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J-L Durpaire : Le professeur-documentaliste : évolutions du métier et de ses missions à l'heure du Learning centre (19/10/2011)

J-L Durpaire : Le professeur-documentaliste : évolutions du métier et de ses missions à l'heure du Learning centre (19/10/2011)
Le CRDP et l’IPR EVS de l’académie d’Amiens ont organisé le 19 octobre 2011 une journée académique des documentalistes autour de la thématique : « Le professeur-documentaliste : évolutions du métier et de ses missions à l’heure des learning centres ». Jean-Louis Durpaire, IGEN EVS, en charge du dossier au niveau national, est intervenu pendant la matinée. Les missions du documentaliste dans le cadre du développement des technologies nouvelles, au cœur des réformes (l’école du socle et des lycées) ont été abordé sous différentes formes (exposés, témoignages, échanges). La politique documentaire y a trouvé naturellement sa place. Le programme de la journée est téléchargeable ici. Accédez à l’intégralité de l’intervention de Jean-Louis Durpaire, IGEN EVS, en vidéo, ci-dessous : Introduction : le point de vue de l’expert Qu’est-ce qu’un CDI en 2011 Le CDI : un espace à repenser parmi d’autres espaces Retour sur les origines et la naissance des CDI Etat de la recherche.

Actualités - Les centres de connaissances et de culture Télécharger la vidéo " Du CDI au centre de connaissances et de culture " La transcription du clip Les centres de connaissances et de culture, dits "3C", sont des projets éducatifs et pédagogiques à part entière. Les centres de connaissances et de culture répondent aux changements qu'ont induit les évolutions technologiques dans l'accès à l'information et aux connaissances. Les centres de connaissances et de culture permettent aussi de décloisonner espaces et temps scolaires, pour donner aux élèves plus d'autonomie dans leur parcours et plus d'occasions de collaborer entre eux. Un centre de connaissances et de culture est un lieu d'accueil.

Les enjeux de la veille pour le professeur documentaliste Intervenants: Jean-Louis Durpaire (IGEN et président du jury du CAPES de documentation), Silvère Mercier (bibliothécaire, chargé de médiation numérique à la BPI), Dominique Varlet (documentaliste, chargé d'ingénierie documentaire au CRDP de Paris, formateur Paris 4IUFM/CELSA). L'animation était assurée par Marie-Christine Ferrandon, directrice du CRDP de l'académie de Paris, Tous veilleurs. La veille ne porte plus sur ce qui est rare mais sur l'infobésité. Les sujets sont visibles et le web de données ne fera qu'amplifier ce phénomène. Silvère Mercier qui mène actuellement une réflexion sur la question de la veille, la replace dans un contexte citoyen plus large que l'Éducation nationale. Tout en notant que les personnes présentes à cette table ronde étaient de fait déjà en situation de veille, Jean-Louis Durpaire a défini la veille comme une posture intellectuelle et personnelle qui consiste à se former et ceci à trois niveaux. Salon de l'édu

Les Centres de Documentation et d'Information tardent-ils à entrer dans le monde du Web 2.0 ? Inspecteur général de l’éducation nationale depuis 2002, Jean-Louis DURPAIRE a en charge le secteur de la documentation. Il préside les concours de recrutement des professeurs documentalistes. Il est l’auteur ou le co-auteur de nombreux articles et de plusieurs rapports ( les politiques documentaires des établissements scolaires (2004), l’accès et la formation à la documentation du lycée à l’Université (2009). Jean-Louis Durpaire a dirigé deux CRDP et a été directeur général adjoint du CNDP. Pour Jean Louis DURPAIRE il faut que les Centres de Documentation et d’Information et les documentalistes soient les acteurs majeurs de la transformation en oeuvre vers l’Ecole de demain. Mais il veut distinguer le lieu et le professionnel. « Il faut repenser l’ensemble de tous les espaces de l’établissement scolaire pour adapter l’environnement de travail des élèves et des professeurs » dit-il. La dynamique est donc en marche pour que le CDI sorte de ses murs.

