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Arthur Rimbaud - 150 ans : www.rimbaud-arthur.fr

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huysmans - la bas Tu y crois si bien à ces idées-là, mon cher, que tu as abandonné l’adultère, l’amour, l’ambition, tous les sujets apprivoisés du roman moderne, pour écrire l’histoire de Gilles de Rais — et, après un silence, il ajouta : — Je ne reproche au naturalisme ni ses termes de pontons, ni son vocabulaire de latrines et d’hospices, car ce serait injuste et ce serait absurde ; d’abord, certains sujets les hèlent, puis avec des gravats d’expressions et du brai de mots, l’on peut exhausser d’énormes et de puissantes oeuvres, l’Assommoir, de Zola, le prouve ; non, la question est autre ; ce que je reproche au naturalisme, ce n’est pas le lourd badigeon de son gros style, c’est l’immondice de ses idées ; ce que je lui reproche, c’est d’avoir incarné le matérialisme dans la littérature, d’avoir glorifié la démocratie de l’art ! Oui, tu diras ce que tu voudras, mon bon, mais, tout de même, quelle théorie de cerveau mal famé, quel miteux et étroit système ! — Mais que diable ! — Peuh ! Alors quoi ? Ah !

ARTHUR RIMBAUD LE POÈTE mort de Tony Duvert Il a cessé de vivre comme il avait vécu : seul, oublié, à l'abandon. Cette indifférence ne lui aurait pas déplu. Son corps a été découvert il y a quelques jours chez lui à Thoré-la-Rochette (Loir-et-Cher) mais celui qui n'était plus vraiment de ce monde depuis longtemps déjà était mort depuis plus d'un mois. L'enquête devrait confirmer la mort naturelle. A 63 ans, on le disait exténué. En apprenant la nouvelle de sa disparition, mû par un réflexe récurrent en pareille circonstance, j'ai repris ses livres dans la bibliothèque pour m'y plonger avec le recul du temps. un principe, le droit des adolescents à disposer de leur libre sexualité, qui serait inaudible aujourd'hui. Tony Duvert était animé du démon de la pureté. (Photos D.R. et Louis Monier) Cette entrée a été publiée dans Littératures de langue française.

mort de Tony Duvert (Scheer) J’apprends à l’instant la mort de Tony Duvert, rendue publique il y a quelques jours, mais survenue fin juillet ou début août, dans le village du Loir-et-Cher où il s’était à ce point retiré que personne ne s’est inquiété de lui, qu’aucun voisin, aucun ami, aucun confrère n’a pris de ses nouvelles, et qu’il a fallu un mois pour qu’un passant, voyant sa boîte aux lettres déborder, prévienne les gendarmes. Quand ceux-ci sont entrés par les fenêtres, ils ont trouvé un cadavre dans une maison vide. Je repense au titre du livre que Pierre Bottura et Oliver Rohé ont publié dans cette maison en 2002 : Le cadavre bouge encore. P. La Nouvelle RépubliqueLe MondeLibérationTêtuLa République des LivresLivres HebdoEntretien avec Guy Hocquenghem et Marc VolineDennis Cooper

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