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Au-delà du brainstorming

Au-delà du brainstorming
Nous avons fréquemment mentionné Jonah Lehrer dans nos colonnes. Ce jeune neuroscientifique, blogueur et écrivain, a le don pour éclairer les sujets souvent complexes de la cognition de manière claire et originale. Dans un récent article pour le New-Yorker, il s’est penché sur le phénomène de l’intelligence collective, et notamment sa forme la plus ancienne et la plus commune, le « brainstorming ». Le brainstorming en question Le brainstorming, nous explique-t-il, est né peu après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, à l’instigation d’Alex Osborn, publicitaire en vue de l’époque. Problème, explique Lehrer, cette technique est loin d’être aussi efficace qu’on veut bien le dire. Image : Vaut-il mieux brainstormer avec soi-même qu’avec les autres ? Les bienfaits de la critique Mais surtout, ce que Lehrer met en cause, c’est l’interdiction de toute critique. Les lois de la composition Lehrer a été chercher la réponse du côté de… Broadway ! Les lieux créatifs Ce n’est pas ce qui s’est passé.

La pertinence des algorithmes Sur l’excellent Culture Digitally, le sociologue Tarleton Gillespie (@TarletonG) vient de publier un court essai (.pdf) sur la « pertinence des algorithmes » pour réfléchir à la place des algorithmes dans la culture et la connaissance (cet essai se veut l’introduction d’une anthologie sur le sujet qui devrait paraître… à l’automne 2013 aux presses du MIT). Tarleton Gillespie s’est longuement intéressé à comment les plates-formes utilisent les algorithmes pour gérer les « mauvais contenus » (voir « ces algorithmes qui nous gouvernent ») ce qui lui a permis de dresser le tableau des techniques algorithmiques émergentes en cours de déploiement. Une manière d’approfondir les propos d’Evgeny Morozov dont nous vous faisions part récemment. Qu’est-ce qu’un algorithme ? « Les algorithmes jouent un rôle de plus en plus important dans le choix de l’information que nous considérons comme la plus pertinente pour nous. Ils sont un élément crucial de notre participation à la vie publique.

Les monnaies virtuelles s'imposeront-elles dans l'année à venir ? "Virtual currency", tel est le nom de code qui agite les entreprises du web et celles disposant d'une vitrine en ligne. Rien de neuf, certes. Mais leur modèle continue à intéresser et pourrait se développer, sous condition de régulations. Le lancement des facebook credits en juillet 2010 avait fait repartir le débat autour de l'enjeu des monnaies virtuelles. Des freins à leur expansion En attendant, voici les freins à leur expansion : elles ne sont pas vraiment reliées à la vie réelle non connectée. Vers une régulation ? Autre chose : elles sont rarement compatibles entre elles. (*) Avec Ren Reynolds que l'on peut retrouver sur le blog terranova, Ellie Wheeler de Greycroft Partners, John Corpus PDG de Milyoni et Jeremy Nusser de Visa.

Technologies et coopération Internet ne nous rend pas seul, soulignions-nous dernièrement. Mais en quoi nous aide-t-il à coopérer entre nous ? Dans son nouveau livre, Ensemble : les plaisirs rituels et la politique de la coopération (Amazon, extraits), le sociologue Richard Sennett, enseignant à la l’école d’économie de Londres et à l’université de New York, s’est intéressé à la coopération. Pour comprendre pourquoi elle se produit – et parfois, pourquoi elle ne se produit pas. Après Craftman (L’artisan, traduit en français sous le titre Ce que sait la main : La culture de l’artisanat), qui s’intéressait à l’impulsion innée que nous avons à bien faire les choses, ce livre est le second d’une trilogie (baptisée homo faber) sur les compétences dont les humains ont besoin pour une coexistence heureuse (le suivant, annoncé, portera sur les villes). La valeur de la coopération réside dans l’informel Face à la crise, estime le sociologue, les règles formelles s’avèrent souvent insuffisantes. Dialectique contre dialogique

Quels sont les mots de la co-construction ? Vers une physique de l’information Lorsqu’on a trop longtemps le nez dans le guidon, on en vient trop vite à considérer le numérique comme une simple technique, aux impacts évidents certes, mais finalement pas plus fondamentale que la mécanique auto. Or il s’agit de tout autre chose. Depuis sa naissance, avec John von Neumann et Alan Turing (et même avant, si on remonte jusqu’à Leibniz) la réflexion sur la « computation » traitait avant tout de la nature de l’esprit, voire de celle de la réalité elle-même. Comme Turing, von Neumann ou aujourd’hui Stephen Wolfram, le physicien David Deutsch fait partie de cette lignée de « philosophes du numérique », et son apport dans ce domaine a été considérable puisqu’il est l’un des pères de l’informatique quantique, qu’il avait imaginé dès les années 80. Sur les fondements de la théorie, il existe deux papiers, un premier, philosophique, écrit par Deutsch seul (sans trop de maths) et un autre plus technique, tout récent (avec trop de maths). Une physique du possible Rémi Sussan

