background preloader

La Mythologie Celte

La Mythologie Celte
La mythologie celtique est constitutive de la religion des Celtes de la Protohistoire/Antiquité. Nos connaissances sont lacunaires puisque les sources dont nous disposons sont gauloises, plus précisément gallo-romaines, galloises et irlandaises, alors que la civilisation celtique a concerné une grande partie de l’Europe. Elle est protéiforme puisque le nombre des dieux véritablement panceltiques est restreint et que les évènements mythiques diffèrent. Il y a cependant des correspondances entre les divinités des différentes zones géographiques, des équivalences dans les mythes et l’omniprésence des druides, tant en Gaule que dans les îles Britanniques. Dès que l'on aborde le domaine celtique, que ce soit au niveau de la civilisation, du druidisme ou de la mythologie, on se trouve inévitablement confronté au problème des sources. Deux types de sources nous livrent des informations générales. Principaux Dieux Pangaulois et Panceltiques Dieux Totémiques Autres divinités Les Tuatha Dé Danann

Mythologie celtique irlandaise Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Article principal : Mythologie celtique Rappel historique[modifier | modifier le code] La société se divise en trois classes, obéissant en cela à l’idéologie trifonctionnelle des Indo-européens : Si le roi possède la souveraineté, il ne peut agir sans l'avis des druides, qui ont effectivement le pouvoir absolu sur tous les aspects de la vie des Gaëls. Au Ve siècle, le christianisme va supplanter l'antique religion. Sources[modifier | modifier le code] C’est au monachisme irlandais que l’on doit la conservation de la mythologie préchrétienne. L’ensemble de ces sources doit être étudié de manière comparative avec la littérature celtique galloise et toute la documentation relative à la Gaule. La matière de Bretagne et le Cycle arthurien reprennent de nombreux éléments des traditions irlandaise et galloise, sans pour autant relever de la mythologie. L’histoire mythique[modifier | modifier le code] Personnages[modifier | modifier le code]

Mythologie celtique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La mythologie celtique est constitutive de la religion des Celtes de la Protohistoire/Antiquité. Nos connaissances sont lacunaires puisque les sources dont nous disposons sont gauloises, plus précisément gallo-romaines, galloises et irlandaises, alors que la civilisation celtique a concerné une grande partie de l’Europe. Elle est protéiforme puisque le nombre des dieux véritablement panceltiques est restreint et que les évènements mythiques diffèrent. Des éléments importants de la mythologie celtique ont été repris dans le corpus littéraire appelé Matière de Bretagne, notamment dans le cycle arthurien. La problématique des sources[modifier | modifier le code] Sur le chaudron de Gundestrup (IIe siècle av. Dès que l'on aborde le domaine celtique, que ce soit au niveau de la civilisation, du druidisme ou de la mythologie, on se trouve inévitablement confronté au problème des sources. Les sources continentales[modifier | modifier le code]

Mythologie celtique gauloise Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sources[modifier | modifier le code] Les témoignages antiques[modifier | modifier le code] La classe sacerdotale des druides connaissait l'écriture, mais privilégiait systématiquement la transmission orale. Hécatée, puis Hérodote, mentionnent simplement la localisation des Celtes. Les premières descriptions sont celles des grecs Polybe et Posidonios au IIe siècle avant JC. L’archéologie[modifier | modifier le code] Depuis les années 1950, l'archéologie a fait de nouvelles découvertes ; l'archéologie aérienne a ainsi permis de repérer des vestiges enfouis, décelables sur les photographies par les modifications de couleur du sol ou de développement des cultures. La toponymie et l'épigraphie ont aussi apporté de nouvelles notions, parfois modestes prises individuellement, mais qui permettent globalement de faire avancer la connaissance de la culture gauloise[5] Les littératures médiévales[modifier | modifier le code] Lug[modifier | modifier le code]

