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Les nouvelles formes du travail sont-elles solubles dans le management

Les nouvelles formes du travail sont-elles solubles dans le management
Les nouvelles formes du travail (travail mobile, travail à distance, travail collaboratif…) peinent à se développer en France, estime Xavier de Mazenod (@xm), responsable de l’agence Adverbe et animateur de ZeVillage, un réseau social qui interroge les nouvelles formes du travail. Malgré l’enthousiasme des salariés pour un travail qui s’adapte à leurs modes de vies, ces nouvelles formes achoppent sur la difficulté du management à remettre en question les principes qui le fondent : la compétition, le caporalisme, la hiérarchie, le cloisonnement… Alors, oui, « à quand la révolution du management ? » Les réactions de peur dans le débat posé par Newsring sur la généralisation du télétravail sont très éclairantes sur la manière binaire d’aborder le sujet. On met toujours en cause l’efficacité du travail à distance et le risque de l’atomisation de l’entreprise. Ces peurs, ce retard culturel expliquent en partie un certain retard du développement du télétravail en France. Xavier de Mazenod

Les 4 piliers du management collaboratif Face aux transformations techniques, les entreprises prennent progressivement conscience de l'inadaptation de certains modes de management, autrefois sources de performance. L'entrée dans le XXIème siècle aura été marquée par une accélération de l'évolution de notre société, que ce soit sur le plan économique, technologique ou social.Face à ces transformations, les entreprises prennent progressivement conscience de l'inadaptation de certains modes de management, autrefois sources de performance. Se posent alors de nouvelles questions :* Comment s'adapter à un environnement imprévisible et en permanente mutation ?* Comment faire face à de nouveaux concurrents, venus de toute part et de plus en plus "agressifs" ?* Comment répondre aux besoins de clients de plus en plus impatients, exigeants et individualistes ? Parce que plus de la même chose produit les mêmes effets… Vers un renouveau managérial… Le principe du management collaboratif n'est pas nouveau. 4ème pilier : la CONVIVIALITÉ

La sociologie de l'éducation en France - Vincent Troger, article Éducation Après Émile Durkheim, ce sont Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron qui ont vraiment donné naissance à la sociologie de l'éducation. En diversifiant ses objets de recherches et en se recentrant sur les stratégies des acteurs, la sociologie contemporaine est aujourd'hui en recherche de nouveaux cadres théoriques. Genèse et objet Émile Durkheim (1858-1917) est le précurseur incontesté de la sociologie de l'éducation. Bien qu'il n'ait pas publié sur ce sujet de son vivant, il a donné de nombreux cours de sociologie de l'éducation à la Sorbonne, où il a occupé à partir de 1906 une chaire de sciences de l'éducation. Ses leçons ont été réunies, avec d'autres textes, dans trois publications posthumes : Education et Sociologie (1922), L'Education morale (1925) et L'Evolution pédagogique en France (1938). Des processus de sélection sociale masqués Le travail des deux sociologues a atteint un niveau d'élaboration théorique qui lui a valu une large notoriété. Mais l'analyse de P. F. Vincent Troger

La guerre des tuyaux Derrière la lecture d'une vidéo YouTube sur votre écran, c'est la guerre. Fournisseurs d'accès à Internet et éditeurs de contenus bataillent en effet pour le contrôle des tuyaux. Bataille dans laquelle le régulateur français, l'Arcep, a récemment décidé de mettre son nez. L’Arcep veut fouiller les entrailles du net ! L’internaute, au bout de la chaine, a rarement conscience de ce business de coulisses. Résultat, la petite spéléologie appliquée au réseau que souhaite l’Arcep divise les forces en présence. Petite spéléologie appliquée au réseau Pour l’Arcep néanmoins, la question ne se pose pas : il faut étudier ces “prestations d’interconnexion et d’acheminement de données”, qu’elle juge au “fondement” même de l’Internet. Par ailleurs, aussi étonnant que cela puisse paraître, en matière d’interconnexion la règle n’est pas à la rétribution. Pour autant, hors de question de réguler ex ante ce marché si particulier : la Commission européenne a d’ailleurs déjà communiqué en ce sens.

Faire levier de l’intelligence collective Par Hubert Guillaud le 20/07/11 | 5 commentaires | 2,381 lectures | Impression “L’ouverture est extrêmement importante, mais ce n’est pas auprès d’une assemblée comme celle de Lift qu’il y a des gens à convaincre. Pour autant, on sait qu’on ne peut pas tout ouvrir : les gens n’auraient pas envie qu’on publie toutes les déclarations d’impôts ou tout ce qu’ils font sur l’internet. Image : Geoff Mulgan sur la scène de Lift, photographié par Pierre Metivier. Et Geoff Mulgan propose de nombreux exemples qui vont dans ce sens. Image : Le tableau de suivi des demandes des citoyens de Birmingham, permettant à l’administration de cartographier les requêtes, de les qualifier, de traçer les réponses… A Londres, le répertoire de données de la ville a permis par exemple de lister et visualiser les endroits les plus dangereux à vélo de la ville. Image : la page d’accueil de Maslaha. I DO Ideas est un site pour faciliter le soutien aux projets des adolescents.

PGI : Le changement c’est maintenant Chaque société, quel que soit sa situation et son degré de maturité, doit faire face à des enjeux économiques, organisationnels et technologiques pour conserver sa dynamique de croissance. SI ses processus et son système d’information ne peuvent l’aider à faire face, elle risque de se retrouver rapidement en difficultés : baisse du niveau de satisfaction de la clientèle, opportunités manquées, temps de réaction trop long. Des études montrent qu’environ « la moitié des utilisateurs de PGI exploitent des versions anciennes de ces derniers, datant parfois de cinq à six ans par rapport à la version courante ». De la même manière qu’une automobile ancienne coutera nettement plus en carburant et entretien, et tombera en panne fréquemment, un PGI ancien ne pourra répondre aux nouvelles exigences des consommateurs et des employés. Il est sans doute temps de faire évoluer le cœur de votre système d’information : le présent article, vous propose des éléments d’analyse. Les signaux d’alerte 1. 2.

Dossier - Pourquoi on pédale dans le vite ? D’où vient ce sentiment de vivre de plus en plus vite tout en faisant du surplace ? Entre mutation technique, économique et même métaphysique, quatre philosophes examinent les ressorts du temps nouveau. Hartmut Rosa Sociologue, professeur à l’université Friedrich-Schiller d’Iéna (en Allemagne), il est l’auteur d’Accélération. Une critique sociale du temps (La Découverte, 2010), il a prolongé cette réflexion par une brillante conférence, Aliénation et Accélération (La Découverte, 2012). Son nouvel opus, « Résonance. Bernard Stiegler Philosophe, Bernard Stiegler dirige l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) au sein du Centre Georges-Pompidou et préside l’association Ars industrialis. Françoise Dastur Professeur émérite à l’université de Nice Sophia-Antipolis, Françoise Dastur est spécialiste de phénoménologie. Etienne Klein Physicien et philosophe des sciences, il dirige le Laboratoire des recherches sur les sciences de la matière (Larsim) du Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

Conjoncture : Une troisième révolution industrielle est en vue L'économiste américain Jeremy Rifkin présente ce mardi à Paris son dernier essai sur les mutations en cours de l'économie et les bases d'une croissance durable tout au long du XXIe siècle. Voici sa vision du futur. «Une troisième révolution industrielle doit prendre le relais de notre modèle actuel, à bout de souffle», assure l'économiste américain Jeremy Rifkin. Selon lui, «la crise actuelle n'est pas la crise de la finance, mais la crise du pétrole» et cet or noir sera de plus en plus rare et de plus en plus cher. Surtout, cette énergie est polluante, et les catastrophes naturelles de plus en plus violentes et fréquentes plaident en faveur d'un modèle de croissance plus soutenable. Ce modèle alternatif repose sur les énergies vertes et sur Internet, estime Jeremy Rifkin. Cinq préalables à une nouvelle révolution industrielle Les villes pourront alors mettre en place des véhicules électriques, ou à pile à combustible, partagés, que chacun utilise le temps nécessaire.

Do we really give introverts a hard time? 27 March 2012Last updated at 12:50 ET By Vanessa Barford BBC News Magazine In a group situation, it's not necessarily the talkers who have the best ideas It is often assumed extroverts do best in life, but according to a new best-selling book, introverts are just as high achievers. Barack Obama, JK Rowling and Steve Wozniak. They might not immediately stand out as introverts, but according to Susan Cain, American author of Quiet: The Power of Introverts In a World That Can't Stop Talking, they are. That is because she says, contrary to popular opinion, introverts are not necessarily shy or anti-social, they just prefer environments that are not over-stimulating and get their energy from quiet time and reflection. Conversely, extroverts need to be around other people to recharge their batteries. Continue reading the main story Extroversion and introversion "But research shows there is no correlation between the most talkative person in the room and the best ideas," she says. Cain's 'introverts'

#lift12 : La fin de la maison On se souvient de la remarquable intervention de la chercheuse Stefana Broadbent à Lift France 2010et de son tout aussi remarquable livre, L’intimité au travail (voir notre interview). Après nous avoir parlé de nos espaces de travail, la chercheuse, responsable du laboratoire d’anthropologie numérique de l’University College de Londres revenait sur la scène de cette 7e édition de Lift pour évoquer ce que les technologies changent dans le coeur même de nos foyers : la maison. L’anthropologue Stefana Broadbent commence sa présentation par une image. Pour Stefana Broadbent, l’attention est éminemment une question sociale. L’environnement coercitif pour contrôler l’attention est aussi domestique L’attention est depuis longtemps corrélée à la productivité et au monde du travail. Image : Stefana Broadbent sur la scène de Lift12, photographiée par Ivo Näpflin pour LiftConference. Longtemps, les maisons ont été avant tout des lieux de production. L’intégration de la sociabilité dans l’habitat

Révolution pacifique en Islande, black-out des Médias ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, une véritable révolution démocratique et anticapitaliste a lieu en Islande en ce moment même, et personne n’en parle, aucun média ne relaie l’information, vous n’en trouverez presque pas trace sur « Google » : bref, le black-out total. Alors que gronde dans l’Europe entière la colère des Peuples pris à la gorge par le rouleau-compresseur capitaliste, l’actualité nous dévoile un autre possible, une histoire en marche susceptible de briser bien des certitudes, et surtout de donner aux luttes qui enflamment l’Europe une perspective : la reconquête démocratique et populaire du pouvoir, au service de la population. Ci-dessous… deux articles traitant de cette révolution en marche : Le 16 décembre 2010 par Jean Tosti Depuis le samedi 27 novembre, l’Islande dispose d’une Assemblée constituante composée de 25 simples citoyens élus par leurs pairs. Ces derniers commenceront à se réunir à la mi-février et rendront leur copie avant l’été. (source: cadtm.org)

The Mathematics of Happiness? | Think Tank What’s the Big Idea? An iPad can calculate faster than the human brain, but in the areas of creativity and abstract thought, even massive supercomputers lag far behind the average human three year old. Still, the size of our computer databases and their processing power is increasing so rapidly that data and algorithms for interpreting it are becoming formidable sources of political and economic power. In education, finance, and government, it seems, he who has the most inscrutable machines and impressive statistics sets the agenda. The trouble with this is that the qualitative data about our lives – the quality of our relationships, the happiness of our children, our level of satisfaction at work – is often left out of the equation (and therefore the agenda) because it’s much more difficult to measure. Chip Conley, Founder of Joie De Vivre Hospitality and the author of Emotional Equations, argues (against Einstein, as it happens), that everything that counts can and ought to be counted.

Entretiens du Nouveau Monde industriel 2011 (3/4) : sciences et technologies de la confiance Comment faire confiance en une source d’information, s’est interrogé l’informaticien Alain Mille ? La confiance consiste à pouvoir agir en fonction d’une information sans avoir préalablement à la vérifier. Ce qui signifie que, finalement, la question de la confiance revient à celle de la vérité. On peut avoir confiance en ce qui est « vrai ». En ce sens, établir une vérité peut être l’équivalent d’une démonstration ou d’un théorème validé par une machine de Turing. Ensuite, la question devient « comment dire le vrai à partir du vrai ». Comprendre cela est de l’ordre de la logique qui existe en de multiples systèmes et variations. Comment avoir confiance dans l’information ? Pour analyser un ensemble d’informations, il faut disposer d’un modèle. Image : Alain Mille au micro de l’édition 2011 des Entretiens du Nouveau Monde industriel, photographié par Samuel Huron. L’informatique se base sur des « inscriptions numériques de connaissance ». Comment établir la confiance numérique ?

The Social Impact of Cloud The cloud computing benefit most often cited is IT’s reduced cost of ownership, because a company can convert fixed IT costs into variable spend for 60-80% of the budget that is used to “keep the lights on.” The total cost of IT as a percent of revenue is reduced, and that savings can be re-invested to grow the business. While the IT savings is compelling, the strongest benefit of cloud computing is how it enhances business agility – especially how the cloud can help launch entirely new businesses with little to no up-front capital. And when cloud computing helps launch businesses focused on improving the greater social good—cloud computing can help change the world. In Silicon Valley where technology innovation and venture capital come together, San Francisco is a pioneer in building collaboration between social entrepreneurs and impact investors to foster global social change. Another example of how cloud computing is helping to launch socially conscious business is Cloud Currencies.

Mesurer le bonheur ?, par Olivier Zajec En février 2008, la mise en place, à la demande du gouvernement français, de la Commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social (CMPEPS), dite commission Stiglitz, a donné lieu à de nombreuses réactions. Au cœur du projet, une préoccupation partagée par tous les tenants d’un abandon de la religion de la croissance : comment déterminer les limites du produit intérieur brut (PIB) comme indicateur des performances économiques et du progrès social ? Parallèlement, des réseaux de la société civile créent, avec le même objectif, le Forum pour d’autres indicateurs de richesse (FAIR). Il y a longtemps que la pertinence du PIB en tant qu’indicateur hégémonique est remise en question par les économistes. Des indicateurs contestés La crise économique actuelle, en prenant les atours d’une crise de civilisation, pourrait justement marquer une étape fondamentale de ce point de vue. Classements sans valeur

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