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Nous avons à nouveau un futur

Nous avons à nouveau un futur
Par Hubert Guillaud le 27/03/12 | 24 commentaires | 10,635 lectures | Impression Le prospectiviste Jeremy Rifkin (Wikipédia, @jeremyrifkin), directeur de la Fondation des tendances économiques est un penseur important de notre modernité. Nombre de ses livres se sont révélés prophétiques comme La fin du travail (1996) ou L’âge de l’accès (2000). Son dernier livre, la Troisième révolution industrielle (voir également le site dédié), est certainement l’un de ses plus ambitieux, car il nous livre – rien de moins – qu’un futur de rechange par rapport à celui qu’on abandonne. La seconde révolution industrielle (1880-2006) n’est plus notre futur Rifkin dresse un double constat. L’autre constat repose bien sûr sur les conséquences dramatiques qu’a engendrées cette seconde révolution industrielle sur la santé de notre biosphère. Rifkin tient un propos véhément. Image : Coucher de soleil sur un champ pétrolier, photographié par Fábio Pinheiro. 1. Limites et critiques Hubert Guillaud

Bernard Stiegler : « Le marketing détruit tous les outils du savoir » - Société de consommation Texte publié intégralement dans la revue Soldes [1], que vous pouvez vous procurer dans l’une de ces librairies ou lors de l’événement organisé au Point éphémère à Paris le 24 mars (voir à la fin de l’article). Peut-on sortir de l’ère industrielle ? J’ai la conviction profonde que ce qu’on appelle humain, c’est la vie technicisée. Quand on appréhende les questions dans leur globalité, il est inconcevable de faire face à cette poussée démographique avec des moyens non industriels. D’où vient cette hégémonie du capitalisme financier ? En 1977, au moment du mouvement punk, c’est l’enclenchement d’une catastrophe annoncée. Comment s’opère cette destruction des savoirs ? Aujourd’hui, 180 millions de Chinois sont dépressifs et partout ailleurs les gens sont dépressifs. Le marketing triomphant… ? Ce qui s’est mis en place dans les années 1950 avec le développement des médias de masse, c’est le projet d’Edward Bernays, le neveu de Sigmund Freud. Le web, c’est l’ère industrielle de l’écriture.

Chaos Computer Club: les hackers vont-ils créer un Internet totalement libre? Les hackers auraient-ils trouvé une parade intergalactique pour libérer Internet du joug des censeurs? Le groupe de hackers allemands le Chaos Computer Club (CCC), actif depuis 1981, a annoncé lors de son congrès annuel, le Chaos Computer Congress, le lancement d'un projet pour le moins inédit: bâtir son propre système de communication en se basant sur un réseau de satellites amateurs en orbite basse communiquant avec des récepteurs terrestres financés par des particuliers à hauteur de 100 euros. Ce projet nommé «Hackerspace Global Grid» pourrait ainsi permettre de créer un Internet incensurable. En télescopant deux concepts chers à l'imaginaire geek, la liberté totale des réseaux et la conquête de l'espace, l'idée a de quoi trouver de fervents défenseurs, ou du moins de faire un max de bruit. publicité D'autant plus que le traité commercial anticontrefaçon (Acta) signé en janvier 2012 à Tokyo ne cesse de déclencher la colère des hacktivistes de tous bords, Anonymous en tête.

Médias, culture et cognition : entretien avec le philosophe Pierre Lévy Entretien avec Pierre Lévy (découvrez également son site Internet, ainsi que son compte Twitter). Retranscription intégrale d'une heure d'échanges avec le philosophe. « Pierre Lévy est un philosophe qui a consacré sa vie professionnelle à la compréhension des implications culturelles et cognitives des technologies numériques, à promouvoir leurs meilleurs usages sociaux et à étudier le phénomène de l’intelligence collective humaine. Il a publié sur ces sujets une douzaine de livres qui ont été traduits dans plus de douze langues et qui sont étudiés dans de nombreuses universités de par le monde. (Source : le site de l'IEML). Pierre Lévy est entre autres l’auteur des ouvrages suivants : Les technologies de l’intelligence (1990), L’intelligence collective (1994), Qu’est-ce que le virtuel ? L’entretien s’est focalisé sur les thématiques suivantes : les médias, les nouvelles technologies et leur rapport avec la connaissance, la cognition. Tout cela, on l’a déjà.