Mythologie celtique Peuple Indo-européen, les Celtes ont émigré depuis l'est de l'Europe au cours du second millénaire avant notre ère. Lors de leur expansion maximale, ils occupaient toute l'Europe depuis l'Espagne jusqu'à la Turquie actuelle. Puis ils se sont retirés, autour de 200 avant notre ère, dans les territoires les plus à l'ouest: la Bretagne en France, l'Angleterre, le Pays de Galles, l'Irlande et l'ouest de l'Écosse. Dans les fiches qui suivent un dessin signalera l'appartenance à l'une ou à l'autre mythologie. "Le dieu qu'ils révèrent surtout est Mercure ; ses statues sont nombreuses. Nous connaissons les Celtes continentaux à travers les historiens romains qui ont "interprété" à l'aune de leurs connaissances les dieux celtiques en termes de leurs équivalents romains approximatifs, leur faisant perdre leur saveur celtique en cours de route. Les celtes adoraient plusieurs centaines de dieux et de déesses qui nous sont très mal connus à cause du manque de sources fiables.

Taranis Taranis est un dieu du Ciel et de l'Orage[1] de la mythologie celtique gauloise. Sources[modifier | modifier le code] Taranis est principalement connu par une citation du poète latin Lucain. Celui-ci le présente comme formant avec Ésus et Teutatès la triade des dieux les plus importants du panthéon gaulois. Étymologie et onomastique[modifier | modifier le code] Jean Haudry a proposé comme origine étymologique de son nom l'indo-européen *Ten-H-ros dont la signification serait le « maître du tonnerre ». Dans les langues celtiques, on retrouve taran (« le tonnant » en breton et en gallois) et toirneach (en irlandais moderne). Fonction[modifier | modifier le code] Taranis serait principalement le dieu du ciel, de la foudre et du tonnerre[1]. Selon Raphaël Nicolle, la thématique de la fécondité de Taranis est centrale dans la conception qu'ont de lui les Celtes. Dans la mesure où il porte très souvent une roue, si celle-ci est interprétée comme roue solaire, il pourrait être un dieu du Soleil[5].

TARANIS Dans l'épigraphie gallo-romaine, le nom du Jupiter gaulois apparaît sous la forme de Taranis ou Taranus, complétée par des anthroponymes théophores : Taranutius et Taranucnos (« né de Taranis »). La forme la plus ancienne est le datif gaulois taranoou dans une inscription d'Orgon (Bouches-du-Rhône). Ce nom correspond à celui du « tonnerre » dans les langues néo-celtiques (irlandais torann, gallois et breton tarann). L'iconographie gallo-romaine représente constamment Jupiter muni d'une roue ou de spirales associées au foudre. Une divinité gallo-romaine travestie en Jupiter apparaît encore sur des monuments répandus en Gaule et dans les confins celto-germaniques de la vallée du Rhin : les colonnes du cavalier au géant anguipède, dans lesquelles l'érudition moderne a vu tantôt le symbole de la victoire sur la mort, tantôt Jupiter terrassant les Titans ou encore l'Empereur vainqueur des barbares. Christian-Joseph GUYONVARC'H

Teutatès Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Mythologie[modifier | modifier le code] Ce dieu est aussi connu par des inscriptions sous la forme « Totatus » retrouvées au sanctuaire de Beauclair, à Voingt (Puy-de-Dôme), en territoire arverne. Le celtologue Joseph Vendryes a émis l'hypothèse qu'il pourrait s’agir d’un adjectif, utilisé pour éviter de prononcer le nom du dieu, conformément au respect d'un tabou. Bibliographie[modifier | modifier le code] Paul-Marie Duval, Les Dieux de la Gaule, Paris, éditions Payot,‎ février 1993, 169 p. Note[modifier | modifier le code] ↑ Paul-Marie Duval, « Teutates, Esus, Taranis », Travaux sur la Gaule, Rome, 1989, p. 280 Lire en ligne sur Persée [archive]↑ Venceslas Kruta, Les Celtes. Portail du monde celtique

Ésus Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sources anciennes[modifier | modifier le code] Onomastique[modifier | modifier le code] Étymologiquement, Ésus signifie « bon, maitre, puissant[4]. » On retrouve le terme dans esugenus (« fils d’Ésus » ou « bien né, équivalent à Eugène en grec »). Selon Joseph Vendryes, le nom « Esugenos » se retrouve en gallois sous la forme d’Owain et en irlandais dans Eogain. Julius Pokorny[5] ajoute Ywein, devenu Yvain dans la littérature médiévale française. Représentation[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : Ésus, sur Wikimedia Commons Notes et références[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]

Related: