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Les femmes sont-elles moins fortes que les hommes?

Les femmes sont-elles moins fortes que les hommes?
Il existe des groupes d'auto-défense qui, au cours de stages réservés aux femmes, parviennent à convaincre celles-ci qu'il leur est tout à fait possible de couper en deux une épaisse planche de bois à l'aide du tranchant de la main. Le stage s'achève sur cette épreuve. Cela pourrait faire rire, et pourtant: quand les participantes qui viennent ici réparer leurs plaies ou simplement prendre confiance en elles se trouvent face au rectangle de pin brut, elles respirent un bon coup, elles frappent et la planche tombe, coupée en deux, sous leur propre regard médusé. «Je n'aurais jamais cru que je pouvais faire ça». Et pour cause. La société occidentale n'encourage pas les femmes à croire qu'elles sont aussi fortes que les hommes. Bien sûr, il y a des femmes qui sont moins fortes que les hommes. «Il faut aussi prendre en compte le fait que la force physique dans la culture occidentale n’est pas valorisée pour les femmes, ajoute Claire Greslé-Favier. On pourrait parler de ségrégation. Related:  Inné/Acquis

Dimorphisme sexuel de stature — Priscille Touraille Priscille Touraille : anthropologue J’ai grandi dans un environnement de théologiens, et toute mon adolescence, j’ai été taraudée par cette question : sur quelles bases un savoir de type religieux peut-il se prétendre plus vrai qu’un autre (au point que les discours de vérité aient pu servir de justification pour détruire des cultures et des populations entières) ? À l’âge de 12 ans, j’ai entendu parler une ethnologue à la radio, et ça été la révélation : j’ai décidé à ce moment-là que je ferai ce métier, parce que je voulais défendre le fait que les idées et les croyances qui forment notre culture n’ont pas de raison a priori d’être considérées comme supérieures à celles défendues par d’autres cultures… La division Homme/Femme Le projet anthropologique est d’étudier toutes les cultures humaines vivantes, et d’essayer –son objectif limite– de les comparer entre elles. Je vous renvoie à la définition ordinaire des dictionnaires. Retour au menu Double dimension biologique et sociologique

Le sexe est bien une construction : en discutant nature, culture et féminisme. Pascal Picq, paléoanthropologue de son état, a fait paraître dans le Monde renvoyant dans les cordes les 80 imb... abru... députés qui "pensent" (quand on écrit "théorie du genre sexuel" et qu'on prétend que cela a pour objectif de justifier la pédophilie, c'est que l'on est soit un crétin, soit quelqu'un de très malhonnête, et j'ai trop de respect pour nos représentant pour choisir la seconde option) qu'il ne faut pas dire aux lycéens que les gênes ne déterminent pas tout le comportement sexuel de l'être humain. Pourtant - peut-être du fait d'un certain opportunisme editorial - son texte s'intitule "Le sexe n'est pas que construction". Donnons d'abord la parole à Pascal Picq, en profitant pour redire la très haute tenue de son texte et en saluant sa défense de la place des théories du genre dans la formation scientifique des lycéens : C'est là qu'une partie des sciences humaines pose problème. On le voit, le ton est sans concessions.

Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes ? #lefilm | Penser/Classer Alors si ce n’est pas la sélection sexuelle, il reste la sélection naturelle. Les grands seraient-ils meilleurs à la chasse, ont-ils rapporté les meilleurs mammouths à la grotte, les plus gros poissons et les meilleurs fruits des arbres ? Et comme les femmes se penchaient pour cueillir les fruits, elles auraient eu plus intérêt à être petites ? Sauf qu’on sait (grâce à l’anthropologie) que la galanterie est un gadget assez récent et peu généralisable, les femmes ne sont pas cantonnées aux tâches légères/simples, qu’elles sont chargées de tâches très difficiles et demandant de la force physique, dans plein de cultures et régions du monde, et que cela en a probablement toujours été ainsi. Le film montre plein de femmes qui portent des charges hallucinantes et font des boulots durs. Il y a de bonnes raisons de penser qu’« il vaut mieux » être grande, pour une femme, si on veut avoir des enfants. Bon alors c’est quoi la réponse ? Ma conclusion : enthousiaste ! La recherche au cinéma

La volonté de parler à tout prix de race Quand les adversaires d'un ensemble de travaux scientifiques portent leur polémique en dehors du monde scientifique, il y a toujours de quoi s'inquiéter. Pas d'exception pour les travaux sur le genre, avec un nouvel exemple avec . Sans surprise, il apparaît clairement que les auteurs ont d'autres choses en tête que le simple questionnement scientifique qu'ils prétendent affirmer. Si vous affirmez l'existence chez les humains de deux sexes, plutôt que d'un seul ou de toute une kyrielle, vous êtes aussitôt taxé d'"essentialisme". Des faits donc, qu'on vous dit, des faits ! Commençons par le critère le plus mal choisi : "les hommes ont en moyenne un niveau de testostérone plus élevé que les femmes". Le problème est le suivant : une différence moyenne ne permet pas de constituer des classes logiques différentes mais seulement un continuum de position. Prenons un exemple pour être plus clair. Reste le deuxième critère cité : le fait d'avoir ou non un utérus.