Anonymous : gamins bricoleurs contre lesquels l'Etat ne peut guère lutter A lire également sur ce sujet : La fermeture de Megaupload va entrainer la radicalisation des hackers Atlantico m'a demandé, suite à l'arrêt de MegaUpload, et à la réaction des Anonymous, si je voulais bien écrire une chronique avec un angle précis : les gouvernements sont-ils démunis face aux hackers ? Bien que j'ai proposé d'attaquer la question sous un angle très différent, Atlantico a souhaité maintenir son invitation. La question posée ainsi reposait sur un nombre assez élevé de sous-entendus. La question posée était donc, en filigrane, de savoir si le gentil gouvernement pouvait se défendre face à la menace presque terroriste que représentent ces hackers. Alors essayons de poser la définition de ce que c'est qu'un hacker. L'ordinateur est un outil polyvalent. Dans le contexte informatique, un hacker c'est quelqu'un qui a détourné l'usage initial d'un programme informatique, ou d'un système informatique (impliquant par exemple des périphériques) pour en faire quelque chose d'autre.

Transferts de pouvoirs Comme l’imprimerie, Internet est une technologie subversive. Les Mayas avaient donc raison ! 2012 marque la fin d’un cycle et la disparition progressive d’un monde. Car « le basculement de pouvoirs le plus important à l’œuvre actuellement ne se passe pas entre l’Occident et l’Asie, les Etats-Unis et la Chine, le Nord et le Sud, la Droite et la Gauche, mais entre les institutions et les individus, grâce au numérique »[1]. Avoir –enfin- le choix, pouvoir tout connaître –ou presque—du monde, pouvoir s’exprimer, innover, créer, échanger d’un bout de la planète à l’autre, s’organiser, sans passer par les intermédiaires traditionnels, actionne la révolution en marche. Et Internet, réseau invisible du partage, en est l’infrastructure, innervant toute la société, touchant toutes les activités humaines, transformant tout ou presque, alors que la plupart des institutions, aux faibles capacités d’adaptation, ne sont pas prêtes à cette prise de contrôle par les citoyens et les consommateurs.

QuantifiedSelf : enregistrer ses données pour mieux se connaître - Internet/ QuantifiedSelf Publié le : 29/05/2012 - 10:29Modifié le : 15/05/2014 - 16:24 On connaît bien maintenant les utilisateurs compulsifs de téléphones mobiles. Rencontrez aujourd’hui le serial enregistreur de données, le self tracker ou le datasexuel... Il s’agit d’un nouveau comportement, toujours autour du téléphone mobile, qui pousse à enregistrer toutes ses données : sportives, domestiques, relatives à sa santé ou même à son humeur… Comme le métrosexuel se soucie de son apparence, le datasexuel se soucie de la qualité de ses données. Ecoutez le reportage sur le QuantifiedSelf diffusé dans l'Atelier des Médias On pourrait raconter ce nouveau phénomène comme une histoire d’accumulation de données. Le QuantifiedSelf est un nouveau comportement à base de téléphone mobile, d’applications dédiées et de capteurs corporels. Le Tour du Net du 29/5/12 Le Tour du Net du 29/5/12 QuantifiedSelf : « enregistre tes données et je te dirai qui tu es » et pourquoi pas aussi : « ce que tu peux devenir »

