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Ados et internet : les "digital native" existent-ils ? - Cinq jours à la une - Société

Ados et internet : les "digital native" existent-ils ? - Cinq jours à la une - Société
Ils ont à peu près le même âge qu'internet, ou moins. Les jeunes adultes qui arrivent sur le marché du travail, les adolescents et les enfants n'ont pas connu le monde tel qu'il était avant l'avènement du "réseau des réseaux". Certains, à la suite de Marc Prensky, un intellectuel américain, les ont nommés "digital native", puis génération C ou Y. Mais cette idée est aujourd'hui contestée. Au contraire, les jeunes feraient preuve de lacunes inquiétantes, dues à une formation incomplète. Il fut une époque où les adultes s'extasiaient à la vue d'un bambin manipulant un téléphone (filaire). Théo, 14 ans : "on n'utilise plus le téléphone. Ils sont ceux que l'écrivain, consultant et intellectuel américain Marc Prensky a appelés Digital natives : ceux qui sont nés dans un monde digital, caractérisés par une culture du partage, une définition plus souple de la vie privée, une attitude de "zappeurs". 92% des 15-17 ans sur Facebook Amandine, 11 ans : "Je me sens plus libre. Related:  Pratiques des jeunes

Les enfants accros au web Ils sont nés avec le Web et l'ont totalement intégré à leur vie. Selon une étude* du groupe de communication Aegis Media France, dévoilé en exclusivité par 20 Minutes, 89% des 7-12 ans surfent sur Internet chaque semaine. Et la fréquence de connexion croît avec l'âge: 28% des 10-12 ans surfent tous les jours et près de la moitié d'entre eux ont un compte pour discuter en ligne. Les plus petits ne sont pas en reste: 68,1% des 3-6 ans naviguent sur le Web chaque semaine. «Cette accélération des usages est due au suréquipement des familles. Car avec l'ordinateur, le téléphone et la tablette, le Web est partout», souligne Damien Harnist, directeur général d'Aegis Media France. Les petits encadrés par les parents L'accès autonome se fait progressivement. Le visionnage de vidéos est donc leur activité préférée en ligne, suivi des jeux et de l'écoute de la musique.

Pratiques numériques des jeunes en 2012 (présentation) Spécialiste du numérique éducatif (TICE), Michel Guillou a diffusé en mars 2012 sur son blog, une présentation intitulée les pratiques numériques médiatiques des jeunes (ici dans sa version actualisée de mai 2012) qui fait le point sur des enquêtes statistiques et des utilisations sur cette thématique avec des données récentes et une mise en perspective actualisée (46 diapositives). La grande qualité de ce support est d’indiquer des données avec mention en légende des sources (études, enquêtes, rapports, statistiques…) que ce soit le CREDOC, TNS-SOFRES, LEtudiant.fr, Ipsos… Des sources variées souvent complémentaires mentionnées avec les dates de publications de ces mêmes données. La présentation les pratiques numériques médiatiques des jeunes offre par ailleurs une vision originale avec d’une part le point de vue des enfants/adolescents et d’autre part celles des parents sans oublier le prisme des professionnels. Licence : Creative Commons by-nc-saGéographie : France

« Génération C » et « Digital Natives » : des concepts qui plaisent aux consultants IT, des générations qui inquiètent Symantec « Génération Y », « Génération C », « Digital Natives » ? Si ces trois concepts ne vous disent pas grand chose, attendez-vous à les entendre de plus en plus. Ils ont le vent en poupe. Dans son dernier Digital Consumer Report, le cabinet d’études Nielsen consacre par exemple une très large part à cette « Génération C ». Quant à Symantec, c’est plus l’expression de « Digital Natives » que l’éditeur a évoquée à tour de bras lors du CES 2012, la conférence sur les thématiques de sécurité. Mais commençons par le commencement avec la fameuse « Génération X ». Succédant aux Baby-Boomers et aux périodes fastes, la génération X est souvent rattachée au « no futur », à la précarité, mais aussi à une culture underground très forte et à une remise en cause de nombreuses autorités. Après la crise, les années 80. Le concept de « Génération Y » était souvent évoqué dans les articles sur l’IT pour une raison simple. Mais pour certains, comme le cabinet Nielsen, cette appellation de « Y » serait impropre.

