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Introduction à une critique de la géographie urbaine

Introduction à une critique de la géographie urbaine
Le mot psychogéographie, proposé par un Kabyle illettré pour désigner l’ensemble des phénomènes dont nous étions quelques-uns à nous préoccuper vers l’été de 1953, ne se justifie pas trop mal. Ceci ne sort pas de la perspective matérialiste du conditionnement de la vie et de la pensée par la nature objective. La géographie, par exemple, rend compte de l’action déterminante de forces naturelles générales, comme la composition des sols ou les régimes climatiques, sur les formations économiques d’une société et, par là, sur la conception qu’elle peut se faire du monde. La psychogéographie se proposerait l’étude des lois exactes, et des effets précis du milieu géographique, consciemment aménagé ou non, agissant directement sur le comportement affectif des individus. Le désert est monothéiste, a-t-on pu dire il y a longtemps. Il est bon d’avoir de l’utilitaire une notion historiquement relative. S’il n’y a pas eu d’erreur dans vos calculs, la réponse doit vous satisfaire." Guy-Ernest Debord

The Shocking, Graphic Data That Shows Exactly What Motivates the Occupy Movement October 23, 2011 | Like this article? Join our email list: Stay up to date with the latest headlines via email. What are the Occupy Wall Street protesters angry about? The same things we’re all angry about. Now is not the time for wonky policy solutions, as the media meatheads are calling for. 1. (click for larger version) The productivity/wage chart says it all. 2. (click for larger version) Actually the top tenth of one percent. 3. (click for larger version) As women entered the workforce, family income made up for some of the wage stagnation. 4. (click for larger version) To add financial insult to injury, the richest of the rich pay less and less each year as a percentage of their monstrous incomes. 5. (click for larger version) When the rich become astronomically rich, they gamble with their excess money. 6. (click for larger version) We bailed out the big Wall Street banks and protected the billionaires from ruin.

Humanisme et urbanisme III – La ville : un objet philosophique L'urbanisme reflet de la société Il convient de rendre la ville à ceux qui l'habite. Or qui élabore aujourd'hui les villes nouvelles ? Le modèle progressiste élabore une même conception de l’homme et de la raison qui sous-tend et détermine leur proposition relative à la ville. Avec la rationalisation des voies de communications, c'est la raison qui s’étend, fait triompher le vrai et, in fine, perd le sens. Mais cette contribution technique ne va pas sans danger idéologique : si les urbanistes ont le mérite d'entretenir un rapport concret avec la technologie, leur attitude s'achève le plus souvent en technolâtrie. Urbanisme et anthropologie G. Simmel franchit une étape dans sa réflexion en s'attachant plus particulièrement à la réserve qu'exige la vie urbaine (reprise par Jane Jacob, dans son apologie de la rue). Pour Simmel aussi, l'extension croissante de la ville joue un rôle prépondérant dans le développement des aptitudes humaines. Conclusion

Pour une géographie du droit : un chantier urbain Des DOI sont automatiquement ajoutés aux références par Bilbo, l'outil d'annotation bibliographique d'OpenEdition.Les utilisateurs des institutions qui sont abonnées à un des programmes freemium d'OpenEdition peuvent télécharger les références bibliographiques pour lequelles Bilbo a trouvé un DOI. Le service d'export bibliographique est disponible aux institutions qui ont souscrit à un des programmes freemium d'OpenEdition.Si vous souhaitez que votre institution souscrive à l'un des programmes freemium d'OpenEdition et bénéficie de ses services, écrivez à : contact@openedition.org BELAÏDI N., 2008, La lutte contre les atteintes globales à l’environnement : vers un ordre public écologique ? , Bruxelles, Editions Bruylant, 498 p. BLOMLEY N., 1989, Text and context : Rethinking the law-space nexus, Progress in Human Geography, (13), p. 512-534.DOI : 10.1177/030913258901300403 BLOMLEY N., 1994, Law, space and the geographies of power, New York., Guilford Press, 259 p. FOREST P. LE LAY Y.

“Comment j’ai appris la géographie” d’Uri Shulevitz ou les territoires de l’album Théorie de l’habiter. Questionnements Classiquement, la question de l’habiter est celle de la façon dont les individus sont dans l’espace. Heidegger formulait cela de la manière suivante : habiter comme « manière dont les mortels sont sur la Terre ». Cette tradition qui informe fondamentalement la science géographique peut être retracée jusque chez Platon dont le Timaios travaille, entre autres, la nécessaire localisation dans l’espace des êtres humains et des choses. Je souhaiterais proposer un déplacement de la problématique, avec pour ambition une nouvelle théorie de l’habiter, fondée sur le problème de la pratique : « faire avec l’espace » au lieu d’être dans l’espace » constitue cette perspective. Cette perspective a été ouverte par les contributions de Werlen (1995 ; 1997) et de Lussault (1996) où la question de la pratique est centrale. Reference

