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Au-delà du brainstorming

Au-delà du brainstorming
Nous avons fréquemment mentionné Jonah Lehrer dans nos colonnes. Ce jeune neuroscientifique, blogueur et écrivain, a le don pour éclairer les sujets souvent complexes de la cognition de manière claire et originale. Dans un récent article pour le New-Yorker, il s’est penché sur le phénomène de l’intelligence collective, et notamment sa forme la plus ancienne et la plus commune, le « brainstorming ». Le brainstorming en question Le brainstorming, nous explique-t-il, est né peu après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, à l’instigation d’Alex Osborn, publicitaire en vue de l’époque. Problème, explique Lehrer, cette technique est loin d’être aussi efficace qu’on veut bien le dire. Image : Vaut-il mieux brainstormer avec soi-même qu’avec les autres ? Les bienfaits de la critique Mais surtout, ce que Lehrer met en cause, c’est l’interdiction de toute critique. Les lois de la composition Lehrer a été chercher la réponse du côté de… Broadway ! Les lieux créatifs Ce n’est pas ce qui s’est passé.

L'effet de la brillance dans les illusions d'optique Figure 1: Illusion de White Difficile à croire, mais toutes les sections grises des bandes de la figure 1 sont de la même couleur, tant dans la colonne de gauche que dans celle de droite. Même chose pour les deux lunes de la figure 2, où l'illusion est encore plus déconcertante: alors qu'on a l'impression que la lune (La Lune est l'unique satellite naturel de la Terre et le cinquième plus grand satellite du système solaire avec un diamètre de 3 474...) de gauche est totalement blanche et celle de droite totalement noire, elles sont en réalité pareilles et comportent toutes les deux des zones blanches et des zones noires. Ce genre d'illusion est dû au fait que, même si les objets sont physiquement identiques, l'interprétation de leurs propriétés peut varier en fonction de la brillance de leur environnement (L'environnement est tout ce qui nous entoure. C'est l'ensemble des éléments naturels et artificiels au sein duquel se déroule la vie humaine. Figure 2: Illusion d'Anderson et Winawer

Mémoire: la fabrique de faux souvenirs - Fondamental L’équipe du prix Nobel Susumu Tonegawa, du Massachusetts Institute of Technology (MIT, États-Unis), a eu recours à une technique assez récente, l’optogénétique, pour "visualiser" l'enregistrement des souvenirs chez la souris et les manipuler. Des neurones sont génétiquement modifiés chez des souris pour produire des protéines réactives à la lumière. Cette population bien précise de neurones peut alors être activée très simplement avec de la lumière. Tonegawa et ses collègues ont placé des souris dans des nouvelles cages où elles recevaient des chocs électriques modérés au bout de quelques minutes. Ils ont identifié les neurones activés pendant ce choc et les ont rendus réactifs à la lumière. L’équipe de Mark Mayford (Scripps Research Institute, SD, États-Unis) a utilisé une méthode différente pour mieux comprendre ce qui pouvait perturber la fabrication d’un souvenir.

L’envie d’aller voir ailleurs, c’est aussi dans les gènes Qu’est-ce qui poussent certains êtres humains à partir à l’aventure ? Une nouvelle étude sur les abeilles pourrait d'une manière étonnante aider les chercheurs à comprendre la génétique complexe qui sous-tend nos désirs à faire de nouvelles expériences. Des chercheurs de l’université de l’Illinois ont examiné le comportement et les gènes qui sont exprimés dans le cerveau des abeilles spécialisées dans la quête de nouvelles ressources alimentaires. Tout d'abord, ils ont découvert que seules quelques abeilles participent à ces efforts de recherche. Dans un grand enclos extérieur sous surveillance, les chercheurs ont disposé divers mets dont se repaissent les abeilles et observé celles qui décidaient de sortir pour aller explorer leur environnement. Ces gènes codent principalement pour des catécholamines (glucamate et GABA) associées aux circuits de récompense et de motivation chez les vertébrés.

Une grille en 3D du réseau de fibres dans le cerveau Cette grille découverte grâce à une nouvelle technique d’IRM par diffusion représente un système de coordonnées naturelles qui permet de « lire » le cerveau comme une carte. Elle aidera les chercheurs à mieux comprendre la structure des zones cérébrales et leurs fonctions. Le cerveau est fait de deux types de tissu : la matière grise composée de cellules nerveuses et la matière blanche faite de longs faisceaux de fibres interconnectées. Toutes les voies du cerveau composent une seule grille en trois dimensions comme un vêtement très replié. « Loin d'être un enchevêtrement de fils, les connexions du cerveau se révèlent plus comme des câbles qui se croisent à angle droit, comme dans la trame d'un tissu», expliquent les auteurs. « Cette structure de grille est continue et cohérente à toutes les échelles chez les êtres humains et les autres espèces de primates. » Représentation de la grille cérébrale d'un singe hibou grâce à l'IRM par diffusion.