Mort de Descoings : ceux qui ne font pas leur coming out, et les autres L’homosexualité de Descoings sur Rue89 Nous avons d’abord repris une tribune de Patrick Thévenin, dans le cadre de notre partenariat avec Minorités, « Descoings, homo pour les puissants, hétéro pour les autres » qui a provoqué de nombreuses et parfois violentes réactions. L’écrivain Arthur Dreyfus lui a répondu sur notre site « Descoings, pas assez homo : M.Thévenin, on ne tue pas les morts ». Les médias français font mal leur travail et ils s’imaginent que nous ne le voyons pas. Il y a plusieurs mois, j’avais écrit un texte sur Google, principal agrégateur de l’« outing » (révélation de l’homosexualité). La tempête provoquée par le texte du journaliste Patrick Thévenin, publié sur Minorités et notre partenaire Rue89, n’a rien de nouveau par rapport à ce que dit notre site, sans relâche, depuis 2008. Dix ans de retard et des responsables Sur tous les sujets égalitaires (mariage, homoparentalité, lutte contre l’homophobie, visibilité et « coming out »), nous avons dix ans de retard.

Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol | Sexisme et Sciences humaines - Féminisme Partie 2 : le cas de la culture occidentale Je vais commencer une petite série sur les cultures enclines au viol. Je débuterai par le résumé des études d’anthropologie, notamment celles qu’a menées Peggy Reeves Sanday, et qui l’ont conduit à penser qu’il existait des cultures sans viol et des cultures enclines au viol . Femmes Minangkabau L’anthropologue Peggy Reeves Sanday a étudié plusieurs sociétés préindustrielles afin d’établir leur vision du viol, mais aussi de la sexualité et des rapports entre les hommes et les femmes. En 1982, elle a ainsi publié une première étude interculturelle où elle comparait 156 sociétés du monde entier 1 . Culture sans viol : le viol est rare, voire absent (47% des sociétés étudiées) Culture où le viol est présent, mais où il manque de données sur sa fréquence (35% des sociétés étudiées). Dans une étude de 1993 2 portant sur 35 sociétés préindustrielles, Patricia Rozée a trouvé des chiffres bien différents. Les cultures enclines au viol Femmes Gusii 1. 2. i

Culture du viol et Lara Croft Dans un de ses articles sur le dernier opus du jeu video Lara Croft, voici ce qu'écrit Joystick Magazine à propos de la tentative de viol de l'héroïne : "faire subir de tels supplices à l'une des figures les plus emblématiques du jeu video, c'est tout simplement génial. Et si j'osais, je dirais même que c'est excitant". Revenons tout d'abord sur l'idée que "violer Lara Craft est une idée géniale". Si géniale que, depuis la Bible, en passant par Angélique marquise des anges, Orelsan et autres, l'idée perdure et est vue et revue. La littérature, le cinéma, la télévision regorgent de femmes qui sont violées et qui sont vengées ou, plus rarement, se vengent. Femme avant un viol (Irreversible, Noé). Parlons ensuite de cette fameuse excitation autour du viol qu'aurait ressentie notre journaliste devant cette scène. Il ne s'agit pas de se demander s'il est mal d'être excité devant un viol mais de comprendre très exactement de quoi on parle.

Le connectome et la circulation circulaire des stéréotypes de genre A en croire maints commentateurs de l’actualité de décembre 2013, des chercheurs auraient démontré l’existence d’une différence frappante entre les « connectomes » cérébraux des femmes et ceux des hommes, et celle-ci serait à l’origine d’une forme de complémentarité de leurs aptitudes et comportements. L’étude en question était pourtant très (très) loin d’autoriser les conclusions annoncées. Ce nouveau cas de validation imaginaire du bienfondé de certains stéréotypes de genre est exemplaire. Comme souvent, cette construction d’une fausse information a été sous-tendue par un tropisme hétérosexiste, favorisée par le manque d’éthique des producteurs de l’article scientifique, et permise par le dysfonctionnement structurel des médias en matière de sciences. Les journalistes accrédités ont été informés le 27 novembre 2013, résumé à leur intention et texte intégral à l’appui, de l’article à paraître dans la revue scientifique éditée par l’Académie des sciences des Etats-Unis [1]. Pas si vite…