Les ados sont-ils en train de deserter les réseaux sociaux ? Deux fois par an, l'institut Piper Jaffray publie son étude "Taking Stock With Teens", un baromètre où il s'agit d'observer le sentiment et le comportement des adolescents à l'égard des produits de consommations, des marques, et des services. Même s'il ne s'agit pas à proprement parler de mesure puisque l'essentiel des données sont recueillies de façon déclarative, l'étude constitue une véritable mine d'informations et balaye un très grand nombre de domaines : mode, alimentation, loisirs, technologies... C'est ce dernier point qui nous intéresse particulièrement ici. Dans son étude "Printemps 2013" (58 pages, disponible à la fin de cet article), Piper Jaffray pose à nouveau la question "Quel est le réseau social le plus important pour vous ?" à son échantillon (environ 5000 ados américains). Les tendances sont pour le moins suprenantes : Les adolescents verraient ainsi dans les réseaux sociaux une certaine forme d'establishment.

Encullé à vie Hier, sur un forum, je me suis fait traiter d'encullé. Même avec une faute de frappe, la dernière fois qu'on m'a insulté ainsi, ce devait être en voiture et cela remonte à loin. J'avais sans doute grillé une priorité; je fus mortifié sur l'instant, mais vite rassuré car les insultes au volant sont comme les gaz d'échappement, elles se dissipent. Mais sur ce forum Internet, l'encullé va rester. Mon désespoir en serait là si je n'avais trouvé au hasard de mes navigations une offre adaptée à ma détresse. A l'instar des compagnies qui investissent dans la prévention routière, Axa publiait il y a quelques semaines un Guide du bon sens numérique à l'usage des imprudents de la Toile. Mon encullé et son auteur n'ont désormais plus qu'à bien se tenir. Autrefois réservée aux happy few, cette batterie de services haute couture passait par des cabinets d'avocats pour stars paparazzées ou diffamées. Je voudrai, demain, louer un appartement?

Comment les jeunes expriment leur identité numérique Elle s’appelle Nayra VACAFLOR Docteur qualifiée et ATER en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université de Bordeaux III, au sein du laboratoire de recherche MICA elle vient d’être remarquée au Colloque Scientifique de l’Université d’été Ludovia 2011. Remarquée par le sujet de son intervention : « l’expression identitaire « mobile » des jeunes : vers une autre narration de soi ». Dans une étude faite en 2007 parmi une population jeune ( 18-28 ans ) et multiethnique de la CUB et partagée avec le chercheur Mahdi AMRI, Nayra VACAFLOR s’interroge sur les représentations narratives et expressives du téléphone mobile chez les jeunes ; comment ces jeunes expriment leur identité à travers les productions numériques ? Sa méthode ? Remarquée également par l’originalité de la forme de sa communication. « Univers-Cités » a été primépar le Festival de films de Chercheurs de Nancy On attend avec intérêt son intervention ..à Ludovia 2012. Mais profitons encore de celle de cette année.

« Génération Digital Natives », petite histoire d'une génération spontanée ou Lamarck au pays des TICE. Par Jean-Michel Valette, « Génération Digital Natives ». C’est le titre du dossier de la dernière livraison du Monde de l’éducation (avril 2008). Les « Digital Natives » ce sont ces enfants qui ont toujours connu Internet et qui ont été nourris aux mamelles du numérique, du multimédia et de l'information instantanée. « Digital Natives » est un néologisme et un concept inventés (et déjà controversé, apprend-on dans le dossier) par un consultant américain en TICE (nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement), Marc Prensky . Tant d'heures passées devant les écrans ont ainsi forgé une génération d'élèves « mutants » dotés d'un cerveau modifié[it is very likely that our students’ brains have physically changed – and are different from ours] : les fameux « Digital Natives »(DN pour la suite!) Comme le cou de la girafe de Lamarck - dans sa célèbre Philosophie zoologique (n'est-ce pas Petite Noisette? Etre, c'est être connecté...et jouer!

