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Éditions Amsterdam est une maison d'édition en sciences sociales qui accorde une place centrale aux traductions.

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Les Prairies Ordinaires L'épidémie de la solitude gay - Le Huffingtonpost «J'avais l'habitude d'être vraiment excité quand il ne restait plus de méthamphétamine.» C'est mon ami Jeremy qui parle. «Tant qu'il y en a, tout ce que tu veux c'est de continuer à en prendre», poursuit-il. «Mais lorsqu'il n'y en a plus, tu te dis "Bon, je vais enfin pouvoir retrouver ma vie." Jeremy est dans un lit d'hôpital, six étages au-dessus de Seattle lorsqu'il me raconte cela. Je ne me serais jamais attendu à avoir cette discussion avec un ami comme Jeremy. «Pour moi, la drogue était la solution à une combinaison d'ennui et de solitude», dit-il. Jeremy[1] n'est pas le seul de mes amis gays qui galère. Ça fait des années que je constate la divergence entre mes amis hétéro et mes amis gays. Rien de tout ça ne correspond à ce qu'on m'avait dit, à ce que je me disais à moi-même. C'est moi avec ma famille quand j'avais 9 ans. Jeremy et moi avons 34 ans. Je n'ai aucune prétention à l'objectivité face à ce sujet. @Carl De Keyzer / Magnum Photos «Gay et marié, hein?» Brian Finke Brixton.

Hors-Série - L'édition avec éditeur, Eric Hazan Pas facile de concilier politique éditoriale "tranchante" et viabilité économique. Le fondateur de la Fabrique Eric Hazan en sait quelque chose. Emblématique du renouveau de l'édition indépendante engagée à la fin des années 90, la maison publie des œuvres pointues produites par les grands noms de la pensée critique, parmi lesquels Giorgio Agamben, Alain Badiou, Jacques Rancière, Wendy Brown ou encre Amira Hass et Ilan Pappé… Or rares sont les livres qui se vendent aussi bien que L’insurrection qui vient, l'ouvrage du Comité invisible propulsé sous les feux des projecteurs par l’affaire Tarnac… Ecouter Hazan parler a quelque chose d’envoûtant. Il a le calme et la précision du chirurgien qu’il a été et la radicalité du militant qu’il n’a jamais cessé d’être.

La Tricontinentale - Editions Syllepse Le 3 janvier 1966 s’ouvre à La Havane, la Conférence de solidarité avec les peuples d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, plus connue sous le nom de «Tricontinentale». Vers la capitale cubaine convergent des représentants de tous les mouvements de libération et de toutes les organisations luttant contre «le colonialisme, le néocolonialisme et l’impérialisme» du tiers-monde. Des personnalités importantes comme le Chilien Salvador Allende ou le Guinéen Amilcar Cabral sont également de la partie. Certains des délégués ont quitté pour quelques jours leurs maquis pour participer à cette rencontre inédite. D’autres ont fait un périple de plusieurs milliers de kilomètres pour éviter les arrestations et participer à au rendez-vous des damnés de la terre. Au menu des débats: la solidarité avec le peuple vietnamien et avec les autres luttes de libération nationale. Le monde a changé depuis la Tricontinentale, mais les questions posées par elle, restent d’une grande modernité.

Hors-Série - Le front éditorial (Hazan, Norrito, Bussoni) Le colloque Penser l’émancipation s’est tenu du 13 au 16 septembre 2017 à l’université Paris-8 à Saint-Denis. Animé par un réseau international qui s'inscrit dans le long héritage de la politique d’émancipation, de la critique de la modernité et du mouvement ouvrier, il ouvrait un lieu singulier pour ceux qui ont à coeur de transformer l'ordre existant. Regroupant chercheurs et chercheuses, militants et militantes, il a constitué un espace pluraliste, ouvrant à chacun et chacune la possibilité d'émettre des hypothèses théoriques, de les éprouver au contact des pratiques politiques, de soumettre les résultats d'une enquête (militante ou académique), pour affronter les problèmes du présent. On y a joyeusement et vigoureusement débattu de l’anniversaire de 1917, du féminisme, des luttes queers, du racisme structurel, de l’escalade répressive comme du marxisme althussérien, d’économie politique et d’écologie. Ce panel, animé par trois éditeurs, était dédié au « front éditorial ».

La fracture coloniale - Nicolas BANCEL, Sandrine LEMAIRE, Pascal BLANCHARD « A la fracture sociale qui brise la République risque désormais de s'ajouter une fracture coloniale. C'est la thèse d'un livre-événement que nos responsables politiques seraient bien inspirés d'ouvrir. »LES INROCKUPTIBLES « Une belle manière "d'affronter la crise identitaire" dans laquelle la France et l'école se trouvent plongées. »LE MONDE DE L'ÉDUCATION « La France en a-t-elle véritablement terminé avec son passé colonial ? [...] « Voici un livre intelligent, riche, construit, posé, qui remet les pendules à l'heure, à un moment où le débat sur le passé colonial de la France, souvent instrumentalisé à des fins politiciennes, revient en force dans l'excès et l'invective. [...] « Après Diên Biên Phu et la guerre d'Algérie, la France a du mal à digérer son passé colonial, contrairement aux autres sociétés post-coloniales en Occident qui, elles, tentent de l'assumer. « La lecturede La Fracture coloniale est éclairante et juste [...]. »DNA « Un ouvrage fondamental. »AFRICULTURES

La Manufacture de livres Le travail du sexe contre le travail – Période Alors que dans les pays anglophones, le terme de « sexwork » est devenu tout à fait courant, on constate de grosses réticences à parler de « travail sexuel » chez les intellectuel-le-s et militant-e-s francophones. Que ce soit chez les prohibitionnistes pour qui la prostitution n’est ni un métier ni un travail mais une violence, une atteinte à la dignité des femmes – comme si le « travail » et la « violence » s’excluaient mutuellement – ou chez celles et ceux qui, à l’exemple de Lilian Mathieu, s’opposent à cette prohibition tout en conservent un certain « scepticisme devant la revendication d’une reconnaissance du “travail du sexe”» : ce refus de parler de travail du sexe semble symptomatique des difficultés que rencontrent notamment une partie de la gauche et des féministes à penser le travail des femmes. Si la thématique suscite certes un intérêt croissant, ces difficultés ne sont pas nouvelles. Le travail du sexe comme travail reproductif La liberté sexuelle n’aide pas.

Les Éditions de Minuit « Le passé colonial de la France implique toutes les forces politiques de droite comme de gauche », interview d'Olivier Le Cour Grandmaison — L'Autre Quotidien Lors d’une interview qu’il nous a accordée, Olivier Le Cour Grandmaison revient sur l’importance de la reconnaissance officielle par la France des crimes coloniaux. Et explique pourquoi ce « passé qui ne passe pas » est un enjeu terriblement contemporain. L’Autre Quotidien : Quel est l’enjeu de la reconnaissance des crimes coloniaux pour la société française ? Olivier Le Cour Grandmaison : L’appel que nous publions (1), porte sur la reconnaissance de l’ensemble des crimes coloniaux commis par la France au cours de sa longue histoire impériale, au Maghreb, en Afrique, à Madagascar, en Indochine et dans tous les territoires placés sous domination française. Il y a eu, notamment en ce qui concerne les événements d’octobre 1961 (2) des reconnaissances locales mais insuffisantes, pas vraiment de reconnaissance au niveau national, y compris pour les massacres du 8 mai 1945. Les faits auxquels on fait allusion se sont produits il y a longtemps. Bien sûr que si. Oui, il faut faire ce lien.

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