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La résilience, reflet de notre époque

La résilience, reflet de notre époque
Qu’est-ce que la résilience ? À l’origine, il s’agit d’un terme utilisé en physique pour désigner la résistance aux chocs d’un métal. Il est particulièrement utile pour évaluer les ressorts. Par extension, on a adopté ce terme pour désigner, dans divers domaines, l’aptitude à rebondir ou à subir des chocs sans être détruit. En psychologie, on s’en sert pour désigner la capacité de se refaire une vie et de s’épanouir en surmontant un choc traumatique grave. Tendance actualisante À partir de la définition sommaire ci-dessus, on peut facilement y reconnaître une des manifestations de la tendance actualisante, cet aspect crucial de l’équipement inné de tous les êtres vivants. Mais ou pourrait dire qu’il s’agit d’un volet spécialisé de la tendance actualisante; celui qui permet de surmonter les pires obstacles, les événements qui, en plus de menacer notre vie, s’attaquent directement à notre identité et à notre valeur personnelle.

Boris Cyrulnik Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Boris Cyrulnik, le 1er novembre 2011 à Gênes (Italie), lors du Festival della Scienza. Boris Cyrulnik, né le 26 juillet 1937 à Bordeaux, est un psychiatre et psychanalyste français. Il est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD)[4]. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Boris Cyrulnik est né dans une famille d'immigrés juifs d'Europe centrale et orientale (son père était russo-ukrainien et sa mère polonaise) arrivés en France dans les années 1930[6]. Formation et carrière[modifier | modifier le code] Boris Cyrulnik fait ses études secondaires au lycée Jacques-Decour à Paris, puis supérieures à la Faculté de médecine de Paris. Boris Cyrulnik est une des 43 personnalités ayant constitué la commission Attali sur les freins à la croissance, dirigée par Jacques Attali et installée le 30 août 2007 par Nicolas Sarkozy[20]. Œuvres[modifier | modifier le code]

Résilience : comment ils s'en sortent Le psychiatre et psychothérapeute Boris Cyrulnik enseigne à l’université de Toulon. Spécialiste des comportements animaux et humains, il a travaillé sur les processus d’attachement précoces et les rituels amoureux. On lui doit de nombreux ouvrages, dont “Sous le signe du lien” (Hachette, 1997), “La Naissance du sens” (Hachette, 1998), “Les Nourritures affectives” (O. Jacob, 2000) et “Un merveilleux malheur” (O. Jacob, 1999), dans lequel il étudie déjà la résilience. Face aux traumatismes, certains s’en tirent mieux que d’autres. En France, Boris Cyrulnik a été le premier à s’y atteler. Psychologies : Comment définissez-vous la résilience ? Boris Cyrulnik : C’est l’aptitude d’un corps à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale. On a le sentiment que ce terme ne s’applique qu’aux traumatisés profonds. B.C : Les deux sont vrais.

Résilience (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Arbre qui pourrait être perçu comme un symbole de résilience : sa cime a été coupée, et néanmoins il vit et se déploie Du verbe latin resilio, ire, littéralement « sauter en arrière », d'où « rebondir, résister » (au choc, à la déformation). Les premières publications dans le domaine de la psychologie datent de 1939-1945. La notion de résilience s'oppose parfois à la notion de « coping » (Paulhan & al., 1995) (en anglais to cope = se débrouiller, s'en sortir). Après John Bowlby, qui a introduit le terme dans ses écrits sur l'attachement, en France, c'est Boris Cyrulnik qui médiatise le concept de résilience en psychologie (l'unique spécialiste institutionnel de la résilience en France étant le psychiatre Serban Ionescu[1]), à partir de l'observation des survivants des camps de concentration[réf. nécessaire], puis de divers groupes d'individus, dont les enfants des orphelinats roumains et les enfants boliviens de la rue[réf. nécessaire].

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