Réseaux sociaux : les ados n’ont jamais partagé autant de données personnelles Ce n’est pas un hasard si la Cnil a décidé en 2011 de s’atteler à des opérations de sensibilisation à la protection des données personnelles sur les réseaux sociaux auprès des adolescents. Les jeunes internautes sont en effet des utilisateurs intensifs de ces services. Mais parallèlement, cette population des 15 ans et moins, dite des « innocents » (car inconscients des risques), néglige très souvent la question de la protection de la vie privée. Ces pratiques et usages, une étude de Pew Foundation en fait une nouvelle fois le constat. 91% postent des photos d'eux, contre 79% en 2006 D’après les auteurs, les adolescents n’ont ainsi jamais autant partagé de données les concernant sur les réseaux sociaux. « La norme sociale a évoluée ces dernières années » en termes de partage, défendait Mark Zuckerberg en 2010. Pour le démontrer, l’étude de Pew l’illustre de quelques chiffres : en 2012, 91% des utilisateurs adolescents déclaraient poster des photos d’eux-mêmes, contre 79% en 2006.

Questions au sujet de l'utilisation des réseaux sociaux avec de jeunes élèves ? Pour ou contre Facebook et Twitter dès la maternelle ? La question n’est elle pas déjà derrière nous ? Les enseignants ont commencé à utiliser cet outil, de façon très diverses, à travers des projets d’écriture, de communication... Depuis quelques mois j’ai eu l’occasion de lire les twitts de nombreuses classes d’écoles primaires ( maternelles et élémentaires). Twitter est déjà, de fait une ressource pédagogique. Le débat sur l’âge à partir duquel il serait possible ou souhaitable de faire telle ou telle chose me paraît bien dérisoire. Le véritable débat et les questions autour des réseaux sociaux me semblent d’un autre ordre. Les projets (y compris le mien ; @camusmat04) des différents enseignants qui utilisent twitter avec leur classe s’inscrivent dans ce qu’il est convenu d’appeler le schéma de la communication, celui finalisé par Jackobson ; destinateur / message / destinataire ; fonction du langage... Sources : Marshall McLuhan, Understanding Media, 1964.

untitled Usages et mode de navigation 75% d'entre vous vont une à plusieurs fois par jour sur Internet un quart des Collégiens interrogés passe plus de 2h par jour sur internet les jours d'école; ce taux grimpe à 66% le week-end et pendant les vacances (dont 30% qui y passent plus de 4h). Réseaux sociaux, présence sur internet et contrôle parental Expériences désagréables vécues sur Internet plus de la moitié des Collégiens a reçu des messages publicitaires (spams) par mail non désirés (56%), et a été soumis à des publicités et à l’ouverture de fenêtres (pop-up) non sollicitées (53%) un peu plus d'un tiers est déjà tombé sur un site avec du contenu ‘adulte’ sans l’intention d’y aller (39%) un pourcentage non négligeable d'entre vous a vu une photo choquante d’un(e) ami(e) (21%), une photo de lui-même affichée sans son accord (21%) ou un commentaire à son sujet qui était insultant (15%) Vos réprésentations du web Vos productions et compétences techniques Différences de pratiques selon le sexe?

Les « Digital Natives » (15-25 ans), la génération des autochtones du Web Ils sont nés entre 1985 et 1995, et ont donc aujourd’hui entre 15 et 25 ans. Ils ont un rapport tout à fait spécifique à la société, à la consommation, aux marques, à la politique, aux médias, etc., en grande partie façonné par les technologies numériques. Mark Prensky, enseignant et chercheur américain, les a baptisés les « Digital Natives » (natifs numériques), dans un essai paru en 2001. Par cette expression, Mark Prensky a cherché à décrire l’avènement, dans le système éducatif américain, d’une nouvelle génération d’élèves et d’étudiants pour lesquels le numérique est un territoire « natif » dont ils seraient les « autochtones ». Qui sont les « Digital Natives » ? Suite aux travaux de Mark Prensky, le terme « Digital Native » a fait son chemin pour décrire de façon plus globale la génération des adolescents (11-18 ans) et des jeunes adultes (18-25 ans) d’aujourd’hui. Mais ces jeunes ont aussi leurs spécificités. A quoi les reconnaît-on ? Intéressant comme trait distinctif, non ?

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