Qu’est-ce que l’écosophie ? Félix GUATTARI Origine : E.V. : Ernst Haeckel définissait l’écologie comme "la science des rapports des organismes avec le monde extérieur et de leurs conditions d’existence ". Qu’appelles-tu " écosophie " ? F.G. : Le terme d’écologie est éclectique. A côt&eaYwte; de ça, l’écologie est devenue un phénomène d’opinion, recouvrant des sensibilités très diverses : de celles conservatrices, voire réactionnaires, prônant un retour des valeurs ancestrales, celles qui tentent la recomposition d’une polarité progressiste se substituant à l’ancienne polarité droite-gauche. J’ai tenté une jonction conceptuelle entre toutes ces dimensions. - Celle de flux est évidente ; puisque justement dans les écosystèmes il y a toujours articulation de flux les uns par rapport aux autres, notamment de flux hétérogènes. E.V. : Tu parles de l'objet écosophique comme d'un " système de modélisation " ? J. F.G. : C 'est vrai ! F. J. J. E. J. E.

L'expérience immersive du web documentaire Deux chercheurs viennent de publier de sacrées bonnes « pistes de réflexion » sur le genre. Extraits et lien. Samuel Gantier, Maître de Conférences associé à l’Université de Valenciennes et Laure Bolka, Maître de Conférences en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Lille3-Charles de Gaulle, ont signé dans les Cahiers du Journalisme (automne 2011) une des réflexions les plus abouties sur le genre webdoc. A travers « trois enquêtes journalistiques immersives » (« Voyage au bout du charbon », « L’obésité est-elle une fatalité ? Bien que trés ramassée dans sa longueur, cette première reflexion offre de belles pistes à tous ceux qui travaillent sur le genre. C’est à lire ici : Cahiers du Journalisme (automne 2012) Extrait 1 : « L’analyse de ces « interfaces-films » part du présupposé théorique qu’une interaction homme-machine nécessite un travail cognitif important pour un « spectateur-acteur ». Extrait 2 :

La nature dans la ville et les modes d'habiter l'espace urbain 1Thèse de géographie soutenue à l’université de Rouen en mars 2002 sous la direction de Nicole Mathieu, directeur de recherche au Ladyss/Cnrs et d’Yves Guermond, professeur émérite à l'université de Rouen, 388 p. 2Cette thèse s’inscrit dans la problématique plus générale qui tente de réintroduire dans la géographie urbaine la question de « l’effacement de la nature dans la ville ». Il s’agit de tester l’hypothèse d’une relation entre la « crise urbaine » et les représentations que se font les urbains de la qualité de leur milieu de vie du point de vue de la nature. En effet, la composante physique et matérielle est largement sous-estimée dans l’analyse scientifique et les politiques de « ville durable », comme l’est aussi le point de vue de l’individu habitant dont la sensibilité à la nature (la « culture de la nature ») est ignorée sous prétexte que le milieu urbain est technique et artificialisé.

La consistance des êtres collectifs. Echanges pragmatiques et enjeux épistémologiques (2013) RÉSUMÉS : Yann BÉRARD: Micropolitique de l'Union européenne: dans les plis du gouvernement à distance Micropolitique n’est pas synonyme de politique locale, ni même d’agir localement: chez Gilles Deleuze et Félix Guattari, l’adjectif désigne ce qui fait à la fois coupure et couture avec l’horizon politique, selon des modalités d’assemblage dont il revient essentiellement aux "centres de pouvoir" d’assurer la coordination et le contrôle. Transposée à la catégorie des objets institutionnels tels que l’Union européenne, l’entrée micropolitique conduit à prendre au sérieux le travail des associations et l’inscription inaugurale des possibilités d’agir sur le monde à distance qui siéent aux réseaux sociotechniques. Yann Bérard est maître de conférences en science politique à l’Université des Antilles et de la Guyane et membre du Centre de recherche sur les pouvoirs locaux dans la Caraïbe (UMR 8053). Fabrizio Cantelli coordonne la Ligue des Usagers des Services de Santé.

Christian Nold QU’EST-CE QU’HABITER ? | Temps de philosophie Cette question paraît simple : habiter c’est occuper un lieu, vivre quelque part. Bien sûr, mais la philosophie est en grande partie l’art de se méfier des réponses faciles. Le conteneur entreposé dans un hangar occupe bel et bien un lieu mais ne l’habite point et le voyageur vit quelque part, là où il passe, mais il est difficile de dire qu’il habite un lieu. Car un lieu n’est pas d’emblée un lieu d’habitation, il peut être un poste de travail, une gare, un champ de bataille, un monument. Pour qu’un lieu soit un habitat, il faut qu’il puisse « être habité ». Les animaux habitent, eux aussi, dans des tanières, dans des trous et autres abris, ils y reviennent pour s’y reposer, se reproduire, ils y prennent leurs quartiers, leurs habitudes. Disons d’abord ceci : habiter c’est le fait de vivre habituellement dans un lieu. Habiter, donc, serait une habileté, une vertu, une force. Habiter, on l’avait dit, c’est habiter un espace. Daniel Ramirez, 2002 (révision : 2009)

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