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Pédagogie inversée : des résultats scolaires nettement supérieurs

Pédagogie inversée : des résultats scolaires nettement supérieurs
Au Calhoun Community College, en Alabama, les étudiants sont responsables de connaître la matière avant d’arriver en classe. Sur place, ils travaillent ensemble sur des projets leur permettant de progresser dans leurs apprentissages, tout en menant des discussions significatives avec l’enseignant. Bienvenue à l’ère de la classe inversée! Le concept de classe inversée est très populaire ces temps-ci. Dans les dernières années, le Calhoun Community College a vu sa clientèle augmenter de 25 % en raison de l’explosion démographique. La dynamique de classe inversée s’y est imposée naturellement. « C’est une philosophie et non une méthodologie, note Bobbi Jo Carter, coordonnatrice de l’apprentissage numérique au collège. On a remarqué que les enseignants avaient tendance à devenir des spécialistes de matière et non de pédagogie. « Dans la classe inversée, le rôle de l’enseignant devient central, explique Alice Yeager, enseignante en développement de l’enfant. À lire aussi :

Faut-il "flipper" ? Flipping Classroom On parle de tectonique des plaques, de tremblement de territoires, de changement de paradigme, de grand switch dans l'organisation de nos sociétés et voici que l'univers bien clos de la classe (n'évoquait-on pas en France il n'y a pas si longtemps une école sanctuaire construite sur des fondamentaux ?) se renverse avec ce « nouveau » concept de « Flipping class ». Vraiment si renversant ? Pour de nombreux enseignants la notion n'a rien de bien nouveau : afin d'échapper à la « leçon » magistrale, ou ce qu'on appelle la lecture en université, il y a mille façons de mettre en activité un groupe d'élèves ou d'étudiants : recherches en bibliothèque ou sur internet, projets, discussions, travail en ateliers à partir de documents de tous types qui peuvent avoir été consultés préalablement à la séance. Le travail en amont, avant d'arriver en cours, s'il n'est pas très familier en France est plus courant dans les pays anglo-saxons. De quoi parle-t-on au juste ?

Cours inversés : présentation Présentation de la démarche pédagogique des cours inversés Au cours de l’année scolaire 2014-2015, un groupe de travail composé de professeurs de SES de l’académie de Versailles a été constitué avec pour objectif de produire des ressources (vidéos, séquences de cours) permettant la mise en œuvre de la pédagogie inversée dans le cadre des programmes officiels de SES (tous niveaux). Les vidéos ou les modules HTML produits par ce groupe de travail sont accompagnés d’activités permettant aux élèves de mieux s’approprier les notions. Notre démarche s’inscrit dans une volonté de lutte contre les inégalités scolaires et nous pensons qu’« inverser la pédagogie » peut être un moyen intéressant d’y parvenir en rendant l’élève plus actif en classe et en permettant à l’enseignant de différencier sa pédagogie lors des activités en classe. Voici la démarche adoptée par le groupe de travail : Les élèves doivent visionner les vidéos chez eux ou au CDI avant le début de chaque séquence.

Thot Cursus : l'apprentissage inversé : avancée ou régression ? Si vous fréquentez les sites américains de pédagogie, vous aurez sans doute été surpris de constater l'engouement des enseignants pour le « flipped learning », que l'on traduit par "apprentissage inversé". La tendance est lourde et les articles sur le sujet attirent de nombreuses visites et presque autant de commentaires. C'est la Khan Academy, un site qui offre des milliers de leçons gratuitement en vidéo, qui a déclenché le mouvement. Nous-mêmes avons parlé de l'apprentissage inversé depuis plus d'un an, et encore tout récemment. L'expression "flipped learning" est due à deux professeurs de sciences, Jonathan Bergmann et Aaron Sams, qui ont utilisé cette méthode d'enseignement dès 2006. Rappelons les grandes lignes de ce principe d'apprentissage : L'arrivée en fanfare de l'apprentissage inversé a fait l'effet d'une bombe dans une Amérique qui cherche désespérément à renouveler ses modèles pédagogiques. Les enseignants aiment l'apprentissage inversé. Une méthode vraiment nouvelle ?

Apprentissage inversé : mode d’emploi Après une phase d’indifférence et de curiosité prudente, l’apprentissage inversé (Flipped learning) entre maintenant dans la phase des critiques : la majorité des enseignants n’a encore aucune expérience de la méthode et présente toutes les bonnes raisons de ne pas l'essayer. Un récent article de Alan November et Brian Mull (Flipped learning: A response to five common criticisms), détaille les principes de la méthode et quelques réponses aux critiques. Apprentissage inversé : méthode résumée Les étudiants se préparent pour la classe en regardant des vidéos, écoutant des balados, lisant des articles ou méditant des questions faisant appel à leurs connaissances déjà acquises. Après avoir consulté ces contenus, les étudiants rapportent ce qu’ils ont compris et organisent des questions ou précisent les zones de confusion. Comme on le voit, il n’y a rien de bien révolutionnaire, sinon que le recours aux technologies. Réponses aux critiques - Le rôle du professeur est modifié. Ressources