Le cerveau s’isole pendant le sommeil Lors du sommeil, l’organisme s’isole du monde extérieur même s’il en perçoit encore quelques signaux. Pourtant l’activité neuronale ne diminue pas pour autant. Et même durant le sommeil long profond les neurones restent toujours actifs. Une équipe du laboratoire d'imagerie fonctionnelle de l’INSERM a étudié ce phénomène et conclut que la conscience du monde extérieur n’est donc pas simplement liée à l'activité du cerveau mais plutôt à sa capacité de traiter l’information. En mesurant la quantité d’information échangée entre différentes régions cérébrales, les chercheurs ont pu montrer que le flux d’information dans le cerveau endormi différait de celui observé à l’éveil. "Pendant le sommeil, l’activité du cerveau semble s’organiser en une multitude de réseaux restreints, à l’intérieur desquels l’information s’échange autant, sinon plus qu’à l’éveil, alors que la communication entre ces réseaux diminue", explique Habib Benali, principal auteur de l’étude publiée dans les PNAS.

Les vertus de l’amitié (Agence Science-Presse) Avoir un bon ami est important, surtout lors de l’enfance. Sa présence pourrait soulager le poids des événements négatifs qui traversent notre quotidien, pensent des chercheurs. L’amitié pourrait même avoir des vertus de protection pour notre santé mentale. Cliquer sur la photo pour agrandir «Notre étude montre que l’amitié protège et aide les gens à faire face aux problèmes qui, sinon, mèneraient à la dépression», soutient William M. Bukowski, directeur du Centre de recherche en développement humain de l’Université Concordia. Un grand ami aurait une grande influence sur la façon par laquelle nous passons à travers les épreuves, ce qui jouerait sur notre estime de soi. Durant quatre jours, une centaine d’enfants de 5e et 6e années —55 garçons et 48 filles— ont noté les moindres événements de leurs journées et leurs sentiments tandis que les chercheurs recueillaient de la salive afin de retracer le taux de cortisol de l’enfant. Un bouclier contre les coups durs

Plus on est riche, et plus on triche ? L'argent modifie les comportements. Pourtant, il ne fait pas le bonheur. Une étude a montré que ceux qui étaient animés par le but de devenir riches étaient souvent plus malheureux que ceux qui souhaitaient simplement avoir des bonnes relations sociales avec leurs proches. Une chose qu'il ne faudrait pas perdre de vue. © Tobym, Fotopédia, cc by nc nd 2.0 Plus on est riche, et plus on triche ? On dit que l’argent ne fait pas le bonheur, on pourrait rajouter qu’il ne fait pas la morale non plus. Cette fois, une vaste étude menée par des chercheurs de l’université de Californie à Berkeley et de l’université de Toronto (Canadiens) révèle que les personnes aux statuts sociaux les plus élevés sont plus enclines à développer des comportements jugés immoraux que les plus pauvres. Dans ce travail, publié dans les Pnas, sept tests ont été réalisés auprès de centaines de sujets recrutés à l’université de Berkeley ou en ligne. Des riches menteurs, tricheurs et mauvais conducteurs Sur le même sujet

Les femmes en rouge attirent davantage les hommes Le rouge serait-il la couleur du sexe plutôt que de l'amour ? Depuis plusieurs millénaires, les femmes se maquillent et n'hésitent pas à apposer du rouge sur leurs lèvres ou leurs ongles. À d'autres époques, les femmes ont même été comparées au diable. Était-ce parce que leur tenue incitait les hommes au péché ? Les femmes en rouge attirent davantage les hommes - 2 Photos Si dans notre symbolique on peut voir la vie en rose, l’amour est plutôt associé à la couleur rouge : du rouge à lèvres des femmes, utilisé depuis plusieurs millénaires pour séduire jusqu’au fameux cœur qui orne les cartes de Saint-Valentin. Cela n’est peut-être pas tout à fait le fruit du hasard. Et dans l’espèce humaine alors ? Chez les chimpanzés, les femelles virent au rouge lorsqu'elles sont prêtes à assumer un petit. L’habit fait la femme Pour aboutir à ces conclusions, les scientifiques ont procédé en trois temps. Rouge, couleur sexe A voir aussi sur Internet Sur le même sujet

Concepts abstraits et concrets traités dans le même hémisphère Y a-t-il un hémisphère cérébral plus particulièrement voué au traitement des concepts abstraits et un autre aux concepts concrets ? C'est ce que plusieurs neurologues étaient portés à penser à la lumière de théories voulant que l'hémisphère gauche soit dominant dans les fonctions langagières et que l'hémisphère droit domine dans le traitement d'informations non verbales. "Étant donné que les termes concrets, comme les noms d'objets ou de personnes familières, sollicitent à la fois les habiletés verbales et les images mentales, une théorie (Le mot théorie vient du mot grec theorein, qui signifie « contempler, observer, examiner ». Ses travaux de doctorat (Le doctorat (du latin doctorem, de doctum, supin de docere, enseigner) est généralement le grade universitaire le plus élevé. Il s'agit du grade de docteur. Cette constatation l'a conduite à vérifier l'effet, sur les habiletés sémantiques, d'une lésion dans la partie antérieure du lobe temporal de l'un ou l'autre des deux hémisphères.

