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Affaire Gaymard

Affaire Gaymard
Il a fallu attendre février 2005 et la démission du ministre de l'économie de l'époque pour que les médias s'intéressent au coût des logements de fonction des membres du gouvernement. En catastrophe, pour tenter de clore une polémique qui ne s'éteindra que par le départ d'Hervé Gaymard, le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, avait édicté de nouvelles règles. Pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait promis de ne nommer que 15 ministres, avec pour conséquence indirecte, de limiter les difficultés pour trouver des logements de fonction aux ministres. Mais quelques mois plus tard éclate l'affaire du directeur de cabinet de la ministre du logement, Christine Boutin, logé dans un HLM depuis des années. A chaque fois, ces affaires ont été sorties par le Canard Enchaîné et se sont soldées par la démission des responsables politiques mis en cause. Episode 13 : Comment être logé gratuitement, aux frais du contribuable ? L'affaire Gaymard qui a révélé les pratiques

Affaire Bolufer Jean-Paul Bolufer s'est plié aux exigences de François Fillon et Christine Boutin qui réclamaient son départ. Il devra aussi rendre son logement. Il aura fallu moins d'une heure à Jean-Paul Bolufer pour réagir à un communiqué de Matignon, publié jeudi matin. «Je crois qu'il s'agissait d'une décision qui s'imposait», a réagi le premier ministre, François Fillon. Cette décision semblait inévitable, après la publication d'un communiqué sans ambigüité de François Fillon. Cette annonce met un terme à des déclarations apparemment contradictoires de Matignon et de Christine Boutin sur RMC dans la matinée. Victime d'une «chasse aux sorcières» Dans le même temps, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, et le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie avaient appelé à une régularisation de la situation de Jean-Paul Bolufer. «Peut-être faut-il vérifier les loyers par rapport aux revenus», s'interrogeait-t-il. Outre son poste, Jean-Paul Bolufer va également perdre ce fameux logement.

Affaire Tron Le nouveau secrétaire d'Etat à la Fonction publique occupe un appartement de 118 mètres carrés pour «moitié moins cher» que le prix du marché, révèle le Canard enchaîné. Le député de l'Essonne conteste ces chiffres. Au lendemain de sa nomination au gouvernement, Georges Tron tient déjà sa première mise à l'épreuve. Mardi soir, le nouveau secrétaire d'Etat à la Fonction publique a été contraint de justifier le montant du loyer de l'appartement qu'il occupe rue Mademoiselle, dans le XVe arrondissement de Paris. Pour ce six pièces de 118 m2, attribué en 1992 sur le contingent des logements sociaux de la Mairie de Paris, «M. le ministre paie 1.200 euros par mois (hors charge), soit environ la moitié du prix du marché», révèle le Canard enchaîné dans son édition à paraître mercredi. Dans un communiqué, le député UMP de l'Essonne a rapidement contesté l'exactitude de ces chiffres. «En négociation pour acheter»

Estrosi bénéficie de 2 logements de fonction à Paris: l'un est o 18/05/2010 à 21h09 - mis à jour le 19/05/2010 à 11h01 | vues | réactions Christian Estrosi a 2 appartements de fonction | MAXPPP Dans son édition de mercredi, le Canard Enchainé affirme que l'actuel ministre de l'Industrie Christian Estrosi occupe deux appartements de fonction. Ne résidant pas à Paris lors de sa nomination en juin 2009, celui qui est aussi maire de Nice logeait dans une annexe du ministère des Finances dans le 7ème arrondissement de Paris. Depuis, le ministre de de l'Industrie a déménagé quand un appartement de 60m² du ministère des Finances s'est libéré. Et c'est sa fille, étudiante, qui a hérité du précédent appartement. selon l'hebdo. Dans un communiqué de presse, le secrétariat général du ministère des finances dément fermement les allégations du Canard Enchainé: "ces logements de fonction sont attribués aux ministres pour eux et leur famille. Légalement, ça passerait, mais éthiquement?

Dans les coulisses de la visite guidée de l'appartement de Chris Publié parPublic Sénat post non vérifié par la rédaction 19/05/2010 à 16h12 - mis à jour le 19/05/2010 à 16h26 | vues | réactions Opération de transparence ou opération de com’ ? C’est selon. Pour le ministre de l’Industrie, il s’agit clairement de tuer dans l’œuf la polémique lancée par le Canard Enchaîné. Visite guidée : quand le ministre s’improvise agent immobilier… Faux, rétorque le ministre qui du coup a organisé en urgence une visite pour la presse au 80 rue de Lille. La visite se poursuit dans la bousculade : " Ne regardez pas le désordre, mais c’est la chambre de ma fille qui fait ses études ". Devant la forêt de micro, le ministre apporte ses précisions : " J’avais envie de jouer la transparence pour ceux qui pensent que je vis sous les ors de la République…parce que de façon mensongère, j’ai été attaqué comme tel. Les questions (qui fâchent ?) Regardez la vidéo (document brut sans montage) : Voir la vidéo 2ème visite guidée à Bercy Un bureau. Regardez la vidéo : A lire aussi :

Les appart' d'Estrosi visités par la presse: "Difficile d'imagin Politique 19/05/2010 à 15h55 - mis à jour le 20/05/2010 à 09h52 | vues | réactions Pour tenter de faire taire la polémique, Christian Estrosi a organisé ce mercredi matin une visite guidée de ses deux appartements de fonction - dont l'un serait occupé par sa fille, selon Le Canard Enchaîné. Les comptes-rendu des journalistes qui étaient sur place laissent dubitatifs... 1. Les deux logements de fonction sont étrangement vides, selon les journalistes. Selon Rue89, l'appartement de la rue de Lille, où Christian Estrosi vivrait "avec sa famille", "est assez impersonnel". Même étonnement pour 20minutes.fr, qui décrit la chambre présentée comme étant celle de la fille du ministre : "Un lit, des étagères, une chaise, pas de décoration au mur. Quant à la chambre de Christian Estrosi, "austère, complètement dépouillée", "difficile d'imaginer le ministre y dormir", estime 20minutes.fr. 2. Pendant la visite de l'appartement dit "familial", Christian Estrosi fait une courte déclaration, puis s'éclipse.

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