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Droit d'auteur : l'infantilisme des pirates du Net - Laurent Joffrin - Nouvelobs.com

Droit d'auteur : l'infantilisme des pirates du Net - Laurent Joffrin - Nouvelobs.com
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans toute l'Europe contre le projet ACTA qui vise à réprimer à l'échelle internationale les atteintes au droit d'auteur et à la propriété intellectuelle. Ce projet d'accord international est discuté depuis plusieurs années dans des conditions d'opacité peu démocratiques. Il comporte des dispositions contestées, notamment celles qui visent à obliger les fournisseurs d'accès Internet à réprimer eux-mêmes, ou à dénoncer, les contrevenants au droit d'auteur, qu'il s'agisse de sociétés commerciales ou de particuliers. Les manifestants voient dans le projet ACTA une menace grave contre les principes de liberté et de neutralité du réseau qui président traditionnellement aux échanges sur Internet. Le droit d'auteur, une conquête On a en effet le sentiment, en lisant leurs textes ou en écoutant leurs slogans, que ce mouvement – complexe au demeurant et formé de courants divers – confond la liberté du citoyen avec l'absence totale de règles.

Pourquoi investir sur des auteurs vivants quand les morts sont aussi rentables ? L’exploitation des auteurs morts par les Majors de la culture nuit à la création, empêchant la diffusion d’une traduction, ou la représentation d’une pièce de théâtre. Le domaine public est en train de disparaître, on le cède irrationnellement à des Majors. Les licences libres constituent-elles la seule alternative pour les auteurs qui ne souhaitent pas que « leur mort nuise » à l’exploitation de leurs œuvres et au domaine public ? L’article du Journal des Arts : « Le droit d’auteur et ses abus » publié en 2003 entre étrangement en écho avec l’affaire François Bon et Gallimard, on se demande même s’il ne l’anticipait pas. Tous ces débats sur les abus du droit d’auteur ne sont pourtant pas nouveaux. L’histoire se répète … Les éditions Gallimard font retirer du site publie.net la traduction de François Bon du "Vieil homme et la mer" d’Ernest Hemingway en faisant valoir l’achat des droits de l’œuvre auprès de la succession d’Hemingway. Le domaine public est en train de disparaître ...

Les Français soutiennent les Anonymous. Surtout les plus jeunes. Mise à jour : La société Repsondi qui gère la plateforme Mingle nous indique que la notice qui faisait état d'inscription sur Facebook des personnes sondées était erronée. "Ce sondage n'a pas été réalisé sur facebook mais au sein de notre panel respondi mingle", précise-t-elle, "selon les règles strictes et standards des études marketing". Selon un sondage réalisé par Mingle, 56 % des Français donneraient raison aux Anonymous qui multiplient les attaques en déni de service depuis plus d'une semaine, en représailles de la fermeture brutale de MegaUpload par le FBI et le Département de la Justice américain. "Une enquête réalisée par mingle Trend montre que la majorité des Français approuve les actions menées par les Anonymous (56%)", résume l'institut de sondage. C'est toutefois aller vite en conclusions. 19 % des sondés jugent en tout cas qu'ils ont tort, et 25 % ne se prononcent pas. On remarque la même progression, inversée, des sondés qui ne savent pas quoi en penser.

Et nous assistâmes, les bras ballants, à la privatisation du web Mis en ligne le lundi 11 avril 2011 ; mis à jour le mercredi 4 mai 2011. Régulièrement on nous pose la question. Ou alors on nous propose. Pourquoi Le Tigre n’est pas sur Facebook, sur Twitter ? Vous voulez qu’on s’en charge ? Il faut se méfier des métaphores avec lesquelles on peut tout dire, et son contraire. La métaphore est facile à décoder : la route du bas, c’est le monde du web traditionnel. Je passe sur la question de la vie privée, qui - semble-t-il - est davantage médiatisée depuis un certain temps [1]. Il est par ailleurs frappant de constater que la plupart des utilisateurs de Facebook ne savent pas que tout ce qui est publié sur ce site lui appartient de facto. On peut se dire, après tout, que tant pis : c’est librement consenti, c’est ainsi, depuis que le monde est monde par paresse ou par manque de temps ou de compétences, on s’en remet à d’autres. Dans les années 1990, les pionniers de l’Internet apprenaient à coder en HTML. Toute la question est là.

Vous avez fait de moi un pirate Le premier tour des élections législatives françaises vient de s’achever avec des résultats encourageants pour un Parti Pirate qui faisait ici ses réels premiers pas en politique et qui aura eu le mérite de se faire connaître et susciter l’adhésion et l’enthousiasme d’un certain nombre d’entre nous[1] Et avec des témoignages comme celui ci-dessous la dynamique n’est pas prête de s’arrêter… Sommes-nous tous devenus (ou en passe de devenir) des Georges Nevers ? Remarque : Voir aussi le billet Pourquoi je suis un pirate ! Vous avez fait de moi un pirate Georges Nevers - juin 2012 - Licence Creative Commons Zero Lobbyistes des droits d’auteurs, majors, sociétés de gestion, félicitations : consommateur consciencieux, en quatre ans, vous avez réussi à faire de moi un vulgaire pirate. À l’école de la contrefaçon Il y a quatre ans donc, je finissais tout juste mes études. Comprenez bien qu’une telle attitude est assez rare chez un étudiant. Un consommateur idéal… ou presque La fin d’un monde…

Internet Activist's Prosecutor Linked To Another Hacker's Death

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