Faire ses premiers pas vers la classe inversée Un dossier conjoint Infobourg – Carrefour Éducation Peut-être avez-vous entendu parler dernièrement de la fameuse dynamique de « classe inversée »? Elle semble être sur toutes les lèvres! Parmi les enseignants qui l’ont expérimentée, certains ne peuvent plus s’en passer et y voient des avantages énormes, notamment grâce aux nouvelles possibilités de personnalisation de l’enseignement entraînée par l’augmentation du temps disponible pour les élèves. Mais tout d’abord, qu’est-ce que la classe inversée? Présentement, au primaire et au secondaire, on voit certains cas d’application du modèle « mixte », un contexte dans lequel une partie de l’année se déroule de façon « inversée » et, l’autre, de façon traditionnelle. Ce dossier conjoint de Carrefour Éducation et d’Infobourg propose de faire le tour de la question et de prendre connaissance de l’expérience de certains enseignants. Plan du dossier : 1. 2. 3. 4. À propos de l’auteur Audrey Miller Pour suivre l’auteur :

Educavox J’ai assisté le 11 décembre 2013 à un atelier sur le thème des classes inversées lors des rencontres "Boussoles du numériques 2013" à Cenon en Gironde. L’atelier était animé par Jean-François Ceci avec la participation de Marie Soulié et de David Bouchillon. L’atelier a rassemblé beaucoup de monde, le thème est d’actualité. Jean-François Ceci a présenté le sujet et David Bouchillon et Marie Soulié ont chacun présenté leur expérience concrète. 1er intervenant : Jean-François Ceci, chargé de mission TICE à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Jean-François donne le contexte des classes inversées : nous vivons la 3ème révolution cognitive, comme l’appelle Michel Serres, après l’invention de l’écriture et celle de l’imprimerie. Avec le web2.0, les cours "transmissifs" sont sans doute amenés à disparaître : ils sont linéaires, centrés sur l’enseignant, non individualisés, limités à de la connaissance. En pédagogie inversée, David structure une séance pédagogique en 3 phases :

La pédagogie inversée La pédagogie inversée : les flipped classrooms : de nouveaux espaces-temps pour enseigner et apprendre à l'ère numérique Conférence de Marcel Lebrun, professeur à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l'éducation de l'UCL de Louvain ; Le mercredi 3 Octobre 2012 lors du Forum@tice Document support de la conférenceLe blog de Marcel Lebrun A propos de la pédagogie inversée Qu'est-ce que c'est ? Marcel Lebrun : livres, articles, conférences Des technologies pour enseigner et apprendre (édition De Boeck)Théories et méthodes pédagogiques pour enseigner et apprendre : quelle place pour les TIC dans l'éducation ?

Récit de l'enseignement privé - La classe inversée Une vidéo d’introduction Quelques liens à consulter Une définition simple Une réflexion de Marc-André Girard Un point de vue divergent (en anglais) Une mise en garde sur la conception des vidéos La présentation Prezi de Pascale Gendron et Anne-MArie Lalonde au colloque de l’AQUOPS 2013 Exemples de vidéos. Un exemple en classe de chimie Un exemple en classe de sciences Un exemple en classe de français Un exemple en Arts plastiques En sixième année La chaîne Youtube de Madame Lalonde (science) Questions de réflexion Que faire du temps de classe, avant et après le visionnement du matériel (vidéo ou autre) ? La vidéo est-elle le seul moyen pour transmettre les connaissances aux élèves ? Doit-on tout construire soi-même ? Quel impact cette stratégie peut-elle avoir sur l’attitude des élèves ? Comment combiner cette approche aux autres stratégies d’apprentissage comme le socioconstructivisme, le connectivisme, l’apprentissage par enquête ou Inquiry Based Learning, etc.? Quelques conseils Matériel suggéré

Thot Cursus : L’apprentissage inversé vite dépassé, où quand le flip se transforme en envolée Shelley Wright est une enseignante au secondaire à Moose Jaw en Saskatchewan. Il y a plus d’un an elle a décidé avec ses étudiants d’expérimenter l’apprentissage inversé (flipped learning). C’est à dire que les devoirs sont fait en classe et les «enseignements» sont fait par vidéo à l’extérieur de la classe. Comme certains de ses étudiants visionnaient et revisionnaient déjà des vidéos, ils n’ont pas été trop difficiles à convaincre. Il ne s’agissait pas de tout faire passer par vidéo, mais bien de s’en servir stratégiquement et de faire les choses autrement. Autonomie Ce qui s’est passé est que rapidement les étudiants ont commencé à faire leurs propres recherches et à en faire beaucoup, à parfois s’enseigner entre eux. Le nouveau rôle du professeur a été de leur apprendre à apprendre, à développer leurs habiletés de recherche, d’évaluation et de collaboration, à réfléchir sur leur raisonnements et en même temps à partager son expérience d’apprentissage. Une question de contrôle

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