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Un manifeste du Romantisme - l'hisoire par l'image

Un manifeste du Romantisme - l'hisoire par l'image
Contexte historique En juin 1816, la Méduse amirale, frégate de quarante-quatre canons, quitte l'île d'Aix sous les ordres du comte de Chaumareix, un émigré qui ne navigue plus depuis des années. A son bord, le gouverneur Schmaltz, envoyé par Louis XVIII pour reprendre le Sénégal, restitué à la France par l'Angleterre après le traité de Vienne de 1815. Mal dirigée, elle s’échoue le 2 juillet sur le banc d'Arguin au nord du cap Blanc dans l'océan Atlantique. Le comte de Chaumareix comparaît devant le Conseil de guerre à Paris. Analyse de l'image Le tableau a été traité longuement et passionnément dans un grand atelier de Neuilly. Géricault peint avec verve, par touches serrées et avec peu de moyens l'épisode final, la victoire de la vie sur la mort. A l'ombre de la voile déchirée, près du mât, Corréard montre à Savigny un point infime à l'horizon : le brick salvateur. La scène mouvementée reste académique : nus classiques, plastique et reliefs vigoureux, contours précis. Interprétation

Le_Radeau_de_la_Meduse_02.pdf Site pédagogique_histoire_des_arts_Académie de Paris - Accueil eNq9V11T2zAQfOdXePxuO6GZQDtOmDaFNjMwTYFM+8Yo9jlRKiRzkvPRX1/ZMRAzdkoUxKMtzd5pdbe3Cs9W98xZAEoqeM9t+y3XAR6JmPJpzx3fXnin7ln/KJyTBdneduK37k4+uk7EiJQ9N1/2J0C49H9fXX4FDQDo9o+cUEzmEKnKvkxR5n8ncnZF0nyPEy4EjZ17UDMR99w0U8VfJ5QKdRr9VKAibEAUTAWuw6D8XdnSvut0W+0Pp9urYZDjviIAlb8E/pEpiWCEYkFjiGujJIRJMIqQLOMRUbMhT0QtclAe4GM7iKmMaMooB+nNqFSCInix/iCopFdwQZlREsvHQ+6ksGtI4VgCXhI+tcfgQHAFK5UT2UDiAeRQOSrKzFL6Wc6OiAirJz/Bu/GNETDCww3ggsEOXnRJpYys/blMTWP8zADXN8VnbQwa955K2CjGhEgYI6sFnymVyk9BsFwufRJ5KUEq/QQf7zswPZTVgkKQIkOtKE3o8+hevkvfa3mjPBZL+cY1rVuGINHLgFrJLTVOlCECV1bVf1QZMJYOQuWQX6CuuB9JQhs0WGFmBp5uXUQV+TXztxF+u78rsHqBIJJ1BZdp9fc3GuE6DPhUzbRVeEQqY+hKhFXPbT39fnmLVf0oNjyxUHwUgcu0n1fCYHPSfacW2lT8gci4aihaQ72ncqBWZalSkJaSJ3OyuoaHYT3uZ72qs1Bey2t3up3ucbtz2uoctw5xDsVstNZ611tibC3Il80Is+kgSMP4TdBMNgrh26WphtM82q7RWnzTmZ3f4C3qhwbT+C845hljwX4EZJNDITJD0/Ju41+Tpls5A6nG18OdPudgo6hNeqNR3J9ZjfbaxN+TzPqH3P7H074jmzAaEaXf1Lbck02Hu1moxf12fms63Z4ztibUg6qntBSnbKbydfa2fk+3xn9ffXlPHDCRS+9iiZy/gtdb4E1PmDrs8z3TfHaNYZB72P7RP8hsPag=

Le Radeau de la Méduse - Louvre Œuvre majeure dans la peinture française du XIXe siècle, Le Radeau de la Méduse fait figure de manifeste du Romantisme. Il représente un fait divers qui intéressa beaucoup Géricault pour ses aspects humains et politiques, le naufrage d’une frégate en 1816 près des côtes du Sénégal, avec à son bord plus de 150 soldats. Le peintre se documenta précisément puis réalisa de nombreuses esquisses avant de camper sa composition définitive qui illustre l’espoir d’un sauvetage. Un fait d'actualité Géricault s’inspira du récit de deux rescapés de La Méduse, frégate de la marine royale partie en 1816 pour coloniser le Sénégal. La dissection du sujet Géricault a beaucoup préparé la composition de ce tableau qu’il destinait au Salon de 1819. Un parfum de scandale Le Radeau de Géricault est la vedette du Salon de 1819 : « Il frappe et attire tous les regards », (Le Journal de Paris) et divise les critiques. Bibliographie