Cactus Acide Cadre théorique et prospective Je me propose, dans cet article sur l’écriture numérique et la publication, de clore une réflexion engagée sur le document et prolongée par la lecture numérique. J’entends, pour ce faire, aborder cette notion selon la même méthodologie et commencer par préciser le cadre théorique dans lequel je m’inscris, avant d’envisager des pistes d’exploitation pédagogique. Je trouve particulièrement opérantes les notions de « texte » et de « signe passeur » développées par Yves Jeanneret et Jean Davallon. Cela suppose aussi que soit abordé le concept de « média » dont la distinction entre média support, média type et média source est loin d’être acquise. Il me semble, pour terminer, qu’il faut aborder la question de la publication dont le statut, dans le contexte du Web 2.0, est particulier. Le cadre théorique posé je vais dorénavant m’employer à envisager des pistes de séquences pédagogiques sur l’écriture numérique. Du texte comme « design de soi » Construire du sens

Cdi ou learning center : pourquoi le travail documentaire reste identique Traditionnellement, les objets gérés dans un Cdi étaient le livre et le périodique au format papier, cette gestion s’étend aujourd’hui à l’ensemble des médias disponibles sur supports physiques et virtuels. L’activité principale du centre est la mise à disposition des ressources pour emprunt ou consultation. Mais pour offrir un service attrayant, il est nécessaire de diversifier l’offre et de savoir la présenter d’où la mise en place de nombreux portails. Pour gérer au mieux ces ressources, le Cdi doit être doté d’un système de gestion ou logiciel documentaire et posséder un plan de classement (CDU ou Dewey). La notice informatisée de l’ouvrage, accessible à l’usager, reprend les informations de l’emplacement de l’objet sur les étagères. L’ensemble des notices forment le catalogue consultable par les usagers grâce à un OPAC (Online public access catalog : outil de consultation du catalogue). 1- Un lieu 2- Des ressources 3- Des services La veille numérique ;

FADBEN médiation vise l’appropriation des connaissances info-documentaires nécessaires pour appréhender l’univers informationnel actuel et y acquérir une certaine autonomie. Si la médiation documentaire peut être dévolue à un documentaliste ou à un bibliothécaire, la médiation enseignante nécessite un professeur spécialisé en information-documentation. Ce qui se fait dans l’enseignement agricole peut ainsi être cité en exemple. Une fois posée cette posture enseignante du professeur documentaliste, comment envisager les apprentissages info-documentaires ? Si, comme le souligne Philippe Perrenoud, l’école n’est pas le seul lieu où on apprend - il y a tant d’autres lieux et moyens pour apprendre – peut-on séparer enseignement et apprentissage ? Nous aimerions une fois pour toute tordre le cou au faux procès fait actuellement à la Fadben et, plus généralement, à la didactique de l’information ainsi qu’aux professeurs documentalistes qui s’y intéressent.

FADBEN dans les programmes d’enseignement et dans les cursus et, bien sûr, disposer d’un personnel flexible aux compétences multiples ! Du CDI au learning centre : Voyons maintenant quels changements se profilent pour les CDI au travers des textes et des discours institutionnels. Dans le rapport de 2009 L’accès et la formation à la documentation du lycée à l’université : un enjeu pour la réussite des études supérieures [3], Jean-Louis Durpaire et Daniel Renoult insistent sur l’importance pour les élèves du secondaire d’acquérir, dans une perspective de réussite universitaire, des méthodes de travail parmi lesquelles la recherche d’information. Relativement aux questions du lieu et de la politique de site, nous pouvons en extraire les quelques points suivants : A la fin du rapport, il est recommandé de « proposer une circulaire ministérielle sur l’accès des élèves aux ressources documentaires sous toutes ses formes, et en particulier sur le rôle des CDI en lycée ».

Besoin d’une classe moyenne d’enseignants documentalistes A la lumière des débats actuels qui traversent la profession, et des perspectives offertes qui me paraissent bien sombres, je voudrais revenir sur cette profdocasphère que j’ai toujours appelée de mes vœux mais qui ne s’est jamais constituée en groupe homogène pouvant influer sur les débats professionnels. Je crois que c’est aujourd’hui la principale source de nos ennuis que l’absence d’une classe moyenne visible et assumée. Pour moi, une classe moyenne, c’est un ensemble de personnes qui se reconnaissent en dehors d’une institution et qui sont capables de produire un discours où chacun se répond librement, un discours tourné vers la profession comme vers l’extérieur de la profession, un discours qui traduise en acte pédagogique les résultats de la recherche et qui les transmette vers tous. Un discours commun dans lequel chacun puisse se reconnaître et qui vise à la transformation de la profession. Pendant ce temps, nous n’avons pas su atteindre ce niveau.

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