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Commune de Paris (1871)

Commune de Paris (1871)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En juillet 1870, Napoléon III entreprend contre la Prusse une guerre mal préparée, qui le conduit rapidement à la défaite. Le , à la suite d'une journée d'émeute parisienne, l'Empire est renversé. Les événements font monter la tension à Paris au sein du peuple où se retrouve « ce qui a produit la sans-culotterie en 1792-1794 : ébénistes, tanneurs, cordonniers, tailleurs, maçons, charpentiers... »[3]. L'attitude de l'Assemblée, royaliste et pacifiste, qualifiée d'« assemblée de ruraux » par les Parisiens, contribue à l'exacerbation des tensions. À Paris, la mixité sociale dans les quartiers, de règle depuis le Moyen Âge, a presque disparu avec les transformations urbanistiques du Second Empire. Deux éléments ont pu favoriser l'insurrection du peuple. Costumes militaires de la Commune d'après nature par A. Les archives de la répression qui frappa l'insurrection permettent de dresser le portrait social des communards. Thiers gagne Versailles. Related:  La Commune de Paris

Terreur (Révolution française) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Terreur. Estampe de la Guillotine, « Et la garde qui veille aux Barrières du Louvre n'en défend pas les rois... », durant la Terreur. La Terreur atteignit son paroxysme à Paris et en province entre l’été 1793 et l'été 1794. Le Comité de salut public, divisé sur la répression, créa, au printemps 1794, un « bureau de police » pour contrôler les dérives du Comité de sûreté générale que contrôlent son président Alexis Vadier, André Amar et Grégoire Jagot, eux-mêmes sous le contrôle de trois membres éminents du Comité de salut public : Bertrand Barère de Vieuzac – ami intime de Vadier –, Nicolas Billaud-Varenne et Jean-Marie Collot d’Herbois. Le Comité de sûreté générale est une police judiciaire, fonctionnant en liaison avec le Tribunal révolutionnaire. Sans-culottes Représentation populaire (1789).

La responsabilité de la presse dans la répression de la Commune de Paris La répression de la Commune est sans conteste le massacre le plus sanglant de l’histoire de Paris. La Semaine Sanglante, qui s’est déroulée du 21 au 28 mai 1871, s’est soldée par la mort de 30 000 Communards. Les massacres ont été suivis d’exécutions systématiques et de déportations massives. La presse et les intellectuels jouissent en France d’un prestige peu commun. La grande presse et les intellectuels font bloc contre la Commune Dès le commencement du soulèvement, les élites conservatrices appellent le gouvernement d’Adolphe Thiers à châtier durement les Communards. Adolphe Thiers, qui a dirigé la répression de la Commune, passait, aux yeux d’une partie de la presse, pour un modéré. Le massacre commence, au grand soulagement de ceux qui l’avaient réclamé pendant des semaines. « Quel honneur ! Pourquoi une telle fureur contre la Commune ? George Sand. La scission entre le peuple et les élites Jean Jaurès Vincent Ortiz

La commune de Paris by payen Pierre-Adrien on Prezi Ernest Hello Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Hello. Ernest Hello, né le à Lorient et mort le à Keroman, près de Lorient, est un écrivain et critique littéraire français, apologiste chrétien. Biographie[modifier | modifier le code] Écrivain mystique, quasiment sans relations extérieures, il consacra toute son existence à l'écriture. Le 12 novembre 1857, il épousa Zoé Berthier, écrivain elle aussi sous le pseudonyme de Jean Lander. Outre ses traductions qui ont fait connaître en France les mystiques rhénans, ses œuvres majeures sont L'Homme, Physionomies de saints et Paroles de Dieu. Les éditions posthumes de L'Homme (chez Perrin, reconnaissables à l'ajout d'un sous-titre « La Vie - La Science - L'Art ») ont été expurgées de certains passages qui choquaient le public catholique de l'époque - mais sans que ces coupes soient signalées. La principale source d'influence de Hello fut Joseph de Maistre et, bien sûr, la Bible, source de sa réflexion sur le style.

Association des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871 la Commune 18 mars-27 mai 1871 Tentative à implications révolutionnaires, faite par les ouvriers à Paris après l'insurrection du 18 mars 1871, pour assurer, dans un cadre municipal et sans recours à l'État, la gestion des affaires publiques. 1. Le contexte Cette insurrection prend naissance dans cette ville du travail qu'est devenu Paris en pleine croissance démographique (en 1866, sur 1 799 980 habitants, 57 % vivent du travail industriel et 12 % du travail commercial). Très vite, cette république bourgeoise (composée entre autres du général Trochu, de Jules Favre et de Jules Ferry) est accusée de trahison par la population parisienne, qui, depuis le 19 septembre, subit avec héroïsme les conditions d'un siège de plus en plus difficile et qui réclame, en outre, des succès militaires. 2. Dans chaque arrondissement se constituent des comités de vigilance, bientôt chapeautés par un comité central pour aider le gouvernement et mobiliser toutes les forces de la nation. 3. 3.1. 3.2. 3.3. 4. 4.1. 4.2.