Bernard Stiegler: « Le temps est venu de passer d’un consumérisme toxique à une économie de la contribution » | geek politics Bernard Stiegler est un philosophe en lutte. En ligne de mire, un capitalisme addictif qui aspire le sens de nos existences. Son remède : passer à une économie de la contribution, inspirée du logiciel libre. Ce n’est plus un secret pour personne : le capitalisme est en train d’être dévoré par ses propres effets toxiques. En 2005, parmi d’autres voix peu écoutées alors, une association française, Ars Industrialis, lancée par quatre philosophes et une juriste, avait sonné le tocsin. A l’époque, leur manifeste décrivait les dangers d’un capitalisme « autodestructeur » et la soumission totale aux « impératifs de l’économie de marché et des retours sur investissements les plus rapides possibles des entreprises » et notamment celles actives dans les médias, la culture ou les télécommunications. L’homme habite un petit moulin industriel reconverti en maison à Epineuil-le-Fleuriel, au beau milieu de la France paysanne. Le règne de l’incurie Où se situe la solution ? La passion avant l’argent

Google/Motorola : la preuve que le système des brevets est en panne Ce texte est signé de Jamie Love, directeur général de Knowledge Ecology International , une ONG spécialisée dans les effets de la propriété intellectuelle sur les politiques de santé, d’environnement ou d’innovation. Publié à l’origine sur le Huffington Post , il est traduit en français par Florent Latrive , avec l’autorisation de son auteur. Il est sous licence Creative Commons . L’annonce faite lundi que Google veut dépenser 12,5 milliards de dollars pour acheter Motorola Mobiliy, principalement pour mettre la main sur son portefeuille de brevets , est la dernière preuve en date que le système de brevets ne fonctionne pas Le problème rencontré par Google est très courant. Des objets complexes, comme les téléphones mobiles, les ordinateurs ou les logiciels, impliquent de nombreuses technologies brevetables. Il y a d’autres pistes de réformes à envisager. Lire les réactions à cet article. Jamie Love

vous Serge Soudoplatoff from Boston ? Non, non, non les mondes virtuels ne sont pas morts Actualités des Mondes virtuels from Jean Michel Billaut on Vimeo. Non, non, non, les mondes virtuels ne sont pas morts, car ils vivent encore ! (sur un vieil air gaulois bien connu). Petite discussion à bâtons rompus avec Serge Soudoplatoff dans sa chambre d'hôtel de Boston (il y semblait être seul...). Serga a en effet participé à 2 congrés américains sur les mondes virtuels ... Serge nous fait un bref compte-rendu.. Le secteur en pointe dans les mondes virtuels ? Tout cela est en train de rentrer dans les moeurs... Quels sont les cours disponibles en mode virtuel ? Quid de la réalité augmentée dans les mondes vittuels ? Pourquoi vaut-il mieux embaucher des designers plutôt que des ingénieurs pour innover ? Et qu'on se le dise les Américains ont le même type de bureaucratie qu'en France... La crise favorise-t-elle l'innovation ? Serge vient de terminer sur son blog un compte rendu complet. Commentaires au débotté... Pour contacter Serge Soudoplatoff : serge(arobase)hyperdoxe.net

Les vraies ruptures de Wikipedia Beaucoup d’encre virtuelle a déjà coulé sur le modèle Wikipedia. Il continue de faire peur et de fasciner en même temps. Trop souvent encore, émergent la question de la qualité liée à l’absence de validation (enfin, à la pseudo absence, puisqu’il y a dans Wikipedia des « gardiens du temple » qui ne laissent pas passer ce qui ne leur plait pas :-), et la question de la valeur d’un contenu non validé, a priori non créé par des experts « patentés ». Il me semble que le débat n’est pas là. A la question de la qualité « objective », plusieurs réponses ont été apportés dont la célèbre étude de la revue Nature en décembre 2005. Si le modèle Wikipedia est vraiment innovant, et digne d’être considéré, c’est pour d’autres raisons, qui sont des vraies ruptures cognitives par rapport aux schémas traditionnels. La première rupture est la qualité pédagogique.

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