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Élèves en difficulté et métacognition : qu'en disent les neurosciences ?

Élèves en difficulté et métacognition : qu'en disent les neurosciences ?
On observe que les élèves en difficulté ont du mal à produire une réflexion métacognitive. La métacognition serait-elle trop difficile pour cette clientèle ? Peut-être que ce n’est pas pour eux ? Suite à une question soulevée par l’une de nos participantes à l’atelier TIC et métacognition tenue à l’AQUOPS en 2009 : « Pourquoi les élèves en difficulté ont-ils tant de mal à effectuer une réflexion métacognitive », nous avons cherché à y répondre. La réponse que nous avons trouvée est très encourageante. Apprendre La conception que nous avons de ce qui ce passe dans la tête d’un élève lorsqu’il apprend provient des grandes théories de l’apprentissage qui font encore autorité en ce moment : cognitivisme, constructivisme, socioconstructivisme. le cognitivisme [1] s’intéresse au processus de traitement de l’information lié à l’apprentissage et aux stratégies cognitives qui sont efficaces ou inefficaces dans ce processus. Comment rétablir ces fonctions du cerveau et rendre l’élève conscient ? Related:  métacognition

La carte conceptuelle : Un outil de développement de la métacognition Introduction En tant que formateur chargé d’une part d’organiser l’enseignement et d’autre part de dispenser des cours, et face à la masse de connaissances qu’un étudiant se doit d’apprendre et de retenir lors de ses études, vous êtes-vous posé les questions suivantes : Comment fonctionne le cerveau ? Cet article présente une technique pédagogique appelée « Carte conceptuelle » qui peut être utilisée par le formateur, quelles que soient les connaissances à enseigner et qui permet de développer les performances d’apprentissage des étudiants. La carte conceptuelle fait partie des outils qui servent à représenter les informations de façon visuelle. La carte conceptuelle en dehors de ses aspects pratiques, procure des sensations et des sentiments chez l’étudiant.Elle permet de : Développer une plus grande confiance en soiPenser par soi mêmePotentialiser sa mémoireDonner envie d’apprendreUtiliser de nouvelles ressourcesFaciliter l’argumentationMaitriser son savoirOptimiser son temps En pré-test

TIC et métacognition La métacognition : pourquoi s’en soucier ? Nous savons maintenant que la différence entre un élève qui réussit et un autre qui ne réussit pas n’est pas le niveau du Q.I., mais l’habileté d’un élève à utiliser les bonnes stratégies, les bons processus au bon moment. Avoir du contrôle sur la tâche est directement relié au succès et à la motivation ! La métacognition, c’est comme les graines de lin. Oui, mais qu’est-ce que la métacognition exactement ? La métacognition consiste à simultanément agir et prendre conscience de sa propre démarche pour s’ouvrir et s’enrichir de celle des autres. Deux composantes de la métacognition : les connaissances métacognitives et les habiletés métacognitives Connaissances métacognitives : connaissances qu’a l’élève de : Habiletés métacognitives : utilisation et adaptation des connaissances métacognitives pour la gestion de l’activité mentale. Comment développer la métacognition ? Tiré de Lafortune, L. Place des TIC

Accueil | Accueil L’activité du groupe Cognisciences porte sur l’étude des processus du développement, d’acquisition et d’apprentissage du nourrisson à l’enfant. Notre approche s’appuie sur les neurosciences et la clinique du normal au pathologique (langage oral, motricité fine et globale, langage écrit, attention, calcul) Les différents travaux menés portent sur : 1) Le développement cognitif de l’enfant de 6 mois à l’adolescence 2) Le langage oral : acquisition, retards et troubles spécifiques du développement du langage (dysphasies...). 3) Le langage écrit : la lecture, le décodage, la fluence et la compréhension, les difficultés, les troubles spécifiques (les types de dyslexies). 4) Les autres troubles d’apprentissage : les troubles d’acquisition de la coordination motrice (dyspraxies), les troubles du calcul (dyscalculies), les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité : THADA... Trois axes directeurs orientent la majeur partie de nos activités :

LOGO et la métacognition La métacognition, c'est ... ... une compétence à se poser des questions pour planifier ses interventions, s'évaluer constamment avant, pendant et après une tâche et se réajuster au besoin. Par métacognition, il faut entendre, d'une part, la connaissance que l'élève a de son propre fonctionnement intellectuel, et, d'autre part, la capacité à gérer de manière autonome les différentes fonctions métacognitives nécessaire pour résoudre des problèmes, telle la planification, la prévision, la hiérarchisation de l'information, le contrôle de ses stratégies de résolution de problème, etc. De nombreuses recherches ont démontré que la réussite scolaire va de pair avec des compétences métacognitives élevées. En interagissant avec ses élèves, l'enseignant joue un rôle fondamental dans le développement de leur compétences métacognitives et l'enrichissement de leurs stratégies d'apprentissage. Pourquoi la métacognition ? Quelques exemples d'interventions métacognitives: 1. 2. 3.