Joseph de Maistre Joseph de Maistre était membre du souverain Sénat de Savoie, avant d'émigrer en 1792 quand les forces armées françaises occupent la Savoie. Il passe ensuite quelques années en Russie, avant de retourner à Turin. Biographie[modifier | modifier le code] Naissance[modifier | modifier le code] Joseph de Maistre est né le Ier avril 1753 à Chambéry, (Duché de Savoie), à l'hôtel de Salins, place de Lans, et aussitôt baptisé dans l'église Saint-Léger[1]. Il est issu d'une famille originaire du Comté de Nice[2]; son grand père André était drapier à Nice et son père François-Xavier Maistre, magistrat à Nice puis, en 1740, au Sénat de Savoie à Chambéry [3], cette dernière charge lui conférant un privilège de noblesse héréditaire, fut élevé à la dignité de comte par le roi de Piémont-Sardaigne en 1778[4]. Avec son frère Xavier, il a participé au premier lancement d'une montgolfière en Savoie en 1784. Appartenance à la Franc-maçonnerie[modifier | modifier le code] Pensée[modifier | modifier le code]

L'imaginaire de la commune On attribue d’ordinaire à la Commune de Paris une durée de 72 jours – du 18 mars 1871, lorsque des Parisiennes et Parisiens de Montmartre empêchèrent la réquisition des canons de la ville par les troupes d’Adolphe Thiers, à la sinistre « Semaine sanglante » au cours de laquelle ces mêmes troupes assouvirent la soif de vengeance de la bourgeoisie française en massacrant les insurgé·e·s. Cette réduction temporelle est cohérente avec le récit qui fait de la Commune une réaction nationaliste contre les Prussiens et leurs « collabos » versaillais. Cette histoire à tendance républicaine (la Commune serait la mère de la IIIe République, alors qu’en réalité, cette dernière naquit de son écrasement [1] [1] Kristin Ross reproduit par exemple (p. 45) les propos... ) escamote commodément une réalité pourtant bien comprise, à l’époque, jusque par les anticommunards. [3] « Déclaration au peuple français », 19 avril 1871,... À peu près au même moment, William Morris marchait en Islande. Franz Himmelbauer

Paris 1871 la semaine sanglante Henri Lacordaire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et formation[modifier | modifier le code] Les premières années[modifier | modifier le code] Fils de Nicolas Lacordaire, ancien médecin de la marine française pendant la Guerre d'indépendance aux États-Unis, Henri Lacordaire est élevé à Dijon par sa mère, Anne Dugied, fille d'un avocat au parlement de Bourgogne, précocement veuve — son mari décède en 1806. La vocation[modifier | modifier le code] Cependant, malgré les perspectives d'une carrière brillante, il s'ennuie et se sent isolé à Paris, dont les distractions ne le séduisent guère. Lamennais, Montalembert, l'Avenir et le catholicisme libéral[modifier | modifier le code] L'influence de l'idéal révolutionnaire[modifier | modifier le code] Le 7 décembre 1830, les rédacteurs de l'Avenir résumaient ainsi leurs revendications : La soumission au Pape[modifier | modifier le code] Le 11 septembre, il publia une lettre de soumission au jugement du pape.

La-commune-de-paris-revolution-democratique-et-sociale-ecrasee-dans-le-sang Les programmes scolaires se focalisent sur les réalisations de la IIIème République : libertés publiques, école gratuite et obligatoire, laïcité… Ils passent sous silence le fait que ces mesures avaient déjà été mises en place, bien avant Jules Ferry et Aristide Briand. En l’espace de deux mois, de mars à mai 1871, la Commune de Paris avait réalisé ce que la IIIème République a mis trente ans à faire. Mais les Communards ne se sont pas contentés d’instituer les libertés publiques et l’école gratuite, laïque et obligatoire. Ils souhaitaient également mettre en place des structures de démocratie directe et enclencher une révolution sociale. En 1870, le Second Empire vacille. « La classe ouvrière avait pris l’habitude d’être nourrie par l’autre à ne rien faire » Plutôt que de mettre en cause les structures sociales, les membres de la haute bourgeoisie font reposer la responsabilité de la misère ouvrière sur les épaules des ouvriers eux-mêmes. « Place au peuple, place à la Commune !

18 mars 1871 - Début de la Commune de Paris - Herodote.net Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre. Adolphe Thiers, chef du gouvernement provisoire de la République, renonce à la réprimer et s'enfuit à Versailles avec tous les corps constitués. C'est l'amorce de la « Commune ». Maîtres malgré eux de la capitale, les révolutionnaires et militants socialistes et ouvriers tentent de réaliser l'utopie communiste tout en luttant contre les troupes gouvernementales et les armées allemandes qui assiègent encore la ville. Il s'ensuivra plusieurs milliers de victimes, jusqu'à 6 500 (le nombre de 20 000 avancé par le Communard et historien Hippolyte Robert Lissagaray est aujourd'hui jugé excessif). André Larané Provocations Le 18 septembre 1870, deux semaines après avoir capturé l'empereur Napoléon III et son armée à Sedan, les Prussiens assiègent la capitale. Conformément à la convention d'armistice, les vainqueurs défilent le 1er mars 1871 à Paris. Les Parisiens ruminent leur humiliation. Double massacre On sonne le tocsin.

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