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Circulaire du 29 décembre 1956 : Suppression des devoirs à la maison

Circulaire du 29 décembre 1956 : Suppression des devoirs à la maison
Suppression des devoirs à la maison Circulaire du 29 décembre 1956 Abrogée par la circulaire n° 94-226 du 6 septembre 1994. Objet : Application de l’arrêté du 23 novembre 1956 relatif à la modification des horaires dans les cours élémentaire, moyen et supérieur des Écoles primaires élémentaires.B.O.E.N. n° 1 du 7 janvier 1956Aux Recteurs (pour information) ; aux Inspecteurs d’Académie (pour exécution) L’arrêté du 23 novembre 1956 (B.O. n° 42 du 29-11-56, p. 3005 ; 100-Pr-& II a, p. 9) aménage les horaires des cours élémentaires et moyens des écoles primaires de façon à dégager cinq heures par semaine pour la rédaction des devoirs. Principes Des études récentes sur les problèmes relatifs à l’efficacité du travail scolaire dans ses rapports avec la santé des enfants ont mis en évidence l’excès du travail écrit généralement exigé des élèves. En conséquence, aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe. Cahier de devoirs A. Note Daniel Calin Related:  wberthasson

«Ma petite géographie» ou la fabrique des représentations des lieux chez de jeunes élèves «Ma petite géographie» ou la fabrique des représentations des lieux chez de jeunes élèves Dossier la géographie scolaire. De l'école élémentaire aux filières universitaires professionnalisantes Mots clés: Didactique de la géographie • Représentation des lieux • Échelles • Géographie scolaire • École élémentaire L'article propose un modèle d'analyse de représentations des lieux chez des élèves de l'école élémentaire lorsqu'ils font référence à leurs espaces pratiqués. L’enseignement de la géographie à l’école primaire s’adresse aux élèves du CE2 au CM2 (entre 8 et 10 ans). Notre enquête s’est intéressée aux représentations des lieux chez des élèves en fin de CM2. L’analyse se concentre sur les manières qu’ont les élèves, dans ce dispositif, d’exprimer leur attachement aux lieux. Pour répondre à cette question, nous avons conçu un modèle d’analyse didactique de représentations des lieux. Représentations des lieux en géographie scolaire: éléments pour une analyse didactique Se détendre Voyager

94-226 : Organisation des études dirigées à l'école élémentaire Organisation des études dirigées à l’école élémentaire Circulaire n° 94-226 du 6 septembre 1994 Abrogée par la circulaire de simplification administrative n° 2009-185 du 7 décembre 2009. B.O.E.N. n° 33 du 15 septembre 1994 Dans les écoles élémentaires, des études dirigées, d’une durée quotidienne de trente minutes, sont mises en place, dans chaque classe, pendant le temps scolaire, à la suite des séquences d’enseignement proprement dites et avant le début des activités péri-scolaires éventuelles. Elles ne remettent donc pas en cause les activités organisées dans le cadre des contrats d’aménagement du temps de l’enfant (CATE) ou des contrats de ville, ni les activités auxquelles les élèves pourraient participer en dehors du temps scolaire à la demande des familles, dans le cadre des études surveillées organisées par les municipalités ou les associations de parents d’élèves et de l’accompagnement scolaire assuré par le milieu associatif. Marcel Duhamel Directeur des Écoles

www.meirieu.com/ARTICLES/pourqoiletdgde.pdf Devoirs des lycéens Obligation de respect des personnes et des biens Les élèves doivent respecter l'ensemble des membres de la communauté éducative (élèves, parents, personnels, enseignants, etc.) tant dans leur personne que dans leurs biens. Ils doivent également respecter les bâtiments, les locaux et le matériel qui sont mis à leur disposition. Obligation de travail scolaire Les élèves doivent accomplir les travaux écrits et oraux qui leur sont demandés par les enseignants. Ils doivent respecter le contenu des programmes et se soumettre aux modalités de contrôle des connaissances qui leur sont imposées. Obligation d'assiduité L'obligation d'assiduité consiste pour les élèves à se soumettre aux horaires et aux programmes d'enseignement définis dans l'emploi du temps de l'établissement.

