tableaux blancs interactifs (TBI), utilisés par les élèves uniquement. Chaque équipe de cinq jeunes est attitrée à un tableau et leurs pupitres sont regroupés autour de celui-ci. Bien entendu, chaque élève dispose d’un portable, sous sa responsabilité pour l’année, ainsi que de l’accès à une multitude de logiciels et d’autres outils technologiques. La pédagogie de l’obstination Selon M. Le volet enrichissement Cette année, le projet intégrateur est la réalisation d’une émission de radio, en collaboration avec une radio communautaire de Montréal et un groupe d’élèves du primaire. Autrement, plusieurs projets interdisciplinaires marquent l’année de ces élèves. La sélection des élèves Le PEAI est un programme sur trois ans. À lire aussi : Enseigner avec un TBI?

Classe numérique : il faut plus que des ordinateurs Nathalie Côté, publié le 3 avril 2012 Diminution de la quantité de papier utilisée, baisse du décrochage, meilleurs résultats académiques, moins de discipline, voici quelques-uns des avantages de la classe branchée observés dans le cadre du projet de recherche RED qui analyse les données de près de 1000 écoles américaines. Or, il ne suffit pas de mettre des ordinateurs sur les pupitres pour améliorer l’enseignement, a souligné Thomas Greaves, président d’un groupe de consultants en éducation et membre de la direction du projet RED, lors d’une conférence web organisée en collaboration avec eSchool News. Il a identifié des facteurs clés pour faire de la classe numérique un succès. Tout d’abord, la technologie devrait être intégrée régulièrement (au moins une fois par semaine dans les matières de base) et les élèves devraient collaborer en ligne et utiliser les moteurs de recherche quotidiennement. Selon lui, le ratio idéal est d’un ordinateur par élève. À lire aussi :

Microsoft : annonce la plus grande clientèle "dans le cloud" (Boursier.com) — Microsoft annonce la plus grande clientèle dans le cloud : All India Council for Technical Education pour atteindre 7 millions avec Live@edu ! Microsoft Corp et All India Council for Technical Education (AICTE) ont annoncé aujourd'hui que l'AICTE déploiera Microsoft Live@edu au cours des trois prochains mois dans plus de 10.000 établissements d'enseignement supérieur et instituts techniques à travers l'Inde. Le déploiement du cloud élargira l'accès des étudiants à une collaboration et à une éducation technique de qualité. L'AICTE prévoit également de déployer Microsoft Office 365 pour l'éducation plus tard cette année lorsqu'il sera disponible, donnant accès à la messagerie et au calendrier Microsoft Exchange Online, à Microsoft SharePoint Online, à Microsoft Lync Online et à Microsoft Office Professionnel comme l'infrastructure technique pour prendre en charge les établissements d'enseignement supérieur et instituts membres.

enseignement privé fête son "Printemps numérique" Par Fabien Crégut et François Jarraud Chacun chez soi. Pendant que l'Education nationale organisait ses Journées de l'innovation, l'enseignement catholique tenait son "Printemps numérique" le plus loin possible de Paris, à Biarritz les 27 et 28 mars. Ouvert par une conférence de Sandra Enlart et Olivier Charbonnier, auteurs de "Faut-il encore apprendre", le colloque avait choisi comme thème "Et si apprendre avait changé : l'impact de la culture numérique sur les apprentissages". • Apprentissage nomade d’une langue vivant ; • L’interactivité au tableau ; • La tablette numérique, nouveau gadget ou révolution en vue ; • Un rallye pour trouver l’information sur internet, un congrès pour les jeunes internautes, animer pour mieux éduquer ; • L’espace numérique de travail, est-il un espace collaboratif ; • Univers ludique et apprentissage scolaire : les jeux vidéo comme support d’apprentissage ; • Technologies d’accessibilité au service des Besoins Éducatifs Particuliers ; Le programme

Attaque informatique - Des sites du gouvernement toujours indisponibles MONTRÉAL – Au lendemain d'attaques informatiques, les sites internet du Parti libéral du Québec (PLQ) et du ministère de l'Éducation du Loisir et du Sport (MELS) étaient toujours indisponibles, samedi. Depuis vendredi, vers 18 h, les sites du parti du premier ministre Charest, plq.org, du ministère de l'Éducation, www.mels.gouv.qc.ca, de la page qui explique l'augmentation de la hausse des frais de scolarité, www.droitsdescolarite.com, ou encore de l'Aide financière aux études (AFE), www.afe.gouv.qc.ca, ne sont plus accessibles. Des équipes techniques s'affairent depuis à rétablir la situation. Le retour à la normale des trois sites du ministère de l'Éducation est la priorité du ministère, a fait savoir samedi l'attachée de presse de la ministre Line Beauchamp, Hélène Sauvageau. Cette dernière a également souligné qu'il n'était pas question, du moins pour l'instant, de porter plainte pour retracer les pirates à l'origine de ces attaques.