Des stratégies pour favoriser la métacognition et la conscience de soi chez les élèves La recherche montre que les habiletés métacognitives se développent considérablement entre 12 et 15 ans. Comment favoriser le développement de ces habiletés chez les élèves? Cet article de la psychologue, chercheuse et auteure Marilyn Price-Mitchell porte sur la conscience de soi et la façon dont cette conscience est liée aux habiletés métacognitives. La conscience de soi, associée au système paralimbique du cerveau, permet à l’individu d’ajuster ses conceptions du monde ; sa conception de soi et des personnes qui l’entourent. La conscience de soi […] aide les élèves à apprendre plus efficacement en focalisant sur ce qu’ils ont besoin d’apprendre. Selon l’auteure, il est important de cultiver l’habileté des élèves à réfléchir à leurs stratégies d’apprentissage ainsi qu’à l’efficacité de ces stratégies. 1. Les croyances des élèves à l’égard de leurs capacités à apprendre influencent leur motivation et leurs résultats scolaires. 2. 3. 4. 5. 6. 7. [Consultez l’article] Waynewhuang

» creative commons  RU3 Vous êtes blogueur, auteur, conférencier, photographe, artiste, designer ou créatif ? Vous souhaitez favoriser la diffusion de votre travail, et vous assurer que l’on vous attribue la paternité de votre œuvre, afin, le cas échéant, de faire valoir vos droits. Il existe aujourd’hui six licences Creative Commons (dans la version 2.5). Donc six façons de partager et de protéger vos créations. Mais laquelle choisir ? Voici un panorama des possibilités données par les licences Creative Commons actuelles : 1. Paternité Obligations pour les repreneurs : Obligation de citer le nom de l’auteur original.A chaque réutilisation ou distribution, faire apparaître clairement aux autres les conditions contractuelles de mise à disposition de cette création, en faisant un lien vers cette licence : 2. Paternité + Pas de Modification 3. Paternité + Pas d’Utilisation Commerciale + Pas de Modification 4. Paternité + Pas d’Utilisation Commerciale 5. 6.

memoireS: comment fixer apprentissages D'un point de vue clinique et physiologique, plusieurs observations nous incitent à penser que la mémoire à long terme engloberait différents types de mémoire. Par exemple, certaines amnésies affectent certains types de souvenirs et pas d'autres. De même, on a découvert que différentes structures cérébrales étaient spécialisées dans le traitement de différents types de souvenirs. L'une de ces distinctions qui apparaissent comme des plus fondamentales est celle que l'on fait entre les mémoires explicites (ou déclaratives) et celles qui sont implicites (ou non-déclaratives), selon que l'on peut ou non en exprimer verbalement le contenu. Traditionnellement, les études se sont concentrées sur la mémoire explicite où nous pouvons nous rappeler consciemment les faits et les choses. On demande par exemple à quelqu'un de mémoriser un matériel donné (liste de mots, images, etc.) qu'il doit ensuite se remémorer verbalement. La mémoire explicite est quant à elle souvent subdivisée en

Stanislas Dehaene - Psychologie cognitive expérimentale - Collège de France La métacognition consciente implique de se représenter son propre esprit en train de représenter une information (« je crois avoir oublié mes clés »). Le format de ces méta-représentations semble très similaire à celui que l’on suppose sous-tendre la représentation des pensées d’autrui (« il croit que j’ai oublié mes clés »). Dans les deux cas, la représentation mentale doit spécifier l’agent (moi ou un autre), l’attitude mentale (croire, savoir…), et la proposition examinée. Se pourrait-il donc que nous utilisions le même format de représentation mentale et les mêmes aires cérébrales pour représenter notre esprit et celui des autres ? La réflexion métacognitive consciente et la « théorie de l’esprit » (theory of mind) feraient-elles appel, au moins en partie, aux mêmes mécanismes ? Plusieurs arguments empiriques suggèrent effectivement que la connaissance de soi et la connaissance de l’autre sont étroitement liées.

Apprendre à apprendre: les méthodes d'apprentissage, piliers de la réussite? "Si les élèves défavorisés avaient le même niveau de connaissance des stratégies efficaces d'apprentissage que les élèves favorisés, l'écart de performance entre ces deux groupes diminuerait de près de 20%" est-il estimé dans la note de juillet PISA à la loupe de l'OCDE. Cette affirmation se fonde sur une évaluation, reprise de l'enquête PISA 2009, sur les méthodes qu'utilisent les élèves pour rédiger un résumé de texte. Depuis plus d'un siècle -depuis bien plus longtemps que certains le croient, cf mon billet de mai- l'expression "apprendre à apprendre" s'est imposée dans le débat éducatif, mais davantage comme une position de principe (voire une pétition de principe) que comme le résultat dûment validé de variations opérationnelles empiriques. C'est dire l'intérêt des observations de cette dernière note de Pisa à la loupe. Les stratégies d'apprentissage en question 1) "Je vérifie soigneusement si les éléments les plus importants du texte figurent dans mon résumé" 3) "J'écris un résumé.

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