Cerveau : le centre de la motivation a pour nom striatum ventral Cette représentation en 3D illustre les différents composants du système motivationnel (le striatum ventral). Cette structure se situe sous le cortex et est connectée principalement avec certaines régions du système limbique telles que l'amygdale ou l'hippocampe. © M. Pessiglione, Inserm Cerveau : le centre de la motivation a pour nom striatum ventral - 2 Photos Les résultats d’une activité (physique ou mentale) dépendent en partie des efforts que l'on y consacre, pouvant être motivés par une récompense. L’équipe de Mathias Pessiglione de l’unité Inserm 975 (université Pierre et Marie Curie) a cherché à savoir si des efforts mentaux et physiques sont conduits par un centre de motivation commun ou s’ils sont menés par des parties distinctes du cerveau. Pour ce faire, un test de 360 essais, conjuguant effort mental et physique, a été réalisé sous l’œil d’un scanner. Ces tâches mêlent une action cognitive et une action motrice. A voir aussi sur Internet Sur le même sujet

La paresse: état naturel des choses? (Agence Science-Presse) Pas si compliquée, l’évolution: au fil des millions d’années, un être vivant finit par perdre un organe si celui-ci ne sert à rien. Et chez un microbe, une fonction finit par se perdre... si le microbe d’à côté peut le faire à sa place! La vie tendrait-elle vers la paresse? Cliquer sur la photo pour agrandir Un groupe de biologistes a en tout cas trouvé un nom original pour cette idée, qui pourrait être traduit en français par l’hypothèse de la dame de pique. L’hypothèse expliquerait pourquoi tant d’espèces de microbes sont interdépendantes. Or, pour ce qui est de dégrader le peroxyde d’hydrogène, qui lui est toxique, Prochlorococcus cède bêtement la tâche aux autres. En autant, bien sûr, qu’il y ait quelqu’un dans le coin qui, lui, continue de se dévouer pour le plus grand bien de tous...

Le rouge couperait l’appétit Une étude démontre qu’on a tendance à consommer moins de nourriture et de boissons lorsqu’elles sont servies dans de la vaisselle rouge. Cliquer sur la photo pour agrandir Savais-tu que Blogue ta science est notre blogue pour les jeunes qui aiment la science? Tu as aimé ce billet? Tu as des questions? Comment? Reviens ensuite visiter la page dans quelques jours pour voir si on a répondu à ta question dans la chaîne des commentaires! Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs se sont livrés à deux expériences. Après avoir donné de l’eau à 41 sujets pour étancher leur soif, ils leur ont servi une boisson gazeuse dans des verres portant soit une étiquette bleue, soit une étiquette rouge. Résultats: les sujets ayant bu dans le verre portant une étiquette rouge ont ingurgité une quantité de liquide 40% inférieure aux autres cobayes. Lors du deuxième test, on a donné à 109 personnes un plat (bleu, blanc ou rouge) contenant des bretzels.

Le perfectionnisme nuit à la santé mentale. Types de perfectionnisme Le perfectionnisme est le besoin d'être, ou de sembler, parfait. Les perfectionnistes sont persévérants, minutieux et organisés. Ils entretiennent non seulement des normes irréalistes mais ont tendance à se juger et juger leur entourage comme échouant à les atteindre. Avoir des normes élevées ne suffit pas en soi à définir le perfectionnisme. Le perfectionnisme n'est pas reconnu comme un trouble psychiatrique. Types de perfectionnisme Les chercheurs identifient trois types de perfectionnisme: - celui orienté vers soi qui consiste à se demander la perfection à soi-même ; - celui orienté vers les autres qui consiste à demander la perfection aux autres; - et celui prescrit socialement qui consiste à croire que les autres attendent la perfection de soi et qu'on va être valorisé à la seule condition d'être parfait. Le perfectionnisme prescrit socialement est particulièrement relié à la dépression et d'autres problèmes incluant le suicide. Image de la perfection Difficulté à changer

MIC and MINE, a short description I thought I should give a brief description of MIC and MINE, the topic of our Science paper. Although you're probably better off, if you're interested, looking at our website, Not only does it have a brief description of the algorithm, but now we have a link that gives access to the paper (if you couldn't access it previously) available on this page, thanks to the people at Science. Our starting point was figuring out what to do with large, multidimensional data sets. If you're given a bunch of data, how do you start to figure out what might be interesting? A natural approach is to calculate some measure on each pair of variables which serves as a proxy for how interesting they are -- where interesting, to us, means that the variables appear dependent in some way. What properties would we like our measure to have? Second, we would like it to be what we call equitable. Next up: more about the experience of working on this project.

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