e-education : une deuxième étape est nécessaire Le député Jean-Michel Fourgous publie une deuxième édition de son rapport sur le numérique à l'école, deux ans après le précédent. Si beaucoup d'avancées sont enregistrées et d'autres projetées, le développement n'est pas le même partout et bloque sur des questions d'usage. Comme tous les rapports officiels, le rapport Fourgous est un peu touffu, parfois on décèle des longueurs. Mais il garde une qualité : porter un diagnostic sur l'évolution de l'équipement numérique de l'éducation. Toutefois, plusieurs faiblesses sont listées. La fracture numérique s'est déplacée, ce n'est plus une question d'argent mais d'usage et de pratiques. Favoriser le local Le rapport préconise de créer un référentiel de compétences numériques, des accompagnants pédagogiques.

Droit de scolarité au Québec: le bureau de la ministre de l'Education vandalisé Le bureau de circonscription de la ministre québécoise de l'Education, Line Beauchamp, a été vandalisé vendredi par une quinzaine d'inconnus, a annoncé la police de Montréal, alors que les étudiants et le gouvernement libéral de la province sont en conflit depuis février dernier sur la hausse des frais de scolarité. Une quinzaine de personnes sont entrées dans l'immeuble situé dans le nord de la ville de Montréal et ont saccagé les lieux, avant de rejoindre d'autres personnes qui les attendaient à l'extérieur et prendre la fuite, ajoute-t-on de même source. Dans une autre affaire, la police enquête, depuis jeudi, sur trois dossiers de menaces contre les ministres québécois de l'Education, Mme Line Beauchamp, et de la Justice, M. Jean-Marc Fournier. Un homme de 33 ans a d'ailleurs été arrêté à Montréal dans la nuit de mercredi à jeudi pour avoir proféré des menaces de mort sur Internet à l'endroit d'un ministre du gouvernement québécois.

Grève étudiante - L'étau se resserre sur le gouvernement MONTRÉAL - L'entêtement du gouvernement libéral dans le dossier de la hausse des droits de scolarité n'est plus une question économique, mais idéologique, dénoncent les associations étudiantes. «On nous dit qu'on veut financer les universités, mais on est prêt à perdre jusqu'à 100 millions $ dans ce conflit-là, a déploré Martine Desjardins, présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), en entrevue samedi. C'est clair que ce n'est pas une question économique, mais une question idéologique, politique. Après plus de 50 jours de grève, les trois grandes associations étudiantes ont rejeté à l'unanimité vendredi la proposition de Québec visant à mettre fin à la grève étudiante. Les étudiants estiment que la bonification du programme des prêts proposée par la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, n'est qu'une perte de temps de la part du gouvernement de Jean Charest. Les libéraux seront suivis de près Session en danger? «Il n'y a pas de date butoir précise.

Comment étayer sa veille en éducation? L’une des premières étapes dans la préparation d’une note de synthèse, du type de nos Dossiers d’actualité, est de contextualiser la problématique. Les rapports publiés par la Commission européenne ou l’OCDE sont un bon point de départ. Les instituts de recherche ou les fondations, comme la National Foundation for Educational Research in England and Wales et l’International Review of Curriculum and Assessment Frameworks Internet Archive sont également des bons outils. Ils permettent, par exemple, de dresser un tableau comparatif des situations. Dans un précédent article sur ce blog, intitulé “les forces et faiblesses du système éducatif français”, Laure Endrizzi s’appuyait sur un article de la revue “Éducations et formations” pour donner quelques ressources statistiques (le numéro spécial de la revue Éducations et formations avait été publié à l’occasion de la conférence « La comparaison internationale des systèmes éducatifs : un modèle européen ? Imprimer ce billet Posté dans : En débat

Grève étudiante: rejet massif de l'offre de Québec | Pascale Breton et Tommy Chouinard Jeudi, la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, et son collègue des Finances, Raymond Bachand, ont proposé un accès élargi aux prêts et l'instauration d'un mode de remboursement des dettes d'études proportionnel au revenu (RPR). Cette annonce «montre notre bonne foi et notre volonté de régler les inquiétudes liées à l'accessibilité des études», a fait valoir Mme Beauchamp. Mais le gouvernement reste «ferme» sur la hausse des droits de scolarité de 75% en cinq ans, a-t-elle ajouté. Dorénavant, aucune contribution parentale ne sera prise en compte dans le calcul de l'aide financière jusqu'à un revenu familial de 60 000$ - c'est autour de 30 000$ à l'heure actuelle. Les étudiants dont les parents ne gagnent pas plus de 100 000$ auront droit à un prêt qui permettra «généralement» de couvrir les droits de scolarité et le coût du matériel scolaire (en 2016-2017, il sera de 4525$ dans certains cas). Québec estime que plus de 50 000 étudiants auront droit à des prêts additionnels.

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