background preloader

Un "code de la curation" pour une bonne conduite sur le web

Un "code de la curation" pour une bonne conduite sur le web
Deux journalistes américains ont lancé un passionnant débat sur internet en élaborant et en mettant en ligne un "code de la curation", espérant que ce dernier soit adopté par l’ensemble de leurs collègues ainsi que par les blogueurs. L’explosion des réseaux sociaux a en effet amené à de nouvelles pratiques. Ainsi, aujourd’hui, la surveillance des sujets les plus populaires sur Facebook et Twitter est devenue partie intégrante du travail des rédactions. Querelles récurrentes Dans un milieu où certains liens peuvent être "RT" plusieurs centaines voir plusieurs milliers de fois sur Twitter, se pose très souvent la question de la "paternité" de la trouvaille. C’est pour mettre un terme à ces querelles récurrentes, ainsi qu’à certaines pratiques, que Maria Popova, fondatrice de Brain Picking, et Simon Dumenco, journaliste à Advertising Age ont mis en ligne un "Code de la curation". "Via" et "Coup de chapeau"

Propulsion, curation, partage… et le droit dans tout ça ? Tweeter, mettre un lien sur Facebook sont autant de gestes en apparence anodins. Ils cachent pourtant de nombreuses questions juridiques. Alors que Google vient d’annoncer le lancement de son bouton de partage +1, à l’image du fameux like de Facebook, la juriste Murielle Cahen publie sur le site Avocat Online une intéressante analyse, qui confronte ce type de fonctionnalités avec les principes du droit d’auteur à la française. On a immédiatement évoqué les questions de protection des données personnelles à propos du nouveau bouton de partage +1 de Google, mais il est possible que le droit d'auteur finisse lui aussi par entrer dans la danse... Son raisonnement, finement nuancé, tend à prouver que plusieurs principes du droit d’auteur, et notamment le droit moral, fragilisent ces pratiques de propulsion des contenus en direction des réseaux sociaux. Quand les boutons de partage se frottent au droit moral La courte citation à la rescousse de la propulsion ? Mon compte sur Twitted Time.es

Mise en mémoire d'un exercice - mode brouillon - sur les CGU de youtube - Jadlat's experience Curation et droit d'auteur Les différentes plateformes de curation manuelle (Scoop.it, Pearltrees) ou automatique (Paper.li) questionnent le droit d'auteur car ces services reproduisent du contenu protégé par le droit de la propriété intellectuelle. Lionel Maurel (nous rendons compte d'un autre de ses articles ici), conservateur des bibliothèques à la Bibliothèque nationale de France essaie d'apporter quelques réponses juridiques à ce sujet sur son blog S.I.Lex. Scoop.it : un service aux "bases juridiques fragiles" Scoop.it est un service en ligne qui permet à l'usager du web de créer son propre magazine en ligne. Lors de l'ajout d'une actualité, l'outil se charge de récupérer le titre, l'image et parfois les premières lignes du texte sauf si le curateur choisit de personnaliser cette présentation. Pearltrees et le "framing" Ces deux seuls exemples illustrent, si besoin, la complexité juridique induite par les services issus du web 2.0. Sources Lionel Maurel. Lionel Maurel. Nicolas Herzog.

Quelle présence numérique ? Louise Merzeau [avec l'aimable autorisation de l'auteur] Louise Merzeau est Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. Ses travaux de recherche portent essentiellement sur trois domaines : Mémoire et information, Médiation (approche médiologique) et Image et information. Quel type de traces un internaute laisse-t-il sur la toile ? Louise Merzeau : Un internaute laisse beaucoup de traces de différentes natures. Cela veut-il dire qu'on ne peut pas prétendre avoir une maîtrise totale de son identité sur le web ? Louise Merzeau : cette question est assez délicate. Vous préférez parler de présence numérique plutôt que d’ identité numérique . Louise Merzeau :Oui, j’ai proposé effectivement cette notion, sinon pour l’opposer en tout cas pour essayer de se dégager un peu de cette problématique de l’identité numérique qui est très mise en avant en ce moment. Louise Merzeau : Absolument.

Vous reprendrez bien un peu de curation à la sauce juridique? Calimaq poursuit la réflexion entamée dans un premier billet « Propulsion, Curation, Partage ». Décidément, c'est fou toutes les discussions que suscitent ces liens que nous utilisons au quotidien pour les plus mordus d'info d'entre nous. Le billet que j’ai publié la semaine dernière : « Propulsion, Curation, Partage… et le droit dans tout ça ? Décidément, vous allez voir que la curation est un sujet d’une grande richesse juridique, mais d’une grande complexité également… L’épineuse question du droit applicable Dans mon billet, je pars du principe que le droit français est applicable aux pratiques de curation et de propulsion de contenus sur Internet. Or dans un commentaire sur Twitter, Clarinette02 soulève de manière fort pertinente la question de la loi applicable, attendu que ces pratiques se déroulent en ligne et impliquent par définition la circulation des contenus, d’une manière parfois difficilement rattachable à un pays donné : Hum… moment d’hésitation… To LINK.

Agrégation, intermédiation, collage : les « faces cachées » de la propriété des idées Qu’ont en commun le blogueur Jim Romenesko et l’artiste Richard Prince ? Le célèbre site d’information Huffington Post et Free, une exposition au New Museum de New York ? On donnera un indice aux lecteurs de ce billet avec cette Pensée de Blaise Pascal : « Qu’on ne dise pas que je n’ai rien dit de nouveau: la disposition des matières est nouvelle. » Chacun à leur façon, ces personnages et évènements sont en effet des exemples des « faces cachées » d’un débat historique, renouvelé et amplifié par le numérique : celui sur la propriété des idées. Si la lumière des projecteurs se concentre le plus souvent sur la musique, d’autres objets et dispositifs se confrontent actuellement à des reconfigurations de la propriété intellectuelle, de l’art numérique aux sites agrégateurs et réélaborateurs de textes, nouvelles et images. De la curation à l’over-aggregation ? L’ « ethos du prêt » On reste à New York, mais on change de domaine. De la reproduction à la production de l’œuvre

curator's ǝpoɔ Le curateur est-il un créateur? | Nathalie Collard | Médias Aujourd'hui, on a étendu la définition de la «curation» - un mot très laid, il faut en convenir - à toutes sortes de contextes, dont le travail journalistique. Le curateur (traduction du terme curator ou content curator) est celui qui choisit, trie, organise, hiérarchise, met en contexte et donne un sens à des objets ou à des informations. Le curateur fouille le web à la recherche d'informations et d'images qu'il juge pertinentes et intéressantes, les organise à sa façon et les partage avec les autres internautes sur son propre site. South by Southwest a donc consacré à ce sujet un atelier auquel ont participé David Carr, journaliste médias du New York Times (si vous avez vu le film Page One, vous connaissez le personnage), et Maria Popova, journaliste et fondatrice de Brain Pickings, un très beau site de curation, justement, qui propose des sources (images, textes, graphiques) dans le domaine des arts, de l'architecture, de la philosophie, du design, etc.

Related: