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La femme dans l'art

La femme dans l'art
La représentation de la femme reflète les conceptions esthétiques, sociologiques, morales, de l’époque à laquelle l’oeuvre a été créée. Elle peut être symbole de fécondité, idéal de beauté, vecteur de rêve, Eve tentatrice, idéal de pureté, Vierge qui intercède, compagne de l’homme, maternité et amour absolu, civilisatrice, putain, courtisane, femme fatale, femme guerrière, femme fragile, femme objet, femme victime, femme épanouie, femme affirmée... Les oeuvres d’art Préhistoire Les Vénus de la Préhistoire (Lespugue, Brassempouix, Willendorf…), - 25000 Antiquité Egypte Nefertiti, épouse d’Akhénaton : art amarnien, XVIIème dynastie La fille de Nefertiti Couple, Nouvel Empire, XVIIIème dynastie Cléopâtre : art ptolémaïque, - 50 Un portrait du Fayoum, + 100 Grèce Art des Cyclades, figurine dite « au violon », - 3000 Art des Cyclades, - 2500 La Dame d’Auxerre, - 630 La Vénus de Milo, - 500 Vénus à la sandale Statuette de Tanagra, - IV-IIIème s La Victoire de Samothrace, - 190 Etrusques Rome Junon Tête de Junon

La beauté dans l'Antiquité Pendant la période archaïque (VIIe-VIe siècles avant J.C.), les statues ne représentent jamais de personnes réelles : elles s'attachent, au contraire, à un idéal de beauté, de piété, honneur ou sacrifice. Cet idéal est alors incarné par un jeune homme, entre l'adolescence et l'âge adulte. Les femmes, quant à elles, sont drapées dans des tuniques laissant voir la forme de leur corps aussi athlétique que celui des hommes. En effet, à cette époque, la beauté réside dans l'harmonie du corps et non dans un quelconque artifice : seul l'exercice physique peut permettre d'obtenir le corps musclé adéquat. Ce n'est qu'à partir du Ve siècle que la statuaire s'attache à représenter également de vraies personnes. C'est le sculpteur Praxitèle qui fait accepter pour la première fois le nu féminin.

L'IMAGE DE LA FEMME Yahvé Dieu dit : "Il n'est pas bon que l'homme soit seul, il faut que je lui fasse une aide qui lui soit assortie."Alors Yahvé Dieu fit tomber une torpeur sur l'homme qui s'endormit. Il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. Puis, de la côte qu'il avait tirée de l'homme il façonna une femme et l'amena à l'homme. Alors celui-ci s'écria : "Pour le coup, c'est l'os de mes os et la chair de ma chair ! celle-ci sera appelée femme, car elle fut tirée de l'homme, celle-ci !" De l'Antiquité en passant par la Renaissance la représentation du corps, comme rappelé précédemment, a toujours occupé une place importante dans l'enseignement et le goût artistique occidental. Les nus féminins, qui rencontrent un succès sans cesse croîssant comme l'atteste l'exposition du Salon, séduisent d'abord et tout naturellement un public masculin sensible au contenu évocateur des images. Comme par le passé, au XIXème siècle l'image de la femme est essentiellement un produit masculin. sommaire

La representation du corps dans l'art - espace-art-college voir aussi "la sortie au Louvre" en pièce jointe. et revisiter La sortie au louvre Le portrait Lareprésentation du corps humain est absolument essentielle dans l’art et en particulier dans la culture occidentale. l’Artiste s’est retrouvé confronté à la même difficulté pour se représenter que pour représenter le réel (se référer au cours sur la perspective.). En se représentant, l’homme affirme sa place dans le monde, et rivalise, en tant que créateur, avec la nature qui l’entoure. Depuis la préhistoire jusqu'à nos jours, le corps humain, nu ou vêtu a donc été un des thèmes le plus traité dans l'art occidental et sa représentation reste le champ de prédilection de nombreux artistes contemporains. Réel ou représenté, immobile ou en mouvement, le corps s’inscrit dans l’espace, par rapport à un contexte, à un décor, à un environnement, il peut être pensé en relation avec : d’autres corps, des objets,le paysage, l’architecture... 1 la préhistoire, l'origine de l'homme. La Vénus de Brassempouy

Des femmes - Entretien avec Vincent Roy 17/05/10 : ajout Ornella Muti : histoire sans parole02/04/10 : ajout iconographie de Peter Lindbergh, « le photographe de la femme »31/10/09 : ajout iconographie et note sur le mythe Baubô Vincent Roy : Vous publiez en janvier 1983 un roman qui va faire grand bruit. Son titre : Femmes [1], Il s’agit d’un livre-bilan sur le « féminin », une sorte de radiographie du « féminin », écrit sur une période particulièrement charnière, une période de mutation. Les femmes ont-elles pris le pouvoir ? Philippe Sollers : Les femmes n’ont jamais pris le pouvoir, mais elles l’ont toujours eu en creux, en fonction de la reproduction de l’espèce. V.R. : Dans L’année du Tigre [2], votre journal de l’année 1998, vous écrivez que les femmes ont été amusantes entre 1730 et 1790, entre 1920 et 1930, puis « assurément », dites-vous, en 1968. Ph. V.R. : Qu’est-ce qui, du point de vue romanesque, vous a intéressé dans les années 1970-1980 ? Ph. Ph. Ph. Ph. Ph. V.R Ph. Crédit : Dailymotion, Gisèle Bundchen V.R Ph.

Extase mystique féminine Extase mystique féminine "Rien de plus beau qu'une femme qui prie." Stendhal "Ô mon Dieu, si vous faisiez sentir aux personnes les plus sensuelles ce que je sens, elle quitteraient bientôt leurs faux plaisirs pour jouir d'un bien si véritable." "De la même manière que l'amant est avide du baiser de son amante, celui qui tend à la grâce n'en finit pas de chercher le moyen de recevoir le baiser qui le conduira à l'extase. " Bernard de Clairvaux "L'amour et l'extase constituent des formes de connaissance supérieure au savoir intellectuel." EXTASES" de ERNEST PIGNON-ERNEST Il y a moins d'un siècle, l’extase signifiait pour beaucoup un état de plénitude spirituelle, d’abandon de soi, de béatitude exquise rarement atteinte et réservée aux plus fervents dévots; aujourd'hui, où les discours sur la vie sexuelle sont plus répandus que ceux sur la méditation religieuse, le même mot est chargé d'autres sens bien plus prosaïques. L'expérience mystique est elle une sexualité transposée?! G.

L'art féminin ou l'art des femmes ? Voir le sommaire du DOSSIER "La différence des sexes : enjeux et débats contemporains" L'esthétique phénoménologique et herméneutique fournit quelques pistes de réflexion en cherchant à avancer une « vraie » définition de l'art tel qu'il est créé par les femmes. Je refuse le terme d'« art féminin », mais je pense qu'il faut bien accepter l'existence de l'art des femmes qui constitue évidemment un champ spécifique de l'art. Je n'ose pas en exposer les critères puisque l'art n'a pas de règles et je ne veux risquer d'en imposer. Est-il est vraiment important de savoir qui est l'auteur dès lors que l'œuvre existe ? Les femmes artistes n'ont été, dans l'histoire de l'art moderne, que très peu visibles. Ce qui intéresse l'esthétique féministe, ce sont les questions de l'art féminin et masculin. Je vais désormais vous présenter deux positions différentes. Les femmes ne sont pas identiques. L'esthétique traditionnelle considère le récepteur comme un spectateur passif.

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