The $100bn Facebook question: Will capitalism survive 'value abundance'?
Chiang Mai, Thailand - Does Facebook exploit its users? And where is the $100bn in the company's estimated value coming from? This is not a new debate. It resurfaces regularly in the blogosphere and academic circles, ever since Tiziana Terranova coined the term "Free Labour" to indicate a new form of capitalist exploitation of unpaid labour - firstly referring to the viewers of classic broadcast media, and now to the new generation of social media participants on sites such as Facebook. The argument can be summarised very succinctly by the catch phrase: "If it's free, then you are the product being sold." This term was recently relaunched in an article by University of Essex academics Christopher Land and Steffen Böhm, entitled "They are exploiting us! This line of argument is misleading, however, because it conflates two types of value creation that were already recognised as distinct by 18th century political economists. Engineering scarcity But this is no longer happening.
ChgSociété(3) Politique du code source ouvert
(Le concept d’archipel des hackers doit être développé pour mieux comprendre comment une autre société pourrait émerger en suivant d’autres modèles que ceux qui nous écrasent actuellement. Si l’on prend la politique, peut-on essayer d’envisager comment les hackers se positionneraient à ce niveau là ? Petit tentative hypothétique d’une organisation politique avec des hackers comme composante majeur, et pourquoi pas, en acteurs de la politique.) Tout ce que vous allez lire peut-être modifié, contesté, amélioré, changé, transformé : l’hypothèse est par définition une réflexion temporaire. Imaginez que l’archipel des hackers soit devenu une organisation qui compte dans la société. Analyser, faire, échanger, proposer et laisser faire Par essence, en lien avec l’éthique hacker, une organisation de hackers ne peut être que décentralisée et sans autorité. Une fois ces quelques point établis, passons à l’action à proprement parler : que pourrait donc faire l’archipel des hackers concrètement ?
Le prix d’une image | Derrière la caméra
Compte-rendu de mon intervention à la table ronde organisée par André Gunthert, Sylvain Maresca et Dominique Sagot au colloque “Travail et création artistique en régime numérique”. Je suis arrivé le premier dans l'amphi de l'Ecole Superieur d'Art d'Avignon J’ai commencé ma carrière de photographe professionnel en 1971. Je travaille en studio et en extérieur essentiellement pour de grandes entreprises. En direct, lorsqu’elles ont un service dédié à la communication et à la publicité, et/ou au travers d’agences de publicité ou de studios de créations dont elles sont les clients finaux. Le cercle économique vertueux: Le prix d’une photo, hier comme aujourd’hui, c’est avant tout l’idée que le client s’en fait. Les entreprises: Les entreprises avaient découvert l’importance de la communication et de la publicité, et leurs budgets étaient en progression constante. La concurrence: Les frais techniques: Le coût du développement des films était très élevé. Les droits d’auteur: Les photothèques
Bernard Stiegler : “Il y a beaucoup d’inventions qui ne produisent aucune innovation” - Nouvelles technos
Constatant l'échec du consumérisme, le philosophe Bernard Stiegler soutient que seule l'intelligence collective permettra une économie innovante. Entretien, dans le cadre d’un “spécial innovation” que nous déclinerons jusqu’à ce week-end. C'est la bonne nouvelle de ces temps de crise, l'innovation innove ! Quelque chose semble mourir : le système capitaliste consumériste qui, à force d'avoir détourné le désir et la création en pulsions d'achat, a fabriqué des sociétés démotivées, autodestructrices. L'innovation a une histoire, liée à celle de l'entreprise, de l'industrie, des technologies de pointe. Qu'est-ce qui distingue invention et innovation ? Quels sont les risques de l'innovation ? Mais ce modèle d'innovation n'est-il pas à bout de souffle, à force de courir après une technologie qui change de plus en plus vite ? En quoi le fordisme a-t-il résolu les problèmes du capitalisme ? N'est-ce pas la consommation elle-même qui fait problème aujourd'hui ? Sombre tableau !
Microsoft vous permettra de parler japonais sans effort
Vidéo : Microsoft vous permettra de parler japonais sans effort Voilà qui devrait faciliter encore la mondialisation, tout en respectant les langues de chacun. Microsoft travaille sur une solution qui permet de traduire vocalement ce que dit une personne, en utilisant sa propre voix plutôt que celle d'une synthèse vocale traditionnelle. Il arrive encore que la technologie nous épate. Frank Soong, responsable de la recherche vocale chez Microsoft, a présenté un logiciel qui permet non seulement de traduire ce que dit quelqu’un et de le synthétiser vocalement, mais qui utilise en plus la propre voix de la personne pour restituer la traduction. Pour ce faire, des algorithmes découpent la synthèse vocale en de très nombreux morceaux de 5 millisecondes chacun, et les fait correspondre au modèle type d’une voix dans la langue cible. Pour le moment, la solution de Microsoft est déjà capable de traduire entre 26 langues.
L'économie de la multitude
ParisTech Review – Dans L’Âge de la multitude (Armand Colin, mai 2012), vous affirmez que la révolution numérique a déjà eu lieu, mais que la numérisation du monde économique et social continue, avec la diffusion de nouveaux modèles économiques et industriels. Les plateformes, véritables infrastructures du monde de demain, sont parfois aussi puissantes que les Etats, mais elles sont elles-mêmes tributaires de leurs échanges avec la multitude, qui est au centre du jeu. Qu’appelez-vous « la multitude » ? Henri Verdier – Nous avons repris ce concept à une tradition philosophique ouverte par Antonio Negri et Michael Hardt, reprise et développée en France par Yann Moulier-Boutang. Nicolas Colin – Ce concept qui décrit parfaitement le nouveau monde social a un autre avantage : il nous permet de pallier les difficultés de traduction de ce que les Américains désignent par « People ». On pourrait parler d’un nouvel ordre industriel, voire d’un changement de civilisation.
ChgSociété(2) Archipel des hackers
(Si l’on a envie que la société change un tant soit peu, il est nécessaire de changer soi-même, s’observer et observer cette société différemment. Et il est absurde de le faire avec les lunettes du siècle dernier. C’est pourtant ce que font tous les politiques, avec une constance sans faille, comme une bonne partie de la population. Leurs constats vont de pair avec les solutions, basés sur le monde du XXème siècle et nous sommes au XXIème. Petite promenade dans l’approche du monde qui nous entoure, mais avec des lunettes plus en accord avec l’époque.) Le premier article de cette série apportait de façon généraliste des possibilités de modifier le fonctionnement quotidien de chacun en utilisant le modèle du hacking. Un peu de philosophie sociale La philosophie a pour objet de réfléchir sur l’existence humaine. Quelques exemples : on explique aux jeunes qu’ils doivent faire des études. L’éthique hacker : un moyen de vivre différemment Qu’est-ce que l’Archipel des Hackers ?
Vers une économie de la contribution
La solution du capitalisme à bout de souffle pourrait bien être à chercher du côté des logiciels libres. Bernard Stiegler, philosophe, appelle à passer "du consumérisme toxique à une économie de la contribution". Ce n’est plus un secret pour personne : le capitalisme est en train d’être dévoré par ses propres effets toxiques. En 2005, parmi d’autres voix peu écoutées alors, une association française, Ars Industrialis, lancée par quatre philosophes et une juriste, avait sonné le tocsin. A l’époque, leur manifeste décrivait les dangers d’un capitalisme “autodestructeur” et la soumission totale aux “impératifs de l’économie de marché et des retours sur investissements les plus rapides possibles des entreprises” et notamment celles actives dans les médias, la culture ou les télécommunications. Malaise du consumérisme L’homme habite un petit moulin industriel reconverti en maison à Epineuil-le-Fleuriel, au beau milieu de la France paysanne. Où se situe la solution ? Poison et remède Telecomix