Document sans nom « Donner du sens » aux apprentissages est devenu, aujourd'hui, un lieu commun pavé des meilleures intentions du monde. Mais il ne faudrait pas croire qu'il s'agit là d'une opération facile, voire mécanique, qui serait susceptible d'une systématisation grâce à des « techniques » didactiques éprouvées. S'il y a, incontestablement, une part de technicité dans la « création du sens », ce dernier s'inscrit toujours dans une relation pédagogique qui échappe, par définition, à toutes les tentatives d'enfermement. S'agissant du « sens » - et que nous le voulions ou non -nous sommes toujours dans une "transaction", dans un travail permanent sur le désir, un effort pour aboutir à des compromis tenables sans passer - ou en passant le moins possible - par la répression ou par la manipulation. Dire que tout cela est simple à gérer serait évidemment faux. Bien évidemment, la chose n'est pas facile et les élèves continueront à résister longtemps à notre intention de les instruire. Philippe MEIRIEU

1912 Circulaire (novembre 1912) Académie de la Haute-Marne (l’Inspecteur d’Académie de la Haute-Marne) Objet : suppression des devoirs écrits dans la famille A propos des devoirs à la maison (d'après le site de l'EPPEE) De 1912 à 2004 : les devoirs à la maison interdits depuis près d'un siècle ! 1912 1956 1958 1964 1971 1986 1994 2004 Et pourtant les devoirs à la maison perdurent, souvent en réponse à des sollicitations voire à des pressions diverses :- des familles : "Voir ce qui est fait à l’école, aider mon enfant le soir, savoir ce que je dois faire pour le faire progresser", "Un bon maître, c’est celui qui donne beaucoup de devoirs"- des équipes pédagogiques : "Ça se fait dans cette école"- des habitudes : "J’ai eu des devoirs, moi, quand j’étais à l’école"- du programme : "Je n’ai pas eu le temps de terminer alors, ils finiront à la maison"- du collège : "Donnez-leur des habitudes de travail, rendez les autonomes » Les devoirs écrits sont pourtant bel et bien interdits, et depuis longtemps ...Les différents textes et circulaires qui suivent sont parus au BO depuis 1912. La question à se poser, c’est "Pourquoi donner des devoirs ?

Les devoirs et les inégalités scolaires Les devoirs donnés à la maison sont bien un facteur d'accroissement des inégalités sociales de réussite scolaire, souligne l'OCDE dans un Pisa à la loupe. " Les devoirs représentent une possibilité supplémentaire d’apprentissage ; toutefois, ils sont susceptibles de creuser les inégalités socio-économiques dans les résultats des élèves. Les établissements d’enseignement et les enseignants devraient trouver les moyens d’encourager les élèves en difficulté et défavorisés à faire leurs devoirs. Ils pourraient, par exemple, proposer d’aider les parents à motiver leurs enfants pour qu’ils fassent leurs devoirs et offrir aux élèves défavorisés la possibilité de faire leurs devoirs dans un endroit calme lorsqu’ils n’y ont pas accès à la maison", déclare l'OCDE. Toujours est-il que les devoirs constituent bien un des outils avec lesquels l'Ecole contribue à la fabrication des inégalités sociales. Pisa à la loupe

Qu’est-ce qu’une circulaire Il peut s’agir par exemple de faire passer l’information entre les différents services d’un ministère, ou du ministère vers ses services déconcentrés, sur le terrain. Ces circulaires peuvent prendre d’autres noms, par exemple "note de service" ou encore "instruction". On compte chaque année plus de 10 000 circulaires rédigées au sein des différents ministères. Le plus souvent, la circulaire est prise à l’occasion de la parution d’un texte (loi, décret…) afin de le présenter aux agents qui vont devoir l’appliquer. Mais la circulaire doit se contenter de l’expliquer, et ne peut rien ajouter au texte. Le Conseil d’État distinguait traditionnellement : les "circulaires interprétatives", qui se contentaient de rappeler ou de commenter le texte (loi, décret surtout). Depuis l’arrêt de section du Conseil d’État Mme Duvignères du 18 décembre 2002, la distinction entre circulaires interprétatives et réglementaires est abandonnée.

1. 1 | Qu’est-ce qu’apprendre ? 1. 1 | Qu’est-ce qu’apprendre ? Dans le domaine de la pédagogie, le XXe siècle a été marqué par des courants tels que l’École Active et l’Éducation Nouvelle, qui proposent des pédagogies centrées sur l’apprenant. Dans la tradition qui va de Rousseau à Neill, en passant par Cousinet, Decroly et Dewey, ces pédagogies mettent l’accent sur la liberté de l’apprenant, ses besoins, ses centres d’intérêt. Dans le domaine de l’enseignement–apprentissage des langues étrangères, la centration sur l’apprenant a été un thème particulièrement présent depuis le début des années 1980. Papert déplore que « l’art de l’apprentissage » n’ait toujours pas droit de cité dans les sphères académiques : Why is there no word in English for the art of learning? De même, pour Aumont et Mesnier, « l’acte d’apprendre est en réalité un impensé de la situation pédagogique » (1992 : 19). Mais qu’est-ce donc qu’apprendre ? 1. 1. 1. — Informer n’est pas former Dans un raccourci saisissant, T. — Prendre le temps 1. 1. 2. 1.

DEVOIRS A LA MAISON Assez curieusement et par un étrange renversement, les « devoirs scolaires » sont aujourd’hui identifiés comme des travaux que l’on fait à la maison, ou, pour les élèves internes, en étude… mais, dans tous les cas en dehors de la présence d’un professeur. Certes, il existe des structures encadrées par les enseignants sous des noms divers (aide individualisée, accompagnement personnel, tutorat, etc.), mais, dans l’immense majorité des cas, ce qui se fait là relève plutôt d’une « pédagogie de soutien » qui reprend des notions mal comprises en classe et n’exonère en rien l’élève de son travail personnel à la maison. Pourtant, historiquement, le travail personnel de l’élève – qu’il concerne la mémorisation, l’entraînement, la recherche ou l’élaboration personnelle – a été conçu comme un des éléments fondamentaux de la scolarisation, devant être effectué en classe ou, au moins, sous la responsabilité directe de l’école. Que reproche-t-on aux devoirs à la maison ? Philippe Meirieu

Université d'automne « Le système scolaire français et les élèves à besoins éducatifs particuliers » - De l'intégration à l'inclusion, la spécificité française Marie-Claude Mège-Courteix, chef de la mission de l'adaptation et de l'intégration scolaires, ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Avant d'entrer dans le vif du sujet, je voudrais faire deux remarques liminaires sur le titre même de l'intervention qui m'a été proposée. …"De l'intégration à l'inclusion"…Cette expression laisse à penser que, pour tout un chacun, s'attacherait une "valeur" supérieure à des démarches relevant de l'inclusion. Pour un Français non averti des subtilités du langage des spécialistes européens de la problématique des élèves à "besoins éducatifs particuliers", cela ne va pas de soi. On le voit, aucun mot dans ce domaine n'est neutre, chacun entre en résonance avec des préoccupations, voire des affects. Cette remarque est à coup sûr applicable à l'objet même de cette université d'automne - que recouvre en France la notion d'élèves à besoins éducatifs particuliers ? En forme de conclusion CHOSSY J.

Devoirs à la maison, une guerre qui dure La rentrée scolaire a eu lieu, et avec elle les enjeux autour des devoirs à la maison reviennent sur le devant de la scène. Peut-on vraiment donner en primaire aux élèves du travail à réaliser hors de la classe ? C’est une question qui est régulièrement posée et sur laquelle un flou demeure. Si les élèves peuvent avoir des lectures à faire ou des leçons à apprendre chez eux, les enseignants ne doivent en principe pas leur confier d’exercices écrits. La circulaire du 29 décembre 1956 a en effet édicté « la suppression des devoirs à la maison ou en étude », avec des attendus significatifs qui restent très actuels : « Six heures de classe bien employées constituent un maximum au-delà duquel un supplément de travail ne peut qu’apporter une fatigue préjudiciable à la santé physique et à l’équilibre nerveux des enfants. Études surveillées Diminution du temps d’étude et disparités

techniques usuelles information et communication - le numérique et l’évolution des pratiques professionnelles de l’enseignant Les outils numériques font désormais partie intégrante de nos pratiques sociales. Le monde de l'éducation n'est pas en reste, le numérique étant perçu aujourd'hui comme un atout majeur pour la réussite des élèves. Ainsi, la volonté politique de faire entrer l'école dans l'ère du numérique a-t-elle débouché sur la création de structures institutionnelles (1) d'orientation et de décision en matière de numérique éducatif.Depuis l'avènement des outils nomades, les demandes en équipements mobiles dans les établissements scolaires ne cessent de croitre, le numérique se retrouvant le plus souvent au centre de multiples expérimentations qualifiées la plupart du temps d'innovantes. Mais de quelles innovations s'agit-il ? Qu'en est-il réellement des pratiques pédagogiques ? 1. Les réseaux électroniques permettent aujourd'hui de correspondre en tout point et en tout lieu de façon synchrone ou asynchrone. Le vecteur numérique a renforcé la communication avec les familles. 3.

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