Bimby : peut-on lutter contre l’étalement urbain A l’occasion de la conférence Public Design Local initiée par la 27e Région qui se tenait à l’Imaginarium de Tourcoing les 19 et 20 septembre 2012, retour sur une très stimulante présentation, qui réinterroge en profondeur notre capacité à faire ville ensemble. On ne sait pas bien imaginer l’avenir de nos villes, comme s’il n’y avait pas d’alternative à l’extension sans fin de l’habitat pavillonnaire. La seule réponse qu’on lui oppose, l’habitat collectif, est loin de séduire la plupart des gens. Comme nous le confiait Jean Haëntjens, ceux qui vivent en maison individuelle ne rêvent pas forcément d’habitat collectif. Dans le domaine de la ville, on a l’habitude de dire que l’intérêt collectif rejoint rarement l’intérêt personnel. Pour nous expliquer en quoi consiste le projet, l’architecte nous emmène au Tremblay-sur-Mauldre (Google Maps) est une petite commune des Yvelines de 1000 habitants à 40 minutes de Paris (voir cette présentation (.pdf) ). Reste que tout est encore à faire.

moritz.stefaner.eu/projects/relation-browser/ La classe créative au secours des villes ? La « classe créative », salut des politiques urbaines ? Pour l’économiste régional Richard Florida, il existe dans nos sociétés une « classe créative » regroupant ceux qui, dans l’économie contemporaine, élaborent de nouvelles idées, technologies et contenus créatifs (Florida 2002). Cette classe recouvre une grande variété de métiers, puisqu’il cite entre autres les métiers de la haute technologie, du divertissement, du journalisme, de la finance, ou de l’artisanat d’art. Elle a connu un retentissement considérable. Dans le monde des techniciens des politiques urbaines et des élus locaux, l’attraction des « créatifs » est apparue comme la solution pour obtenir le développement des villes par des politiques peu onéreuses et fructueuses à court terme : il peut sembler plus facile d’attirer des personnes que des entreprises entières ou, plus coûteux encore, de susciter un développement endogène en favorisant l’enseignement et la recherche. Tester l’hypothèse Données : enquête Acre (2007)

books.openedition.org/pufr/696 Von Hippel : le paradigme de l’innovation par l’utilisateur A l’occasion de l’inauguration de l’Institut interdisciplinaire de l’innovation (« l’I3 », prononcez i-cube), le 14 juin 2012, un institut de recherche fondé par Mines Paris-Tech et Télécom Paris-Tech, qui associe 6 laboratoires et groupe de recherche sur l’innovation et la société numérique, les organisateurs de l’évènement avaient invité le célèbre spécialiste de l’innovation, Eric von Hippel, à faire une lecture de ses récents travaux. Une invitation inaugurale de bon augure qui souligne que l’étude de l’innovation doit se tourner vers l’étude des comportements des utilisateurs et pas seulement vers le seul fonctionnement des entreprises. « Nous sommes au milieu du plus grand changement de paradigme dans le management depuis des décennies », estime le célèbre professeur de management. « Nous passons du paradigme Schumpeterien d’une innovation centrée sur les producteurs à une innovation centrée sur les utilisateurs. Image : les paradigmes de l’innovateur et du producteur.

v. A Gentle Introduction to XML - The TEI Guidelines Strictly speaking, XML is a metalanguage, that is, a language used to describe other languages, in this case, markup languages. Historically, the word markup has been used to describe annotation or other marks within a text intended to instruct a compositor or typist how a particular passage should be printed or laid out. Examples include wavy underlining to indicate boldface, special symbols for passages to be omitted or printed in a particular font, and so forth. As the formatting and printing of texts was automated, the term was extended to cover all sorts of special codes inserted into electronic texts to govern formatting, printing, or other processing. Generalizing from that sense, we define markup, or (synonymously) encoding, as any means of making explicit an interpretation of a text. By markup language we mean a set of markup conventions used together for encoding texts. TEI: What's Special about XML? XML has three highly distinctive advantages: TEI: Textual Structures¶v.2. ...

Understanding Social Science | A Social Polis project Social Polis Communicating the Social Sciences | Angela Cassidy ‘Communicating the Social Sciences’ Chapter 16 in: Bucchi, M. and Trench, B. (eds) (2008) Handbook of Public Communication of Science and Technology . referred to studies from the rest of the world, but considering the paucity of theliterature as a whole, much more research is needed to reach any coherentunderstanding of the effect of these cross-cultural differences upon the publiccommunication of the social sciences.Much of the available literature on PCSS is by psychologists; material comingfrom other disciplines, or addressing social science as a whole, is far less common.This is probably indicativ e of psychology’s borderline status between the natural and social sciences, where the increased use of quantitative, experimental approachesboosts its ‘scientific’ status, making it more likely to be covered by journalists(Schmierbach, 2005). of psychologists’ greater concern with ow to get the ‘correct’ message across in the media (e.g. the subject one

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