Le site pédagogique Géricault, reporter du naufrage de la "Méduse" - Le Monde LE MONDE | • Mis à jour le | Par Philippe Dagen ((Clermont-Ferrand, envoyé spécial)) Le 2 juillet 1816, la frégate La Méduse s'échoue sur un banc de sable au large des côtes sénégalaises à la suite d'une erreur de navigation. Elle a près de 400 personnes à son bord – l'équipage, des fonctionnaires et deux compagnies de soldats. La Méduse fait partie d'une flottille envoyée de France au Sénégal pour y affirmer l'autorité du roi Louis XVIII. Les soldats sont des anciens des troupes napoléoniennes dont la monarchie cherche à se débarrasser par ce moyen. Après avoir essayé de remettre à flot le navire, il est décidé de l'abandonner et de construire un radeau, les canots étant trop peu nombreux pour la foule des passagers. Sur le naufrage et sur ce qui s'est passé sur le radeau, deux rescapés, l'ingénieur-géographe Corréard et le chirurgien Savigny, publient, dès novembre 1817, un récit, réédité en 1818. L'analyse et la démonstration sont donc efficaces et précises. Sur le Web :

Œuvres à la loupe Allez au contenu Allez au menu principal Allez à la recherche Change language Accessibilité Soutenez le Louvre Accueil>Arts & éducation>Oeuvres à la loupe Œuvres à la loupe Les Œuvres à la loupe sont conçues dans l'esprit de deux collections : Palettes, bien connue du grand public et l'Œuvre en scène, présentée à l'Auditorium du musée. Cette rubrique bénéficie du mécénat de l’entreprise eni. Oeuvres à la loupe Nb par page :5 -10 -15 Tri : Date - Titre Portrait de la marquise de Pompadour Nouveau ! Le dernier numéro de la série Focus est consacré au Portrait de la marquise de Pompadour par Maurice-Quentin de La Tour. Consultez le focus La Victoire de Samothrace Redécouvrez un chef-d’œuvre de l’époque hellénistique en compagnie de Marianne Hamiaux, ingénieur d'études, et Ludovic Laugier, conservateur du patrimoine au département des Antiquités grecques, étrusques et romaines. La Joconde Les Œuvres à la loupe font peau neuve. Le Code de Hammurabi Consultez l’œuvre à la loupe Le Scribe accroupi Newsletter

le Radeau de la Méduse - Larousse Peinture de Théodore Géricault (1819). 4,91 x 7,16 m. Louvre, Paris. Un drame terrible Le 2 juillet 1816, « la Méduse », l'une des meilleures frégates de la flotte française, échoua sur le banc d'Arguin, à 160 km au large de la côte du Sénégal. Que se passa-t-il alors ? Du sujet à l'œuvre Tel est le drame qu'immortalise la peinture de Géricault. Géricault rencontra Corréard et Savigny (les deux seuls gradés, avec l'aspirant Coudin, embarqués sur le radeau) et c'est à partir de leur témoignage qu'il travaillera, quittant son atelier de la rue des Martyrs, trop petit pour la réalisation d'une toile atteignant un pareil format. L'œuvre une fois terminée, le peintre a la possibilité, pour la voir avec le plus de recul possible, de l'accrocher quelques jours salle Favart à Paris. Malgré ce souci de réalisme, le Radeau de la Méduse est, dans la carrière de Géricault, la dernière œuvre achevée où sa culture classique (sculpture antique, Michel-Ange, Caravage, etc.) l'ait finalement emporté.

Radeau de la Méduse : l'horreur devient allégorie romantique - france culture "S'il faut être fou, de toute évidence, pour déambuler en plein jour en pressant contre son cœur une tête coupée (...), ce n'est rien en comparaison de l'univers de folie dans lequel s'est plongé Théodore Géricault." C'est ainsi que commence le livre qu'a consacré l'essayiste et historien britannique Jonathan Miles au Radeau de la méduse. L'écrivain se plaît à imaginer le jeune Géricault, 27 ans en 1819, au moment de la réalisation de son plus grand tableau : pour s'imprégner au mieux de l'atmosphère qui devait régner sur l'embarcation, le peintre rapporte et expose des bouts de cadavre dans son atelier. Deux ans avant cette scène, Géricault était en Italie, où il s'était enfui après s'être empêtré dans une sulfureuse affaire avec son oncle et sa tante : il s'était épris de cette dernière, âgée de six ans de plus que lui, et leur liaison avait engendré un scandale familial. C'est finalement en France qu'il va trouver sa grande inspiration. Une histoire fascinante de morbidité 13 min

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