«Il n’existe pas 2 sexes (mâle et femelle) mais 48» Berlin, 19 août 2009, Championnats du monde, finale du 800 mètres «dames» : la Sud-Africaine Caster Semenya, 18 ans, accomplit un véritable exploit en courant la finale du 800 mètres féminin en 1 minute 55 secondes 45 centièmes. Sa victoire est de courte durée. À peine la course finie, le staff des équipes rivales et les journalistes sportifs accusent la championne d’être un homme. Les épaules de Caster Semenya sont trop larges, son bassin trop étroit, sa poitrine trop plate, ses maxillaires trop carrées… «trop», «trop», «trop»… pour être considérée comme une «authentique femme». L’accès aux toilettes pour dames lui est interdit (alors qu’elle urine avec une vulve). Le grand public lui-même s’émeut : «La règle qu’on nous a apprise à l’école : XY : un pénis et deux testicules, XX : un vagin et deux ovaires, c’est à peine si on nous avait parlé des exceptions», s’interroge un internaute. Pour Eric Macé, l’ambiguité sexuelle ne devrait plus être classée dans la catégorie des maladies.

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Prostitution : les hommes ont-ils plus de besoins sexuels que les femmes ? Si, le genre est bien affaire de théorie Depuis que les courants religieux réactionnaires et d’extrême droite ont popularisé en France l’expression « théorie du genre » dans un sens péjoratif, nombre de promotrices et promoteurs des études sur le genre clament que le genre n’est pas de la théorie, opposant qu’il s’agit d’un fait. Or ce faisant, elles et ils s’inscrivent dans une posture théorique, qui consiste à nier la valeur et la réalité du travail de théorisation effectué par les études sur le genre, validant ainsi l’acception dévalorisante et anti-intellectualiste qu’en donnent leurs opposant-e-s. Fantasmes : faut-il les partager ? Peut-on partager ses fantasmes avec son ou sa partenaire ? Injonctions genrées : le carcan du mâle puissant, paradoxale soumission à la norme Valérie CG soulignait récemment le fait que le système patriarcal avait également des conséquences sur les hommes, et que le rôle que notre société leur assigne les enferme dans des comportements normés... PrevNext

Au nom de l'égalité, réduisons les performances des meilleurs élèves C'est l'un des projets les plus secrets du ministre de l'éducation Vincent Peillon, et pourtant l'un des plus ambitieux. Je ne peux révéler par quels contacts j'ai pu en avoir vent, car les personnes en question risqueraient de perdre leur place. Mais la controverse ne tardera guère à se nouer tant il s'agit d'une rupture radicale avec ce que nous avons l'habitude de penser comme la justice scolaire. Quel est ce projet ? Tout part d'un constat très simple : certains élèves sont plus doués que d'autres pour les études. Dès lors, une solution simple est proposée : réduire le niveau des meilleurs élèves afin que tout le monde ait sa chance. Ce projet se décline cependant différemment selon les sexes. Dès lors, tout garçon qui obtiendra des résultats exceptionnels devra faire la preuve qu'il est bien un garçon et pas une fille plus ou moins déguisée. Vous trouvez tout cela complètement débile ? Bref.

Hommes-femmes : pour Vidal, aucune différence dans le cerveau n’est innée Une personne s’apprête à manger un cerveau rose, puis bleu Photo : Tristen West/Flickr/CC. Montage : Leonardo da Cerdan. Les hommes et les femmes ont-ils le même cerveau ? Psychologue et chroniqueuse – au quotidien canadien The Globe and Mail –, Pinker évoque notamment des différences entre les cerveaux des hommes et ceux des femmes. « Des différences subtiles dans l’architecture neuronale et la connectivité cérébrale. » Catherine Vidal, neurobiologiste et auteure de « Hommes, femmes : avons-nous le même cerveau ? Rue89 : Qu’avez-vous pensé des propos de Susan Pinker dans l’interview publiée sur Rue89 sur les différences hommes-femmes ? Catherine Vidal (DR) Catherine Vidal : Susan Pinker fait référence à des travaux en IRM qui s’intéressent au fonctionnement du cerveau, chez les hommes et chez les femmes. Il faut voir que quand on fait une expérience en IRM, le nombre de sujets est toujours faible. La notion d’échantillon est donc très importante. Il y a un très bel exemple.

Tip: Women Are Not Weaker Than Men

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